Différences entre les pages « Group:S'adapter au changement climatique en bord de mer » et « S'initier aux sciences participatives à la campagne »

 
 
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{{Group Details
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{{Tuto Details
|group-logo=Group-S_adapter_au_changement_global_en_bord_de_mer_footprint-1601317128hL9-PublicDomain-red.jpg
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|Licences=Attribution (CC-BY)
|group-description=Réchauffement climatique, montée du niveau des mers et des océans, tempêtes et inondations plus fréquents... Le changement global s'illustre par des conséquences multiples, et certaines touchent plus particulièrement les régions côtières. Ce parcours s'articule autour de trois chapitres et objectifs : comprendre, mesurer, proposer.  
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|Description=Une activité pour découvrir et s'entraîner aux sciences participatives, en s'inspirant du programme Spipoll (MNHN), consacré aux insectes pollinisateurs.
Vous y trouverez : des expériences simples pour mieux comprendre les origines et les mécanismes de quelques-unes des menaces qui pèsent sur le littoral ; des activités concrètes et ludiques pour observer, mesurer, étudier les effets du changement global sur les côtes à la manière des scientifiques ;
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|Disciplines scientifiques=Life Sciences
des jeux et des défis pour imaginer, tester et proposer des solutions pour apprendre à s'adapter aux changements.
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|Difficulty=Technical
|GroupAge=A partir de 7 ans
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|Duration=30
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|Duration-type=minute(s)
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|Tags=biodiversité, sciences participatives, pollinisateurs, Environnement
 
}}
 
}}
{{Group Tabs
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{{Introduction
|group-long-description=Ce parcours propose une exploration du thème du changement climatique et de l'adaptation au changement climatique tournés vers la mer, les régions côtières et le littoral.
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|Introduction=Peut-on aider les scientifiques à étudier la biodiversité, sans forcément être un.e spécialiste ? Oui ! Grâce aux sciences participatives ! Cette fiche adaptée à un environnement à la campagne propose une initiation aux sciences participatives inspirée du programme « Spipoll », du Museum National d’Histoire Naturelle, qui étudie les pollinisateurs. Elle offre une alternative aux groupes qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas  utiliser internet pour identifier les espèces en ligne durant ou après leur sortie de terrain.
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{{Tuto Step
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|Step_Title=Réunir le matériel
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|Step_Content=*un paysage de campagne sauvage ou un parc avec une végétation abondante
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*une feuille de comptage de pollinisateurs, à télécharger [https://www.wikidebrouillard.org/images/7/7e/S_initier_aux_sciences_participatives_la_campagne_Feuille_de_comptage_especes.pdf ici] et à imprimer
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*les fiches d’identification des grands groupes de pollinisateurs définis par Spipoll, à télécharger [https://www.wikidebrouillard.org/images/4/47/S_initier_aux_sciences_participatives_la_campagne_Spipoll_ecran_identification_insectes.pdf ici] et à imprimer
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*des fiches d'identification complémentaires pour certains groupes à télécharger ici  pour les [https://www.wikidebrouillard.org/images/0/04/S_initier_aux_sciences_participatives_la_campagne_Les_hymenopeteres.png hyménoptères], les [https://www.wikidebrouillard.org/images/d/d7/S_initier_aux_sciences_participatives_la_campagne_Papillons_-NOE_fiche_identification.pdf papillons communs] et [https://www.wikidebrouillard.org/images/3/3a/S_initier_aux_sciences_participatives_la_campagne_Papillons-NOE_fichecomplem-identification.pdf papillons moins communs] , et à imprimer
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*des feuilles de papier
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*des crayons
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*une montre ou un chronomètre
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*option : un appareil photo
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{{Tuto Step
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|Step_Title=Réaliser les observations de terrain
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|Step_Content=<br />
  
