Différences entre les pages « Fabrication d'une maquette de bassin de versant » et « Indices biologiques de qualité de l'eau »

 
 
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Tuto Details
 
{{Tuto Details
|Main_Picture=Bassin_versant_IMG_20210312_132243.jpg
 
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
|Description=Fabrication d'une maquette de bassin versant en polystyrène extrudé.
+
|Description=Cette animation permet de comprendre la façon dont fonctionnent les indices biotiques (= basé sur le vivant) afin de mesurer la qualité des eaux de rivières. Cette fiche est réalisée dans le cadre d'un partenariat avec l'agence de l'eau Loire - Bretagne.
|Disciplines scientifiques=Earth Sciences
+
|Disciplines scientifiques=Life Sciences
|Difficulty=Technical
+
|Difficulty=Expert
|Duration=1
+
|Duration=2
|Duration-type=day(s)
+
|Duration-type=hour(s)
|Tags=bassin versant, maquette, Eau
+
|Tags=Biodiversité, macro-invertébrés, identification, rivières, qualité, eau, Agence de l'eau, bon état, 20000 lieues, Indices
 
}}
 
}}
 
{{Introduction
 
{{Introduction
|Introduction=Une maquette de bassin versant peut servir de support pour aborder plusieurs notions : les cycles naturel et domestique de l'eau, les pollutions de l'eau, l'aménagement d'un territoire.
+
|Introduction=La question de la qualité des eaux de surfaces (rivières, lac…) se pose souvent dans notre société :
 +
 
 +
* Est-ce possible de se baigner à cet endroit ?
 +
* Est-ce possible de prélever de l’eau pour irriguer un champ ou encore de l’utiliser comme eau de boisson ?
 +
* Et surtout, les activités humaines ont-elles des conséquences sur les espèces que l’on y retrouve ?
 +
 
 +
Les scientifiques se sont posés la question de savoir comment construire des indices de qualités de l’eau qui permettent, au-delà d’une simple approche chiffrée, de connaître et comprendre l’ensemble des perturbations qui adviennent dans une rivière.
 +
 
 +
Ces perturbations peuvent être classées en deux grands types<sup>1</sup>  :
 +
 
 +
* '''Les perturbations aiguës''', qui sont souvent accidentelles, comme une fuite d’essence massive dans une rivière. Ce type de perturbation peut entraîner une forte mortalité des espèces présentes dans le milieu. Par sa nature temporaire, elle ne laisse pas toujours de trace perceptible à long terme dans le milieu, sauf au sein des communautés des êtres vivants ;
 +
* '''Les perturbations chroniques''', qui sont continues dans le temps, comme la canalisation d’un cours d’eau, les rejets d’eau chaude d’une centrale nucléaire ou encore les rejets de contaminant métallique d’une usine sidérurgique. Ce type de perturbation peut être appréhendé lors d’une étude de terrain ou via des prélèvements ponctuels. Avec le temps, ce type de perturbation peut aller jusqu’à une stérilisation du milieu.
 +
 
 +
La difficulté est donc de construire un indice pouvant rendre compte des perturbations aiguës aussi finement que des perturbations chroniques. Il est en effet très probable de ne pas la percevoir si on fait des prélèvements d’eau ponctuels dans la rivière. De plus, les perturbations peuvent avoir une origine difficile à percevoir, dans le temps et dans l’espace. En effet celle-ci peuvent être :
 +
 
 +
* '''Différée'''s, qui résulte de l’accumulation d’un type de pollution dans le milieu ou à proximité. L’effet de cette perturbation entrera en jeu lors d’un aléa qui peut être très éloigné dans le temps de l’émission des polluants. Par exemple, l’accumulation de contaminant d’origine métallique dans un bras mort d’une rivière qui va brutalement être remis en suspension dans la colonne d’eau de la rivière lors d’une crue ;
 +
* '''Diffuse''', qui est une pollution à bas bruit, comme la contamination des eaux par des nitrates d’origine agricole qui proviennent souvent de multiples source dans tout le bassin versant.
 +
 
 +
Afin de pouvoir rendre compte de compte de cela, les scientifiques ont donc construit des indices de qualité de l’eau basés sur les organismes qui vivent dans les eaux.
 +
 
 +
En effet, si une pollution aiguë a lieu et détruit une partie des êtres-vivants présents dans le milieu, leur absence lors d’une étude sur le terrain représente une forme d’enregistrement de la perturbation.
 +
 
 +
 
 +
La bioindication*désigne « la capacité d’organismes ou d’un ensemble d’organismes à révéler par leur présence, leur absence ou leur comportement démographique les caractéristiques et l’évolution d’un milieu » (Blandin, 1986)<sup>2</sup>.
 +
 
 +
 
 +
En France, quatre indices biocénotiques basés sur la bioindication sont utilisés en routine<sup>3</sup>  :
 +
 