Il regroupe des activités variées : expériences ludiques, jeux de rôles, recueil de propositions, débats animés... qui peuvent être abordées de façon simple avec les plus jeunes, et plus approfondies avec des enfants de cycle 3, des adolescents ou des adultes.
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*Répartir les participants en groupes de 2 ou 3
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*Distribuer à chaque groupe une feuille de comptage, du papier, des crayons, et un exemplaire de chaque fiche d'identification
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*Observer le paysage pendant quelques minutes et repérer des zones qui attirent les insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons, papillons…)
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*Poster chaque petit groupe devant un carré imaginaire de 1 mètre sur 1 mètre dans ces zones fréquentées par les pollinisateurs.
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*Pour chaque groupe, observer le carré choisi pendant 10 minutes
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*Dessiner ou photographier l’ensemble du carré et les principales plantes que l’on y trouve et sur lesquelles se posent les pollinisateurs (il est conseillé de confier la mission de « dessinateur » à une seule personne du groupe, les autres seront « observateurs »),
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*A l’aide des fiches d’identification, identifier chaque pollinisateur présent dans le carré ou arrivant dans le carré d’observation : quand cela est possible, identifier l’espèce (par exemple : « abeille domestique », « papillon vulcain »), sinon, essayer d’identifier le grand groupe auquel appartient le pollinisateur (exemple : « bourdon », ou « syrphe »), ou noter son allure générale selon les catégories du programme Spipoll (« Allure de papillon », « Allure de coléoptère »...), et inscrire le numéro de la photo ressemblant le plus à l’animal observé.
 +
*A chaque pollinisateur observé, compléter la fiche de comptage : inscrire dans une ligne le groupe ou l’espèce de pollinisateur observé (par exemple « Allure de mouche », « abeille domestique » ou « papillon blanc ») puis tracer un bâton dans la même ligne. A chaque pollinisateur de même allure observé, rajouter un bâton dans la même ligne. A chaque pollinisateur différent observé, commencer une nouvelle ligne en inscrivant le groupe ou l’espèce identifiée puis tracer au fur et à mesure de l’observation les bâtons correspondant aux nombre d’animaux identiques observés.
 +
*Si l’on utilise un appareil photo, essayer de photographier chaque espèce différente observée, sans oublier de noter sur sa feuille le numéro de chaque photo en face des lignes de comptage des animaux. Sans appareil photo, il est utile de dessiner les pollinisateurs observés, ou d’inscrire des informations importantes permettant de les identifier : quatre ailes, jaune à rayures noires, tête rouge, environ 3 centimètres de long… etc...
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}}
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{{Tuto Step
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|Step_Title=Recueillir et comparer les observations
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|Step_Content=Chaque équipe
  
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* présente le nombre et la nature des espèces (ou groupes) de pollinisateurs observés
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* indique le nombre d'individus de chaque espèce (ou groupes) comptés
 +
* expose les dessins des plantes et animaux ou les photos réalisés pendant la durée d'observation
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}}
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{{Notes
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|Observations=En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe et comparer les observations :
  
Il est possible de réaliser un parcours complet, ou seulement certaines parties, selon le temps et le matériel disponible, l'âge des publics visés etc...
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- Combien de groupes ou d’espèces différentes de pollinisateurs ont été observés ?
  
*L'introduction, commune aux trois parcours "Adaptation", permet de comprendre à l'aide de quelques expériences certaines bases et principaux enjeux du changement global en milieu côtier.
+
- Combien d’individus au total sont venus dans chaque zone d’observation pendant les 10 minutes ?
*Le chapitre "Exploration" se divise en 3 parties, qui peuvent être proposées les unes à la suite des autres ou réalisées indépendamment, du moment que le thème fait l'objet d'une introduction le visionnage d'une vidéo, une visite de site, une entrevue avec un expert ou autre activité préparatoire, qui peut être tout simplement une discussion avec les participants autour d'une actualité ou de leur ressenti sur le changement climatique.
 
  
==='''1) Introduction : Le réchauffement climatique, l'adaptation : qu'est-ce que c'est ?'''===
+
- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes zones d’observation (quelles plantes présentes, une zone attire-t-elle plus de pollinisateurs que les autres, les espèces observées sont-elles les mêmes etc) ?
''N.B : cette introduction est commune aux trois parcours du thème "Adaptation" : "S'adapter au changement climatique à la campagne", "S'adapter au changement climatique en ville" et "S'adapter au changement climatique en  bord de mer".''
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|Avertissement=Il est difficile d'observer des pollinisateurs en hiver, ou lorsque le temps est pluvieux ou qu'il y a beaucoup de vent. Privilégier le printemps ou l'été et une météo clémente pour réaliser cette activité.
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|Explanations=Les observations mettent en évidence les zones et les plantes qui attirent de nombreux pollinisateurs, les groupes ou espèces de pollinisateurs qui viennent le plus souvent se nourrir dans la zone étudiée, et lesquels sont les plus nombreux.
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|Deepen=Les programmes de sciences participatives aident les scientifiques et les associations de protection de la biodiversité à collecter un grand nombre d’informations qui leur permettent d’étudier les espèces vivantes et leurs relations avec leur milieu : les écosystèmes.
  
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Par exemple, ce type d’observations permet d’évaluer la diversité spécifique des pollinisateurs sur une petite zone, c’est à dire le nombre d’espèces de pollinisateurs différentes que l’on peut trouver en moyenne par mètre carré sur ce secteur. Lorsque la diversité spécifique est élevée, cela signifie que les plantes présentes dans ce carré fournissent suffisamment de nourriture pour accueillir des pollinisateurs nombreux et différents. Le comptage du nombre d’animaux de chaque espèce observée s’appelle l’abondance. On peut parfois observer un faible nombre d’espèces mais de nombreux individus d’une même espèce dans un secteur d’étude. Cela peut s’expliquer par exemple par la présence d’une plante qui attire surtout une espèce en particulier. La destruction de cette plante, sa protection ou sa multiplication, seront alors susceptibles alors d’avoir des conséquences très importantes sur les populations de cette espèce dans ce secteur.
  