 +
* <u>Un indice basé sur les poissons</u> ;
 +
* <u>Un indice basé sur les macrophytes</u> (les plantes aquatiques qui sont visibles à l’œil nue) ;
 +
* U<u>n indice basé sur les diatomées</u> (il s’agit d’algues microscopiques unicellulaires. Elles présentent une enveloppe externe siliceuse (ce qui permet de les déterminer (savoir de quelle espèce il s’agit))
 +
* <u>Un indice sur les macro-invertébrés benthiques</u> (il s’agit des invertébrés qui vivent sur le fond des rivières)
 +
 
 +
 
 +
Dans cette expérience, nous allons essayer de comprendre
 +
 
 +
# Les conséquences des perturbations sur les communautés ;
 +
# Comment sont construits ces indices biologiques.
 +
 
 +
 
 +
Lors de cette expérience, nous allons utiliser le terme « communauté » dans le sens qu’il porte en écologie :
 +
 
 +
« ''En Écologie, une communauté est un ensemble d’organismes appartenant à des populations d’espèces différentes constituant un réseau de relations.'' » (Sources : Wikipédia).
 +
 
 +
 
 +
Ici le terme communauté correspond à l’ensemble des macro-invertébrés qui vivent au même endroit, dans la même station.
 +
 
 +
 
 +
'''Nota :''' Le terme Écologie fait ici référence à la Science qui étudie les relations des êtres vivants entre-eux et avec le milieu dans lequel ils vivent et qui est rattaché à la grande famille des Sciences de la Biologie.
 +
 
 +
 
 +
'''Attention :''' Cette expérience est faite dans un but pédagogique et est destinée au grand public. Elle n’est en aucun cas une retranscription fidèle de la réalité du fonctionnement des écosystèmes.
 +
 
 +
 
 +
Il a été choisi d’ignorer délibérément des facteurs très importants d’influence sur les communautés, comme :
 +
 
 +
* L’influence des hydroécorégions (Zone homogène du point de vue de la géologie, du relief et du climat ; Sources : data.eaufrance.fr) ;
 +
* La diversité en habitat (présence et abondance des végétaux, vitesse du courant diversifiée, plusieurs zones de profondeurs différentes…) des cours d’eau ;
 +
* Le fait que naturellement les paramètres du milieu évoluent de l’amont vers l’aval et avec eux les communautés, même en l’absence de perturbation d’origine anthropique. Cela correspond au '''rang du cours d’eau'''. Celui-ci se réfère à la progression du cours d’eau de l’amont vers l’aval. Les cours d’eau à la source reçoivent le numéro 1, puis les affluents immédiats de ce cours d’eau, le numéro et ainsi de suite.
 
}}
 
}}
 
{{Materials
 
{{Materials
 
|ItemList={{ItemList
 
|ItemList={{ItemList
|Item=Styrodur
+
|Item=Carton
 
}}{{ItemList
 
}}{{ItemList
|Item=Cutter
+
|Item=Feuille papier 80g
 
}}{{ItemList
 
}}{{ItemList
|Item=Papier à poncer
+
|Item=Feutre de couleur
 
}}{{ItemList
 
}}{{ItemList
|Item=Peinture - gouache
+
|Item=Crayon
 
}}{{ItemList
 
}}{{ItemList
|Item=Piques à brochette
+
|Item=Scotch
}}{{ItemList}}
+
}}{{ItemList
 +
|Item=Ciseaux
 +
}}
 +
|Tuto_Attachments={{Tuto Attachments
 +
|Attachment=Les_indices_biologiques_de_qualit__de_l_eau_Illustration1.pdf
 +
}}
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=découpe et assemblage des couches
+
|Step_Title=Imprimer et découper les vignettes illustratives 1/2
|Step_Content=Commencez par découper le polystyrène et faire plusieurs couches, afin de créer le relief de la maquette.
+
|Step_Content=Découper ensuite les différents éléments :
 +
 
 +
Les illustrations des stations avec :
 +
* Une illustration pour la station sans perturbation d’origine anthropique (humaine) ;
 +
* Une illustration de station avec une perturbation chimique d’origine anthropique de type matière organique (voir plus loin pour plus de détail) ;
 +
* Une illustration de station avec une perturbation morphologique d’origine anthropique (voir plus loin pour plus de détail).
  
Puis, collez les couches entre elles avec de la colle blanche (vous pouvez utiliser d'autres colles, mais il faut les tester sur des chutes).
+
Les illustrations des résultats de prélèvements de macro-invertébrés avec :
  
Plantez des pics à brochette pour stabiliser et renforcer la structure (attention à ce qu'ils ne dépassent pas).
+
* La station de référence ;
|Step_Picture_00=Bassin_versant_copie_1.jpg
+
* La station « Biocides » ;
 +
 
 +
 
 +
Suite étape 2.
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationRef-Jeton.png
 +
|Step_Picture_01=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationBiocide-Jeton.jpg
 +
|Step_Picture_02=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMO-Jeton.jpg
 +
|Step_Picture_03=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMorpho-Jeton.jpg
 +
|Step_Picture_04=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationRef-Complet.jpg
 +
|Step_Picture_05=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationBiocide-Complet.jpg
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=mise en forme
+
|Step_Title=Imprimer et découper les vignettes illustratives 2/2
|Step_Content=Cassez les angles pour donner la forme de la pente en les coupant au cutter. L’idée est de dégrossir le travail avant le ponçage.
+
|Step_Content=Imprimer et découper plusieurs exemplaires de chaque résultat de prélèvements sans l’illustration du type de station.
 