Le réchauffement climatique, ou "changement climatique" fait partie d'un phénomène que l'on appelle le "changement global". Il se traduit par une augmentation de la température moyenne de la planète, qui devrait atteindre 1 à plus de 5 degrés d'ici 2100 selon les scientifiques du GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat).
 
  
Ce phénomène s'explique principalement par un renforcement de l''''effet de serre''' causé par certains gaz libérés en très grandes quantités dans l'atmosphère par les activités humaines, principalement les industries et les transports qui utilisent des énergies combustibles fossiles (pétrole, charbon et gaz naturel, sources de CO<sub>2</sub>), ainsi que l'agriculture intensive (source de méthane, CH<sub>4</sub>).
+
N.B : Si des photos de pollinisateurs ont été prises, essayer d'identifier les espèces observées grâce aux fiches d'identification ou sur internet sur le site [[www.spipoll.org]]
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|Applications=Les organismes vivants sont souvent difficiles à étudier pour les scientifiques et les associations de protection et d’étude de la nature, car ils ne peuvent pas être partout !
  
  
'''L'effet de serre, kézako ?'''
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Grâce aux programmes de sciences participatives, tous les citoyens peuvent aider à étudier et suivre la biodiversité, même si l’on n’est pas un spécialiste. Ces programmes proposent d’observer, parfois de compter, quelques espèces d’animaux ou de plantes et de communiquer ses observations aux personnes qui étudient la biodiversité.
  
  
L'effet de serre est un phénomène naturel important pour la survie de la planète. Il permet d'avoir une température moyenne sur Terre de 15° C contre -18°C si cet effet n'existait pas. Les gaz à effet de serre sont naturellement peu abondants dans l’atmosphère mais du fait des activités humaines, la concentration de ces gaz s’est sensiblement modifiée (la concentration de CO<sub>2</sub> a augmenté de 30% depuis une centaine d’années).
+
Les informations collectées grâce à ces programmes aident à comprendre comment les animaux ou les plantes vivent, si certaines espèces ont tendance à devenir moins abondantes (exemple des abeilles et autres pollinisateurs en déclin), et de comprendre pourquoi (pollution, réchauffement, activités humaines qui perturbent parfois les espèces), ou si au contraire la biodiversité revient dans un endroit qui a été aménagé pour la faire revenir.
  
Cet excès de '''gaz à effet de serre''' (GES) provoque un dérèglement de cet effet de serre naturel, rendu plus intense (on parle d''''effet de serre additionnel'''), et donc une augmentation du réchauffement de la planète.
 
  
 +
Cette activité est inspirée du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle. Elle permet de s’exercer à pratiquer les sciences participatives en développant sa capacité d’observation, sa concentration, sa rigueur scientifique, et de s’organiser pour travailler en petites équipes. Il sera alors plus facile aux participants de participer à un programme de sciences participatives.
 +
|Related=*[[S'initier aux sciences participatives sur le littoral]]
 +
*[[Fleurs et insectes pollinisateurs]]
 +
*[[Un coup de pouce pour la biodiversité]]
 +
**<nowiki>https://www.wikidebrouillard.org/wiki/Biodiversit%C3%A9_-_Diversit%C3%A9_des_esp%C3%A8ces_et_des_milieux</nowiki>
 +
**<nowiki>https://www.wikidebrouillard.org/wiki/Biodiversit%C3%A9_-_Diversit%C3%A9_des_individus</nowiki>
 +
**<br />
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|Objectives=* découvrir les sciences participatives
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* s’exercer à respecter un protocole de sciences participatives
 +
* répartir les tâches dans une équipe
 +
* découvrir les pollinisateurs
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* s’initier à l’identification d’espèces à l’aide de fiches d’identification
 +
|Animation=Il est intéressant de proposer cette expérience dans le cadre d’une animation sur le thème de la biodiversité. Des expériences, des observations et des jeux sur la pollinisation pourront permettre d’approfondir l’exploration et de mieux comprendre le rôle des pollinisateurs dans les écosystèmes.On pourra aussi se pencher sur les différentes menaces qui pèsent sur les pollinisateurs en France : réchauffement climatique, espèces introduites (telles que le frelon asiatique), pollution, en particulier par les pesticides, et les conséquences de la raréfaction des pollinisateurs sur l’agriculture ou la diversité des espèces.
  