+
* La station de référence ;
Poncez au papier de verre gros grain de préférence, vous pouvez aussi utiliser des limes à bois.
+
* La station « Biocides » ;
|Step_Picture_00=Bassin_versant_copie_2.jpg
+
* La station « Matières Organiques » ;
 +
* La station « Morphologies »
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMO-Complet.jpg
 +
|Step_Picture_01=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMorpho-Complet.jpg
 +
|Step_Picture_02=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationRef-Resu.jpg
 +
|Step_Picture_03=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationBiocide-Resu.jpg
 +
|Step_Picture_04=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMO-Resu.jpg
 +
|Step_Picture_05=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMorpho-Resu.jpg
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=création de la rivière
+
|Step_Title=Dessine-moi une rivière !
|Step_Content=Arrivé à cette étape, vous devriez avoir la forme de montagne que vous vouliez. Il faut maintenant tracer votre rivière et la creuser.
+
|Step_Content=Lors de cette étape, faire dessiner une rivière aux participant-e-s.
 +
 
 +
 
 +
Cette étape peut-être développer autant que vous voulez.
 +
 
 +
 
 +
Pour cela, utiliser un grand morceau de carton ou une grande feuille de papier. Mettre à disposition des participant-e-s des fournitures de bureau (crayon de couleur, feutre, feuilles supplémentaires, ciseaux, scotch…).
  
  
Pour cela, vous pouvez utiliser le cutter et le papier à poncer (vous pouvez aussi improviser avec d'autres outils, comme des limes à bois de menuisier).
+
Idéalement, il faudrait que figure sur le schéma les éléments principaux d’un bassin versant :
  
 +
*la rivière collectrice ;
 +
*différents affluents (idéalement un ou deux) ;
 +
*la mer ;
 +
*Rajouter différents éléments du paysage :
 +
**Ville ;
 +
**Forêt ;
 +
**Champs ;
 +
**Prairie ;
 +
**Forêts ;
  
Votre rivière doit permettre à l'eau de bien s'écouler (vous pouvez tester la pente de la rivière avec une bille).
+
Pour réaliser cette étape, il est possible de se rendre localement sur une hauteur qui donne une vue sur une rivière, de la longer lors d’une sortie terrain afin de noter les éléments du paysage qui s’enchaînent le long de celle-ci ou de réaliser des étapes de photo interprétation.
|Step_Picture_00=Bassin_versant_copie_3.jpg
+
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_photographie1.png
|Step_Picture_01=Bassin_versant_IMG_20210429_225124.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=ponçage et finition
+
|Step_Title=Les perturbations
|Step_Content=Lissez la maquette en ponçant avec du papier de verre au grain de plus en plus fin (par exemple 80, 120, 200).
+
|Step_Content=Faire émerger par la discussion les différentes perturbations liées aux différents éléments du décor.
|Step_Picture_00=Bassin_versant_IMG_20210311_152115.jpg
+
 
 +
 
 +
Les perturbations les plus courantes sont :
 +
 
 +
*Les perturbations chimiques de type biocides [Correspondent au jeton avec le pulvérisateur] : un biocide est un produit dont le but est de tuer une catégorie d’être-vivant (les herbicides tuent les plantes, les insecticides tuent les insectes, les fongicides tuent les champignons, les rodenticides tuent les petits mammifères comme les souris…). Les perturbations de ce type les plus courantes sont d’origines agricoles. Les produits utilisés en agriculture finissent en partie dans les cours d’eau. Il s’agit aujourd’hui du facteur majeur de dégradation des cours d’eau.
 +
*Les perturbations chimiques de type organique [Correspondent au jeton avec le fumier et la fourche] : les perturbations de ce type viennent de différentes sources : les évacuations individuelles des maisons (rejets des égouts directement dans la rivière), les évacuations collectives (type station d’épuration) et les rejets d’origine agricole. Les premières disparaissant et les deuxièmes s’améliorant, c’est encore l’origine agricole qui est majoritaire pour ce type de pollution.
 +
*Les autres types de perturbations physico-chimiques : il existe d’autre types de perturbations de types chimiques. Il peut s’agir de pollution d’origine industrielle actuelle ou ancienne (il reste de nombreux produits chimiques prisonniers des sédiments dans les barrages par exemple), des pollutions dues aux médicaments, des pollutions dues au salage des routes en hiver, des pollutions thermiques dues au refroidissement des centrales nucléaires, etc.
 +
*Les perturbations de type morphologique [Correspondent au jeton avec le tractopelle] : Il s’agit de toutes les perturbations qui viennent modifier le cours naturel de la rivière. Il en existe de nombreuses sortes (calibrage, rectification, sur-creusement, canalisation, déplacement du lit mineur, chenalisation (creusement d’un chenal navigable…) ou encore les barrages. Ce type de perturbation est très courant.
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationBiocide-Jeton.jpg
 +
|Step_Picture_01=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMO-Jeton.jpg
 +
|Step_Picture_02=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationMorpho-Jeton.jpg
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=peinture
+
|Step_Title=Introduire la notion de station de référence
|Step_Content=Avant de peindre, testez la peinture sur une chute de polystyrène (attention : certaines peintures contiennent un solvant qui attaque le polystyrène).
+
|Step_Content=Par contraste avec les différentes perturbations présentées ci-dessus, introduire la notion de station de référence.
 +
 
 +
 
 +
Pour cela, il est nécessaire de définir la notion de station.
 +
 
 +
« Endroit où l’on effectue des observations scientifiques ; installations qui y sont aménagées. » (Sources, Dictionnaire Le Robert).
 +
 
  
 +
Une station de référence est une station (donc un endroit où l’on effectue des observations scientifiques) qui servirait à comparer les effets des perturbations énoncées à l’étape 4.
  
Pour finir, il vous reste à peindre la maquette avec la peinture de votre choix . Si vous utilisez de la gouache, il faudra la vernir. Pour avoir plusieurs couleurs et ne pas avoir besoin de vernir, nous avions pris les format test des rayons peinture cuisine et salle de bain ( moins de 2€ par pot).
+
 
|Step_Picture_00=Bassin_versant_IMG_20210311_161127.jpg
+
Il s’agit de stations sur lesquels s’exerce le moins de pressions humaines possible (voir plus loin « mise en garde ») <u>ne s’appliquent</u>. Même si dans les faits, ce type de station dites « de référence » sont théoriques, il convient ici de sélectionner des endroits les plus éloignés possible des perturbations.
|Step_Picture_01=Bassin_versant_IMG_20210312_132254.jpg
+
 
 +
Déposer sur le plan un ou plusieurs jetons « station de référence » sur le plan. Pour cela :
 +
 
 +
Privilégier des têtes de cours d’eau (ou amont) situés à proximité de forêts ou de prairies. Elles doivent être le plus possible éloignées des zones urbaines, des champs de labours et le cours d’eau ne doit pas avoir subi de perturbation morphologique.
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_StationRef-Jeton.png
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=test
+
|Step_Title=Étape Optionnelle – Détermination de Macroinvertebré
|Step_Content=Installez une bassine au bas de votre maquette et testez-la en faisant pleuvoir au sommet du relief (avec une bouteille au bouchon percé de petits trous par exemple).
+
|Step_Content=Avant de passer à la suite de l’expérience, il convient de présenter les êtres-vivants sur lesquels cette fiche est basée. Il s’agit des macro-invertébrés benthiques d’eau douce.
 +
 
 +
Il s’agit d’invertébrés, donc d’êtres vivants sans squelette qui sont visibles à l’œil nue (macroscopique). Ceux-ci vivent à proximité du fond de la rivière (benthique).
  
Il sera peut-être nécessaire de rajouter quelques chutes sur les bords.
+
L’idéal pour introduire cette catégorie d’être vivant est de réaliser au préalable l’expérience « [[Détermination des invertébrés d'eau douce|Détermination de macro-invertébrés]] »
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Illustration2.png
 
}}
 
}}
{{Notes
+
{{Tuto Step
|Avertissement=Il faut bien faire attention avec la colle et la peinture que vous utilisez, faire des essais sur des chutes et vérifier qu'elles n'attaquent pas le polystyrène.
+
|Step_Title=Perturbations et échantillonage
 +
|Step_Content=Placer à côté du schéma de la rivière les différentes perturbations avec leurs jetons.
 +
 
 +
*Perturbation chimique de type Biocide ;
 +
*Perturbation chimique de type Organique ;
 +
*Perturbation de type Morphologique.
 +
 
 +
Afficher les différents résultats d’échantillonnages sur le schéma, sans les jetons, pour les différentes stations :
 +
 
 +
*Station de référence ;
 +
*Station « biocide » ;
 +
*Station « Matière organique » ;
 +
*Station « Morphologie ».
 +
 
 +
 
 +
 
 +
Les différents paramètres sont les suivants :
  
 +
Dans la boite de pétris de gauche est affiché la diversité en espèce. Pour cela le symbole représentant les organismes est coloré selon un gradient de couleur :
  
Pensez à tester votre rivière avant de peindre, afin d'éviter d'avoir à creuser à nouveau et faire des retouches de peinture.
+
*Les organismes sont colorés en rouge lorsque qu’on trouve peu d’espèces de ce groupe dans la station. On parle alors de station, peu diversifiée ;
  
 +
*Les organismes sont colorés en orange lorsque qu’on trouve quelques espèces de ce groupe dans la station. On parle alors de station moyennement diversifiée ;
 +
*Les organismes sont colorés en vert lorsque on trouve beaucoup d’espèces de groupe dans la station. On parle alors de station diversifiée.
  