Comment ça fonctionne ?
+
Cette activité a été adaptée du programme Spipoll, elle est particulièrement utile pour s’exercer avant de participer à un véritable programme de sciences participatives. Cette activité ne nécessite pas de matériel numérique ou complexe, et peut être réalisée dans un espace vert en ville ou à la campagne.
  
'''<u>Activité 1 : Expérience :</u> [[Tester l'effet de serre avec des glaçons]]'''
 
  
 
+
Après s’être initiés aux techniques de sciences participatives, il est intéressant de proposer au groupe de participer à Spipoll en suivant le protocole exact du programme, dont il existe une version spécialement conçue pour le jeune public et les scolaires. Pour cela il suffira d’équiper les participants d’appareils photos pour photographier les pollinisateurs sur une plante étudiée, et d’organiser après les observations de terrain un temps de travail sur ordinateur, pour que les équipes se connectent au site Spipoll et identifient les insectes photographiés sur le formulaire en ligne puis saisissent leurs données de comptage par espèce.
Pour aller plus loin, voir l'article "[https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/changement-climatique-rechauffement-climatique-13827/ Réchauffement climatique]" publié sur le site Futura Sciences.
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|Notes=Consulter le site du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle : https://www.spipoll.org/
 
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}}
 
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{{Tuto Status
'''Qu'est-ce que l'adaptation au changement climatique ?'''
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|Complete=Published
 
 
On distingue deux stratégies des populations humaines face au changement climatique : l'atténuation, qui consiste à mettre en oeuvre des actions pour limiter le phénomène et ses effets, et l'adaptation, qui consiste à modifier et ajuster le fonctionnement des sociétés humaines au changement climatique et à ses conséquences.
 
 
 
L'adaptation peut être en partie spontanée, et en partie volontaire et réfléchie. Elle a pour objectifs de rendre les populations moins vulnérables aux changements du climat et de l'environnement, de limiter les effets négatifs du phénomène et de profiter des certains de ses effets positifs.
 
 
 
Atténuation et Adaptation ne sont pas deux stratégies opposées mais complémentaires, et toutes deux sont indispensables. Les experts du GIEC s'accordent sur le fait qu'il ne sera pas possible d'annuler totalement les effets du changement climatique dans l'avenir, il est donc indispensable et urgent d'apprendre à s'adapter aux conditions actuelles et futures que le changement climatique dessine.
 
 
 
 
 
Cette notion d'adaptation s'inspire de l'adaptation, naturelle et involontaire, des êtres vivants à leur environnement.
 
 
 
 
 
'''Pour aller plus loin :'''
 
 
 
*voir l'article "[https://www.afd.fr/fr/actualites/ladaptation-au-changement-climatique-cest-quoi L'adaptation au changement climatique, c'est quoi ?]" de l'Agence Française de Développement (AFD)
 
*voir l'article "[https://www.ademe.fr/expertises/changement-climatique/quoi-parle-t/lattenuation-ladaptation l'atténuation et l'adaptation]" publié sur le site de l'ADEME (Agence de la transition écologique).
 
 
 
<br />'''Comment le vivant s'adapte-t-il ?'''
 
 
 
 
 
Les organismes vivants évoluent dans le temps par des modifications génétiques involontaires et incontrôlables, appelées '''mutations'''.
 
 
 
Lorsque les conditions de leur environnement se modifient, les mutations génétiques avantagent certaines espèces vivantes , qui grâce à elles vont plus facilement survivre et se reproduire dans ce nouveau milieu que d'autres espèces. On dit que ce espèces se sont adaptées (involontairement) à leur nouvel environnement.
 
 
 
Au contraire, d'autres espèces peuvent ne pas connaitre de mutations, ou subir des mutations qui les désavantagent face à ces nouvelles conditions de vie, elles peuvent alors régresser, voire disparaitre, car elles seront moins efficaces pour survivre et se reproduire de génération en génération. Ce processus est appelé '''sélection naturelle'''.
 
 
 
 
 
Une activité amusante permet de mieux comprendre l'adaptation et la sélection naturelle chez les êtres vivants :
 
 
 
'''<u>Activité 2: Jeu :</u>'''  [[jeu des phalènes]]
 
 
 
<br />
 
==='''2) Exploration'''===
 
 
 
 
 
'''<u>Activité 3 : Débat mouvant</u>'''
 
 
 
Le débat mouvant est un format d'animation qui demande aux participant.e.s de se prononcer comme étant "d'accord" ou "pas d'accord" avec des affirmations proposées par l'animateur.trice sur un thème. Il est utile pour faire un état des lieux des connaissances et des opinions d'un groupe, et peut également servir de lancement à des débats animés. Les phrases proposées peuvent être volontairement clivantes, exprimer des stéréotypes, des contre-vérités ou être ambiguës, selon les points que l'on souhaite explorer.
 