Respectez les temps de séchage de la peinture et de la colle pour avoir le meilleur résultat possible.
 
|Explanations=Une maquette de bassin versant permet de se familiariser avec le cycle naturel de l'eau et de réaliser de nombreuses observations et expériences en reconstituant le comportement de l'eau dans le paysage. En versant de l'eau en pluie sur les hauteurs de la maquette, on peut observer le chemin pris par l'eau en fonction des reliefs.
 
  
 +
Dans la boite de pétris de droite est affichée l’abondance en individu pour chaque groupe.
  
Quand toute l'eau qui tombe sur une zone se retrouve au même point à l'arrivée (la même embouchure de rivière), cette zone est appelée un bassin versant. Sur les hauteurs, l'eau s'écoule de part et d'autre de lignes qui correspondent aux limites de différents bassins versants. Ces lignes sont appelées lignes de crête.
+
Plus le nombre d’individus pour chaque groupe est important, plus le nombre de symbole de chaque groupe est important.
  
 +
Ensuite, pour chaque station est disponible quatre symboles d’organisme différents :
  
On observera que l'eau qui ruisselle sur le bassin versant rejoint des ruisseaux, des rivières puis s'écoule finalement en mer, où le cycle naturel de l'eau se poursuivra avec l'évaporation, qui forme les nuages, dont les pluies ramèneront l'eau sur les terres.
 
  
 +
Groupe des Éphémères – Trichoptères – Plécoptères : Il s’agit d’un groupe très sensible ou « polluo-sensible ». La plupart des espèces de ce groupe ont besoin d’une eau de bonne qualité, avec peu de pollution, une bonne oxygénation de l’eau et de la matière organique présente sans excès.
  
Un aspect du cycle naturel de l'eau reste difficilement visible sur ce type de maquette, il s'agit de l'infiltration d'une partie des eaux de pluie dans les sols (puisque le polystyrène une fois peint ou verni est imperméable). Mais l'ajout de quelques éléments sur la maquette (éponges, sable) permet d'aborder ce point.
 
  
<br />
+
Groupe des Diptères : Il s’agit d’un groupe moyennement à peu sensible « polluo-résistante ». La plupart des espèces de ce groupe supportent une mauvaise qualité de l’eau avec parfois une concentration importante en polluants, une oxygénation faible et une concentration importante en matière organique.
|Deepen=Une maquette peut être complétée selon les notions que l'on souhaite aborder : on pourra par exemple ajouter au sol, notamment sur les bord de rivière et aux embouchures des morceaux de mousse ou d'éponge, du sable, de la terre, pour illustrer le comportement de l'eau dans des zones humides et les marais littoraux.
 
  
  
Sur les pentes du bassin versant, on peut disposer de la pâte à modeler pour représenter les sillons des champs cultivés et des talus qui bordent certaines parcelles agricoles, et des carréponges qui absorberont en partie l'eau comme le fait la végétation des haies ou des champs sur lesquels on fait pousser un couvert végétal pour limiter le ruissellement.  
+
Groupe des mollusques et crustacés : Il s’agit de groupe moyennement sensible à la pollution. Ces espèces vont pouvoir vivre dans des eaux avec des paramètres moyens de qualité de l’eau.
  
  
On peut également tester les impacts d'un épisode de pluies très importantes, d'un encombrement de la rivière par des déchets végétaux ou artificiels, ou encore de contructions sur les berges.
+
Ce dernier groupe regroupe les espèces qui ne rentrent pas dans les trois groupes précédents. Il regroupe des espèces très différentes et ne rend compte que de la diversité et de l’abondance dans le milieu.
  
Pour mieux comprendre la vulnérabilité des cours d'eau, il est intéressant aussi de verser sur la maquette quelques gouttes de colorant qui symboliseront des polluants chimiques ou organiques (lisiers, engrais...) et d'observer leur trajet. Une partie pourra être filtrée ou piégée par les sols, la végétation et les zones humides, mais ces milieux et la biodiversité qu'ils abritent pourront être contaminés. En cas de pollution importante, les polluants risquent de se répandre jusque sur le littoral et de polluer le milieu marin.
+
Idéalement, illustrer les exemples avec des images d’exemples locaux ou trouvées sur internet : Pulvérisation à proximité d’un cours d’eau, écoulement de lisier dans un cours d’eau, etc.
 +
|Step_Picture_00=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Sans_titre.png
 +
|Step_Picture_01=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Sans_titre1.png
 +
|Step_Picture_02=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Sans_titre2.png
 +
|Step_Picture_03=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Sans_titre3.png
 +
|Step_Picture_04=Les_indices_biologiques_de_qualit_de_l_eau_Sans_titre4.png
 
}}
 
}}
 +
{{Tuto Step}}
 +
{{Notes}}
 
{{Tuto Status
 
{{Tuto Status
|Complete=Published
+
|Complete=Draft
 
}}
 
}}

Version du 25 janvier 2022 à 17:39

Auteur avatarNathanaël Latour | Dernière modification 13/03/2024 par Nathanaël Latour

Pas encore d'image

Cette animation permet de comprendre la façon dont fonctionnent les indices biotiques (= basé sur le vivant) afin de mesurer la qualité des eaux de rivières. Cette fiche est réalisée dans le cadre d'un partenariat avec l'agence de l'eau Loire - Bretagne.
Licence : Attribution (CC-BY)

Introduction

La question de la qualité des eaux de surfaces (rivières, lac…) se pose souvent dans notre société :

  • Est-ce possible de se baigner à cet endroit ?
  • Est-ce possible de prélever de l’eau pour irriguer un champ ou encore de l’utiliser comme eau de boisson ?
  • Et surtout, les activités humaines ont-elles des conséquences sur les espèces que l’on y retrouve ?

Les scientifiques se sont posés la question de savoir comment construire des indices de qualités de l’eau qui permettent, au-delà d’une simple approche chiffrée, de connaître et comprendre l’ensemble des perturbations qui adviennent dans une rivière.

Ces perturbations peuvent être classées en deux grands types1  :

  • Les perturbations aiguës, qui sont souvent accidentelles, comme une fuite d’essence massive dans une rivière. Ce type de perturbation peut entraîner une forte mortalité des espèces présentes dans le milieu. Par sa nature temporaire, elle ne laisse pas toujours de trace perceptible à long terme dans le milieu, sauf au sein des communautés des êtres vivants ;
  • Les perturbations chroniques, qui sont continues dans le temps, comme la canalisation d’un cours d’eau, les rejets d’eau chaude d’une centrale nucléaire ou encore les rejets de contaminant métallique d’une usine sidérurgique. Ce type de perturbation peut être appréhendé lors d’une étude de terrain ou via des prélèvements ponctuels. Avec le temps, ce type de perturbation peut aller jusqu’à une stérilisation du milieu.

La difficulté est donc de construire un indice pouvant rendre compte des perturbations aiguës aussi finement que des perturbations chroniques. Il est en effet très probable de ne pas la percevoir si on fait des prélèvements d’eau ponctuels dans la rivière. De plus, les perturbations peuvent avoir une origine difficile à percevoir, dans le temps et dans l’espace. En effet celle-ci peuvent être :

  • Différées, qui résulte de l’accumulation d’un type de pollution dans le milieu ou à proximité. L’effet de cette perturbation entrera en jeu lors d’un aléa qui peut être très éloigné dans le temps de l’émission des polluants. Par exemple, l’accumulation de contaminant d’origine métallique dans un bras mort d’une rivière qui va brutalement être remis en suspension dans la colonne d’eau de la rivière lors d’une crue ;
  • Diffuse, qui est une pollution à bas bruit, comme la contamination des eaux par des nitrates d’origine agricole qui proviennent souvent de multiples source dans tout le bassin versant.

Afin de pouvoir rendre compte de compte de cela, les scientifiques ont donc construit des indices de qualité de l’eau basés sur les organismes qui vivent dans les eaux.

En effet, si une pollution aiguë a lieu et détruit une partie des êtres-vivants présents dans le milieu, leur absence lors d’une étude sur le terrain représente une forme d’enregistrement de la perturbation.


La bioindication*désigne « la capacité d’organismes ou d’un ensemble d’organismes à révéler par leur présence, leur absence ou leur comportement démographique les caractéristiques et l’évolution d’un milieu » (Blandin, 1986)2.


En France, quatre indices biocénotiques basés sur la bioindication sont utilisés en routine3  :

  • Un indice basé sur les poissons ;
  • Un indice basé sur les macrophytes (les plantes aquatiques qui sont visibles à l’œil nue) ;
  • Un indice basé sur les diatomées (il s’agit d’algues microscopiques unicellulaires. Elles présentent une enveloppe externe siliceuse (ce qui permet de les déterminer (savoir de quelle espèce il s’agit))
  • Un indice sur les macro-invertébrés benthiques (il s’agit des invertébrés qui vivent sur le fond des rivières)


Dans cette expérience, nous allons essayer de comprendre

  1. Les conséquences des perturbations sur les communautés ;
  2. Comment sont construits ces indices biologiques.


Lors de cette expérience, nous allons utiliser le terme « communauté » dans le sens qu’il porte en écologie :

« En Écologie, une communauté est un ensemble d’organismes appartenant à des populations d’espèces différentes constituant un réseau de relations. » (Sources : Wikipédia).