 
 
 
 
'''Les règles et le déroulement du débat mouvant  :'''
 
 
 
L'animateur.trice trace une ligne imaginaire (ou non !) au sol pour délimiter deux espaces. Il.Elle se place au centre et explique la consigne : pour chaque affirmation prononcée, chaque participant.e devra se placer d'un côté ou de l'autre de cette ligne selon qu'elle.il s'estime d'accord ou pas d'accord avec cette affirmation.
 
 
 
Il est possible de choisir si les participant.e.s ont le droit ou non de rester indécis, et dans ce cas de rester placé.e.s sur la ligne.
 
 
 
Idéalement, chaque participant doit réfléchir à un argument, un seul, le plus déterminant, qui motive son positionnement.
 
 
 
Une fois tout le monde positionné.e, l'animateur.trice peut donner la parole à des partisan.e.s des deux opinions, chacun.e présentera alors SON argument-phare.
 
 
 
Les autres participant.e.s ne doivent pas commenter, réagir ou répondre aux arguments formulés durant le jeu. Leur propre argument ne doit pas être une réponse personnelle directe à un.e autre participant.e.
 
 
 
 
 
Cependant les animateurs.trices peuvent choisir ponctuellement ou après le jeu d'ouvrir un débat dans lequel chacun pourra s'interroger, s'exprimer plus largement, répondre aux arguments formulés et développer plus amplement ses propres arguments.
 
 
 
 
 
 
 
'''Voir le guide très complet "Débat mouvant sur le climat" réalisé par le Réseau National d'Education à l'Environnement''', avec des propositions adaptées selon les âges des participant.e.s.{{#annotatedImageLight:Fichier:Debat mouvant sur le climat-ReseauNationalEducationEnvironnement.pdf|0=1px|hash=|jsondata=|mediaClass=Image|type=frameless|align=center|src=https://www.wikidebrouillard.org/images/6/68/Debat_mouvant_sur_le_climat-ReseauNationalEducationEnvironnement.pdf|href=./Fichier:Debat mouvant sur le climat-ReseauNationalEducationEnvironnement.pdf|resource=./Fichier:Debat mouvant sur le climat-ReseauNationalEducationEnvironnement.pdf|caption=Débat mouvant sur le climat-guide-consignes|size=1px}}
 
 
 
 
 
'''Quelques exemples de phrases pouvant être proposées :'''
 
 
 
'''Sur le changement climatique global :'''
 
 
 
- On ne peut rien faire contre le changement climatique
 
 
 
- Tous les humains sont égaux face au changement climatique
 
 
 
- Le changement climatique cause des catastrophes dans le monde
 
 
 
- Lutter contre les effets du changement climatique demande beaucoup d'argent
 
 
 
- Les citoyens ne peuvent pas agir seuls
 
 
 
- Les humains peuvent s'adapter au changement climatique
 
 
 
- Le climat va se réguler naturellement avec le temps
 
 
 
 
 
'''Sur le changement climatique et ses effets en zone côtière :'''
 
 
 
- Les humains ne pourront bientôt plus manger de poisson
 
 
 
- Il faut économiser l'eau chez soi pour limiter la montée du niveau des océans
 
 
 
- Le niveau des océans monte à cause de la fonte de la banquise
 
 
 
- Certains habitants des zones côtières ont dû fuir leur maison
 
 
 
- La pêche doit être interdite pour protéger le milieu marin
 
 
 
- A cause du changement climatique, les tempêtes et les inondations deviennent plus fréquentes
 
 
 
- Les activités qui polluent la mer ne sont pas suffisamment punies
 
 
 
- Il est possible de réduire les conséquences négatives des activités humaines sur le milieu marin
 
 
 
- Le tourisme détruit le milieu naturel en bord de mer
 
 
 
 
 
''Les phrases proposées ici ne sont que des exemples, le but est d'inviter à l'argumentation, ajoutez vos propres phrases !''
 
 
 
==='''Partie 1 : Comprendre'''===
 
==='''Comment le changement climatique agit-il sur la mer et les côtes ?'''===
 
 
 
 
 
'''Qu'est-ce qui provoque la montée du niveau des mers et des océans ?'''
 
 
 
 
 
'''<u>Activité 4 : Expérience :</u> [[La fonte des glaces - 2e méthode|Fonte des glaces]]'''
 
 
 
 
 
'''<u>Activité 5 : Expérience :</u> [[La dilatation des océans|Dilatation des océans]]'''
 
 
 
 
 
'''Pourquoi la fonte de la banquise accélère-t-elle le réchauffement climatique ?'''
 