Ici le terme communauté correspond à l’ensemble des macro-invertébrés qui vivent au même endroit, dans la même station.


Nota : Le terme Écologie fait ici référence à la Science qui étudie les relations des êtres vivants entre-eux et avec le milieu dans lequel ils vivent et qui est rattaché à la grande famille des Sciences de la Biologie.


Attention : Cette expérience est faite dans un but pédagogique et est destinée au grand public. Elle n’est en aucun cas une retranscription fidèle de la réalité du fonctionnement des écosystèmes.


Il a été choisi d’ignorer délibérément des facteurs très importants d’influence sur les communautés, comme :

  • L’influence des hydroécorégions (Zone homogène du point de vue de la géologie, du relief et du climat ; Sources : data.eaufrance.fr) ;
  • La diversité en habitat (présence et abondance des végétaux, vitesse du courant diversifiée, plusieurs zones de profondeurs différentes…) des cours d’eau ;
  • Le fait que naturellement les paramètres du milieu évoluent de l’amont vers l’aval et avec eux les communautés, même en l’absence de perturbation d’origine anthropique. Cela correspond au rang du cours d’eau. Celui-ci se réfère à la progression du cours d’eau de l’amont vers l’aval. Les cours d’eau à la source reçoivent le numéro 1, puis les affluents immédiats de ce cours d’eau, le numéro et ainsi de suite.
  • Fichiers

Étape 1 - Imprimer et découper les vignettes illustratives 1/2

Découper ensuite les différents éléments :

Les illustrations des stations avec :

  • Une illustration pour la station sans perturbation d’origine anthropique (humaine) ;
  • Une illustration de station avec une perturbation chimique d’origine anthropique de type matière organique (voir plus loin pour plus de détail) ;
  • Une illustration de station avec une perturbation morphologique d’origine anthropique (voir plus loin pour plus de détail).

Les illustrations des résultats de prélèvements de macro-invertébrés avec :

  • La station de référence ;
  • La station « Biocides » ;


Suite étape 2.

Étape 2 - Imprimer et découper les vignettes illustratives 2/2

Imprimer et découper plusieurs exemplaires de chaque résultat de prélèvements sans l’illustration du type de station.

  • La station de référence ;
  • La station « Biocides » ;
  • La station « Matières Organiques » ;
  • La station « Morphologies »

Étape 3 - Dessine-moi une rivière !

Lors de cette étape, faire dessiner une rivière aux participant-e-s.


Cette étape peut-être développer autant que vous voulez.


Pour cela, utiliser un grand morceau de carton ou une grande feuille de papier. Mettre à disposition des participant-e-s des fournitures de bureau (crayon de couleur, feutre, feuilles supplémentaires, ciseaux, scotch…).


Idéalement, il faudrait que figure sur le schéma les éléments principaux d’un bassin versant :

  • la rivière collectrice ;
  • différents affluents (idéalement un ou deux) ;
  • la mer ;
  • Rajouter différents éléments du paysage :
    • Ville ;
    • Forêt ;
    • Champs ;
    • Prairie ;
    • Forêts ;

Pour réaliser cette étape, il est possible de se rendre localement sur une hauteur qui donne une vue sur une rivière, de la longer lors d’une sortie terrain afin de noter les éléments du paysage qui s’enchaînent le long de celle-ci ou de réaliser des étapes de photo interprétation.




Étape 4 - Les perturbations

Faire émerger par la discussion les différentes perturbations liées aux différents éléments du décor.


Les perturbations les plus courantes sont :

  • Les perturbations chimiques de type biocides [Correspondent au jeton avec le pulvérisateur] : un biocide est un produit dont le but est de tuer une catégorie d’être-vivant (les herbicides tuent les plantes, les insecticides tuent les insectes, les fongicides tuent les champignons, les rodenticides tuent les petits mammifères comme les souris…). Les perturbations de ce type les plus courantes sont d’origines agricoles. Les produits utilisés en agriculture finissent en partie dans les cours d’eau. Il s’agit aujourd’hui du facteur majeur de dégradation des cours d’eau.
  • Les perturbations chimiques de type organique [Correspondent au jeton avec le fumier et la fourche] : les perturbations de ce type viennent de différentes sources : les évacuations individuelles des maisons (rejets des égouts directement dans la rivière), les évacuations collectives (type station d’épuration) et les rejets d’origine agricole. Les premières disparaissant et les deuxièmes s’améliorant, c’est encore l’origine agricole qui est majoritaire pour ce type de pollution.
  • Les autres types de perturbations physico-chimiques : il existe d’autre types de perturbations de types chimiques. Il peut s’agir de pollution d’origine industrielle actuelle ou ancienne (il reste de nombreux produits chimiques prisonniers des sédiments dans les barrages par exemple), des pollutions dues aux médicaments, des pollutions dues au salage des routes en hiver, des pollutions thermiques dues au refroidissement des centrales nucléaires, etc.
  • Les perturbations de type morphologique [Correspondent au jeton avec le tractopelle] : Il s’agit de toutes les perturbations qui viennent modifier le cours naturel de la rivière. Il en existe de nombreuses sortes (calibrage, rectification, sur-creusement, canalisation, déplacement du lit mineur, chenalisation (creusement d’un chenal navigable…) ou encore les barrages. Ce type de perturbation est très courant.