 
 
'''<u>Activité 6 : Expérience :</u>''' '''[[Glace, albédo et réchauffement climatique]]''' 
 
 
 
 
 
'''Qu'est-ce que le risque de submersion ?''' '''Qu'est-ce que l'érosion ?''' 
 
 
 
A cause de la montée du niveau des mers et des océans, les zones côtières sont de plus en plus menacées par le risque de submersion, c'est à dire que de nombreuses régions de bord de mer de très faible altitude, risquent d'être recouvertes par la montée des eaux. De vastes zones littorales ont déjà été englouties à travers le monde ces dernières années, ce qui oblige des milliers d'habitants à fuir et à s'installer ailleurs.       
 
 
 
L'érosion est le phénomène d'usure des terres sous l'effet du vent, des pluies et de la mer. Elle est particulièrement marquée dans certaines régions côtières où elle peut causer l'effondrement de pans entiers de falaises, la disparition de dunes de sables et de la végétation littorale. Le changement climatique accélère l'érosion des côtes, car il provoque la montée du niveau des océans, et la multiplication des tempêtes, des inondations et des fortes pluies qui fragilisent les bords de mer.               
 
 
 
'''Pourquoi les plages sont-elles si menacées par l'érosion et la submersion ?''' 
 
 
 
Les plages de sables sont plus fragiles face à la mer, aux pluies et aux vents, le sable étant plus facilement emporté que les roches. Mais ce phénomène est encore plus important lorsque les dunes littorales sont dépourvues de végétation, très abîmée par exemple par le piétinement, la pollution ou le réchauffement climatique.       
 
 
 
'''<u>Activité 7 : Expérience :</u>''' '''[[Plantes au secours du sol et des dunes]]'''           
 
 
 
 
 
'''Pour aller plus loin :'''
 
 
 
Pour le milieu marin, le changement global ne se limite pas au réchauffement de la planète et à ses conséquences, telles que la montée du niveau des océans. Les activités humaines et la pollution de l'air par l'excès de CO<sub>2</sub>, causée principalement par l'utilisation des énergies fossiles, sont également responsables d'un autre phénomène lourd de conséquences pour les écosystèmes marins : l'acidification des mers et des océans .  
 
 
 
Pour explorer ce thème, voir l'expérience "[[Acidification des océans|L'acidification des océans]]" et le parcours [[Group:Mers et Océans : les effets du CO2|"Mers et océans : les effets du CO<sub>2</sub>"]] .
 
==='''Partie 2 : Mesurer'''===
 
==='''Comment observer l'impact du changement global sur le littoral ?'''===
 
 
 
 
 
'''La mer et les ressources marines, un bien commun ?'''
 
 
 
'''<u>Activité 8 :</u> [[Le jeu du vivier : la gestion d'un bien commun|Jeu du vivier]]'''
 
 
 
 
 
'''Les sciences participatives, quand les citoyens épaulent  les scientifiques'''
 
 
 
'''<u>Activité 9 :</u> [[S'initier aux sciences participatives sur le littoral]]'''
 
 
 
<br />
 
==='''Partie 3 : Proposer'''===
 
==='''Peut-on agir face au changement climatique ? Tous acteurs de l'adaptation !'''===
 
 
 
''N.B : les deux activités suivantes font partie du tronc commun aux trois parcours du thème "Adaptation".''
 
 
 
'''<u>Activité 10 : Jeu :</u> [[Un coup de pouce pour la biodiversité|Un coup de pouce à la biodiversité]]'''
 
 
 
 
 
'''<u>Activité 11 :</u> Des projets pour...'''
 
<br />
 
====='''Comment s'adapter au changement climatique en région côtière ?'''=====
 
====='''<u>Activité 12 :</u> Défis montée des eaux, tempête, érosion'''=====
 
 
 
 
 
'''<u>Activité 13 :</u> Imagine ton bord de mer'''
 
 
 
<br />
 
|GroupObjectif=* Comprendre et explorer la notion d'adaptation au changement climatique
 
* Expérimenter pour mieux comprendre les mécanismes et les enjeux de base du phénomène de réchauffement climatique
 
* Expérimenter pour constater les principaux effets de changement climatique sur la mer et les régions côtières
 
* Echanger et débattre des enjeux du changement climatique et de l'évolution des activités humaines
 
* Découvrir et appliquer des méthodes scientifiques d'étude et de suivi des espèces et des milieux littoraux pour mesurer l'impact du changement climatique
 
* Découvrir et comparer quelques pistes d'adaptation concrètes aux changements en milieu côtier
 
* Imaginer et proposer des actions pour s'adapter au changement climatique sur son territoire
 
 
}}
 
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Version du 3 novembre 2020 à 12:44

Auteur avatarMaud Milliet | Dernière modification 9/02/2021 par Maud M.

S initier aux sciences participatives la campagne pollinating-bee-1494518889O0p-DomainePublic.jpg

Introduction

Peut-on aider les scientifiques à étudier la biodiversité, sans forcément être un.e spécialiste ? Oui ! Grâce aux sciences participatives ! Cette fiche adaptée à un environnement à la campagne propose une initiation aux sciences participatives inspirée du programme « Spipoll », du Museum National d’Histoire Naturelle, qui étudie les pollinisateurs. Elle offre une alternative aux groupes qui ne peuvent pas ou ne souhaitent pas utiliser internet pour identifier les espèces en ligne durant ou après leur sortie de terrain.
  • Fichiers

Étape 1 - Réunir le matériel

  • un paysage de campagne sauvage ou un parc avec une végétation abondante
  • une feuille de comptage de pollinisateurs, à télécharger ici et à imprimer
  • les fiches d’identification des grands groupes de pollinisateurs définis par Spipoll, à télécharger ici et à imprimer
  • des fiches d'identification complémentaires pour certains groupes à télécharger ici pour les hyménoptères, les papillons communs et papillons moins communs , et à imprimer
  • des feuilles de papier
  • des crayons
  • une montre ou un chronomètre
  • option : un appareil photo

Étape 2 - Réaliser les observations de terrain


  • Répartir les participants en groupes de 2 ou 3
  • Distribuer à chaque groupe une feuille de comptage, du papier, des crayons, et un exemplaire de chaque fiche d'identification
  • Observer le paysage pendant quelques minutes et repérer des zones qui attirent les insectes pollinisateurs (abeilles, bourdons, papillons…)
  • Poster chaque petit groupe devant un carré imaginaire de 1 mètre sur 1 mètre dans ces zones fréquentées par les pollinisateurs.
  • Pour chaque groupe, observer le carré choisi pendant 10 minutes
  • Dessiner ou photographier l’ensemble du carré et les principales plantes que l’on y trouve et sur lesquelles se posent les pollinisateurs (il est conseillé de confier la mission de « dessinateur » à une seule personne du groupe, les autres seront « observateurs »),
  • A l’aide des fiches d’identification, identifier chaque pollinisateur présent dans le carré ou arrivant dans le carré d’observation : quand cela est possible, identifier l’espèce (par exemple : « abeille domestique », « papillon vulcain »), sinon, essayer d’identifier le grand groupe auquel appartient le pollinisateur (exemple : « bourdon », ou « syrphe »), ou noter son allure générale selon les catégories du programme Spipoll (« Allure de papillon », « Allure de coléoptère »...), et inscrire le numéro de la photo ressemblant le plus à l’animal observé.
  • A chaque pollinisateur observé, compléter la fiche de comptage : inscrire dans une ligne le groupe ou l’espèce de pollinisateur observé (par exemple « Allure de mouche », « abeille domestique » ou « papillon blanc ») puis tracer un bâton dans la même ligne. A chaque pollinisateur de même allure observé, rajouter un bâton dans la même ligne. A chaque pollinisateur différent observé, commencer une nouvelle ligne en inscrivant le groupe ou l’espèce identifiée puis tracer au fur et à mesure de l’observation les bâtons correspondant aux nombre d’animaux identiques observés.
  • Si l’on utilise un appareil photo, essayer de photographier chaque espèce différente observée, sans oublier de noter sur sa feuille le numéro de chaque photo en face des lignes de comptage des animaux. Sans appareil photo, il est utile de dessiner les pollinisateurs observés, ou d’inscrire des informations importantes permettant de les identifier : quatre ailes, jaune à rayures noires, tête rouge, environ 3 centimètres de long… etc...

Étape 3 - Recueillir et comparer les observations

Chaque équipe

  • présente le nombre et la nature des espèces (ou groupes) de pollinisateurs observés
  • indique le nombre d'individus de chaque espèce (ou groupes) comptés
  • expose les dessins des plantes et animaux ou les photos réalisés pendant la durée d'observation

Comment ça marche ?

Observations : que voit-on ?

En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe et comparer les observations :

- Combien de groupes ou d’espèces différentes de pollinisateurs ont été observés ?

- Combien d’individus au total sont venus dans chaque zone d’observation pendant les 10 minutes ?

- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes zones d’observation (quelles plantes présentes, une zone attire-t-elle plus de pollinisateurs que les autres, les espèces observées sont-elles les mêmes etc) ?

Mise en garde : qu'est-ce qui pourrait faire rater l'expérience ?

Il est difficile d'observer des pollinisateurs en hiver, ou lorsque le temps est pluvieux ou qu'il y a beaucoup de vent. Privilégier le printemps ou l'été et une météo clémente pour réaliser cette activité.