Étape 5 - Introduire la notion de station de référence

Par contraste avec les différentes perturbations présentées ci-dessus, introduire la notion de station de référence.


Pour cela, il est nécessaire de définir la notion de station.

« Endroit où l’on effectue des observations scientifiques ; installations qui y sont aménagées. » (Sources, Dictionnaire Le Robert).


Une station de référence est une station (donc un endroit où l’on effectue des observations scientifiques) qui servirait à comparer les effets des perturbations énoncées à l’étape 4.


Il s’agit de stations sur lesquels s’exerce le moins de pressions humaines possible (voir plus loin « mise en garde ») ne s’appliquent. Même si dans les faits, ce type de station dites « de référence » sont théoriques, il convient ici de sélectionner des endroits les plus éloignés possible des perturbations.

Déposer sur le plan un ou plusieurs jetons « station de référence » sur le plan. Pour cela :

Privilégier des têtes de cours d’eau (ou amont) situés à proximité de forêts ou de prairies. Elles doivent être le plus possible éloignées des zones urbaines, des champs de labours et le cours d’eau ne doit pas avoir subi de perturbation morphologique.




Étape 6 - Étape Optionnelle – Détermination de Macroinvertebré

Avant de passer à la suite de l’expérience, il convient de présenter les êtres-vivants sur lesquels cette fiche est basée. Il s’agit des macro-invertébrés benthiques d’eau douce.

Il s’agit d’invertébrés, donc d’êtres vivants sans squelette qui sont visibles à l’œil nue (macroscopique). Ceux-ci vivent à proximité du fond de la rivière (benthique).

L’idéal pour introduire cette catégorie d’être vivant est de réaliser au préalable l’expérience « Détermination de macro-invertébrés »




Étape 7 - Perturbations et échantillonage

Placer à côté du schéma de la rivière les différentes perturbations avec leurs jetons.

  • Perturbation chimique de type Biocide ;
  • Perturbation chimique de type Organique ;
  • Perturbation de type Morphologique.

Afficher les différents résultats d’échantillonnages sur le schéma, sans les jetons, pour les différentes stations :

  • Station de référence ;
  • Station « biocide » ;
  • Station « Matière organique » ;
  • Station « Morphologie ».


Les différents paramètres sont les suivants :

Dans la boite de pétris de gauche est affiché la diversité en espèce. Pour cela le symbole représentant les organismes est coloré selon un gradient de couleur :

  • Les organismes sont colorés en rouge lorsque qu’on trouve peu d’espèces de ce groupe dans la station. On parle alors de station, peu diversifiée ;
  • Les organismes sont colorés en orange lorsque qu’on trouve quelques espèces de ce groupe dans la station. On parle alors de station moyennement diversifiée ;
  • Les organismes sont colorés en vert lorsque on trouve beaucoup d’espèces de groupe dans la station. On parle alors de station diversifiée.


Dans la boite de pétris de droite est affichée l’abondance en individu pour chaque groupe.

Plus le nombre d’individus pour chaque groupe est important, plus le nombre de symbole de chaque groupe est important.

Ensuite, pour chaque station est disponible quatre symboles d’organisme différents :


Groupe des Éphémères – Trichoptères – Plécoptères : Il s’agit d’un groupe très sensible ou « polluo-sensible ». La plupart des espèces de ce groupe ont besoin d’une eau de bonne qualité, avec peu de pollution, une bonne oxygénation de l’eau et de la matière organique présente sans excès.


Groupe des Diptères : Il s’agit d’un groupe moyennement à peu sensible « polluo-résistante ». La plupart des espèces de ce groupe supportent une mauvaise qualité de l’eau avec parfois une concentration importante en polluants, une oxygénation faible et une concentration importante en matière organique.


Groupe des mollusques et crustacés : Il s’agit de groupe moyennement sensible à la pollution. Ces espèces vont pouvoir vivre dans des eaux avec des paramètres moyens de qualité de l’eau.


Ce dernier groupe regroupe les espèces qui ne rentrent pas dans les trois groupes précédents. Il regroupe des espèces très différentes et ne rend compte que de la diversité et de l’abondance dans le milieu.

Idéalement, illustrer les exemples avec des images d’exemples locaux ou trouvées sur internet : Pulvérisation à proximité d’un cours d’eau, écoulement de lisier dans un cours d’eau, etc.

Étape 8 -


Dernière modification 13/03/2024 par user:Nathanaël Latour.

Commentaires

Draft