Explications

Les observations mettent en évidence les zones et les plantes qui attirent de nombreux pollinisateurs, les groupes ou espèces de pollinisateurs qui viennent le plus souvent se nourrir dans la zone étudiée, et lesquels sont les plus nombreux.

Plus d'explications

Les programmes de sciences participatives aident les scientifiques et les associations de protection de la biodiversité à collecter un grand nombre d’informations qui leur permettent d’étudier les espèces vivantes et leurs relations avec leur milieu : les écosystèmes.

Par exemple, ce type d’observations permet d’évaluer la diversité spécifique des pollinisateurs sur une petite zone, c’est à dire le nombre d’espèces de pollinisateurs différentes que l’on peut trouver en moyenne par mètre carré sur ce secteur. Lorsque la diversité spécifique est élevée, cela signifie que les plantes présentes dans ce carré fournissent suffisamment de nourriture pour accueillir des pollinisateurs nombreux et différents. Le comptage du nombre d’animaux de chaque espèce observée s’appelle l’abondance. On peut parfois observer un faible nombre d’espèces mais de nombreux individus d’une même espèce dans un secteur d’étude. Cela peut s’expliquer par exemple par la présence d’une plante qui attire surtout une espèce en particulier. La destruction de cette plante, sa protection ou sa multiplication, seront alors susceptibles alors d’avoir des conséquences très importantes sur les populations de cette espèce dans ce secteur.


N.B : Si des photos de pollinisateurs ont été prises, essayer d'identifier les espèces observées grâce aux fiches d'identification ou sur internet sur le site www.spipoll.org

Applications : dans la vie de tous les jours

Les organismes vivants sont souvent difficiles à étudier pour les scientifiques et les associations de protection et d’étude de la nature, car ils ne peuvent pas être partout !


Grâce aux programmes de sciences participatives, tous les citoyens peuvent aider à étudier et suivre la biodiversité, même si l’on n’est pas un spécialiste. Ces programmes proposent d’observer, parfois de compter, quelques espèces d’animaux ou de plantes et de communiquer ses observations aux personnes qui étudient la biodiversité.


Les informations collectées grâce à ces programmes aident à comprendre comment les animaux ou les plantes vivent, si certaines espèces ont tendance à devenir moins abondantes (exemple des abeilles et autres pollinisateurs en déclin), et de comprendre pourquoi (pollution, réchauffement, activités humaines qui perturbent parfois les espèces), ou si au contraire la biodiversité revient dans un endroit qui a été aménagé pour la faire revenir.


Cette activité est inspirée du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle. Elle permet de s’exercer à pratiquer les sciences participatives en développant sa capacité d’observation, sa concentration, sa rigueur scientifique, et de s’organiser pour travailler en petites équipes. Il sera alors plus facile aux participants de participer à un programme de sciences participatives.

Vous aimerez aussi

Éléments pédagogiques

Objectifs pédagogiques

  • découvrir les sciences participatives
  • s’exercer à respecter un protocole de sciences participatives
  • répartir les tâches dans une équipe
  • découvrir les pollinisateurs
  • s’initier à l’identification d’espèces à l’aide de fiches d’identification

Pistes pour animer l'expérience

Il est intéressant de proposer cette expérience dans le cadre d’une animation sur le thème de la biodiversité. Des expériences, des observations et des jeux sur la pollinisation pourront permettre d’approfondir l’exploration et de mieux comprendre le rôle des pollinisateurs dans les écosystèmes.On pourra aussi se pencher sur les différentes menaces qui pèsent sur les pollinisateurs en France : réchauffement climatique, espèces introduites (telles que le frelon asiatique), pollution, en particulier par les pesticides, et les conséquences de la raréfaction des pollinisateurs sur l’agriculture ou la diversité des espèces.

Cette activité a été adaptée du programme Spipoll, elle est particulièrement utile pour s’exercer avant de participer à un véritable programme de sciences participatives. Cette activité ne nécessite pas de matériel numérique ou complexe, et peut être réalisée dans un espace vert en ville ou à la campagne.


Après s’être initiés aux techniques de sciences participatives, il est intéressant de proposer au groupe de participer à Spipoll en suivant le protocole exact du programme, dont il existe une version spécialement conçue pour le jeune public et les scolaires. Pour cela il suffira d’équiper les participants d’appareils photos pour photographier les pollinisateurs sur une plante étudiée, et d’organiser après les observations de terrain un temps de travail sur ordinateur, pour que les équipes se connectent au site Spipoll et identifient les insectes photographiés sur le formulaire en ligne puis saisissent leurs données de comptage par espèce.

Sources et ressources

Consulter le site du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle  : https://www.spipoll.org/

Dernière modification 9/02/2021 par user:Maud M..

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