Différences entre les pages « Concurrents ou associés dans le milieu marin » et « Aspirateur à bestioles »

 
 
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{{Tuto Details
 
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|Main_Picture=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_pr_sentation.png
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|Main_Picture=Aspirateur___bestioles_carabe_c_Jardibiodiv.jpg
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
|Description=Dans un même lieu de vie, toutes les espèces sont liées entre elles. Ces liens sont de différentes natures (prédation, compétition, coopération…) et ils sont plus ou moins vitaux. La biodiversité, tissu vivant de la planète, est constituée de toutes les espèces et des différentes relations qui les unissent. Comment les espèces sont-elles liées ? Que se passe-t-il si certaines d'entre elles sont fragilisées ou disparaissent ?
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|Description=Qui sont les petits animaux du sol ? L’aspirateur à insectes permet d’observer de petits animaux qui vivent sur le sol, sans les blesser ! C’est un des protocoles scientifiques utilisés par le programme de sciences participatives JardiBiodiv. Créé en 2017, JardiBiodiv est un observatoire participatif de la biodiversité du sol, dont l’objectif est de faire avancer la science tout en sensibilisant les participant.e.s sur la petite faune du sol, largement méconnue. La participation active des citoyens et citoyennes de tout âge permet de récolter des données qui sont récupérées et traitées par des chercheurs. Ils peuvent ainsi évaluer les pressions sur la biodiversité de nos sols et mieux comprendre l’état de cette biodiversité des sols qui joue un rôle fondamental pour le fonctionnement et la vie des sols et des jardins.
 
|Disciplines scientifiques=Life Sciences
 
|Disciplines scientifiques=Life Sciences
 
|Difficulty=Technical
 
|Difficulty=Technical
|Duration=30
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|Duration=40
 
|Duration-type=minute(s)
 
|Duration-type=minute(s)
|Tags=océan, mer, interactions, espèces marines, réseau trophique, chaîne alimentaire, biodiversité, acidification des océans
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|Tags=biodiversité, insectes, observation, sol, faune du sol, animaux
 
}}
 
}}
 
{{Introduction
 
{{Introduction
|Introduction=En milieu marin, qui mange qui ? Découvre le réseau trophique (= plusieurs chaînes alimentaires associées) des récifs coralliens de l'île de la Réunion et ce qui se passe si les espèces à coquille sont menacées.
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|Introduction=Facile à mettre en place, la chasse à vue par aspirateur à insectes est un protocole facile à mettre en place pour te permettre de capturer, sans les tuer, quelques petits animaux qui vivent à la surface de ton sol. Tu pourras ensuite les compter pour les étudier et savoir à quels groupes d’organismes ils appartiennent, avant de les relâcher ! Il ne te restera plus qu’à transmettre aux chercheurs tes données pour qu’ils puissent mieux connaître la biodiversité du sol en France. C’est donc une expérience qui va t’enrichir et qui va aussi aider les chercheurs !  '''Voici comment réaliser un aspirateur à insectes efficace et sans danger pour la biodiversité !'''
 
}}
 
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{{Materials
 
{{Materials
 
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|Item=Annexes
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 +
|Item=Bocal en verre
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|Item=Ciseaux
 
|Item=Ciseaux
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 +
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|Tuto_Attachments={{Tuto Attachments
 
|Tuto_Attachments={{Tuto Attachments
|Attachment=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_16_cartes_organismes_marins.pdf
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|Attachment=Pi_ger_la_faune_du_sol_Cl_s_d_identification_de_la_petite_faune_du_sol.pdf
 
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}}
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
 
|Step_Title=Réunir le matériel
 
|Step_Title=Réunir le matériel
|Step_Content=Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience.
+
|Step_Content='''Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience :'''
  
- annexe “[https://cloud.debrouillonet.org/s/tryBrL7aHddpKk3 16 cartes organismes marins]”
+
* un tuyau PVC souple, d’aquarium ou de robinetterie (diamètre interne < 10 mm)
 +
* un petit bocal de 100 à 180 ml (en plastique) à bouchon à vis (''plus le contenant est petit, plus il sera facile d’aspirer la quantité d’air pour aspirer assez fort pour récupérer les organismes)''
 +
* de la gaze (compresse)
 +
* un élastique (ou du ruban adhésif)
 +
* de la pâte à modeler (ou pâte à fixer)
 +
* une paire de ciseaux (ou un cutter ou un couteau)
 +
* un clou et un marteau
  
- du papier
+
* une pince à épiler pour récupérer les animaux
 +
* plusieurs boîtes transparentes pour séparer les animaux et les observer
 +
* un appareil photo
 +
* une loupe
 +
* '''annexe “Clés d’identification de la petite faune du sol”'''
 +
* '''annexe « Tableau de capture »'''
 +
* '''annexe « Formulaire Jardibiodiv et les Petits deb »'''
 +
* la connexion au [http://ephytia.inra.fr/fr/P/165/jardibiodiv site Jardibiodiv]
  
- un crayon
+
'''Si tu as, tu peux utiliser aussi :'''
  
- des ciseaux
+
* une loupe binoculaire ou un microscope USB
 
+
* une boite loupe
 
+
* une imprimante
Si tu as, tu peux utiliser aussi :
 
 
 
- une imprimante couleur
 
|Step_Picture_00=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_20200422_160747.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Préparer l’expérience
+
|Step_Title=Mettre en place l'expérience
|Step_Content=- Découpe 16 rectangles dans du papier (tu peux plier une feuille en 4 pour avoir les 16 rectangles)
+
|Step_Content=''<u>'''Fabrique ton aspirateur à insectes :'''</u> ''
  
- Ouvre l’annexe “[https://cloud.debrouillonet.org/s/tryBrL7aHddpKk3 16 cartes organismes marins]” et pour chaque rectangle découpé, écris le nom d’un des organismes marins de l’annexe
+
* '''Perce le couvercle du bocal''' : sous la surveillance d'un adulte, à l'aide du marteau et du clou, perce 2 trous dans le couvercle. Il faut que les trous soient assez grands pour permettre d'y faire passer le tuyau, mais pas trop gros pour assurer l’étanchéité du dispositif
 +
* '''Coupe deux morceaux de tuyau''' avec les ciseaux : le premier d'environ 30 cm et le second d'environ 50 cm
 +
* '''Fixe un petit morceau de gaze''' avec l’élastique ou du ruban adhésif  sur une extrémité du petit tuyau, pour éviter d'avaler un insecte
 +
* '''Enfile chaque tuyau dans un trou''', en positionnant l’extrémité avec la gaze à l’intérieur du pot. Ils doivent dépasser de quelques centimètres à l'intérieur du bocal. Si les tuyaux n’adhèrent pas complètement au couvercle, utilise de la pâte à modeler comme joint pour rendre le système hermétique. Cela permettra que ton aspiration soit assez puissante pour attraper des insectes.
 +
* '''Referme le pot avec le couvercle''' équipé des 2 tuyaux.
  
- Si tu ne connais pas certaines espèces, découvre-les plus en détail dans l’annexe “Présentation des organismes marins”
+
<br />
  
 +
* Imprime les '''annexes « Tableau de capture »''' et '''« Formulaire Jardibiodiv et les Petits deb »'''. ''(facultatif)''
  
(Facultatif : si tu as une imprimante couleur, tu peux directement imprimer les cartes de l’annexe)
+
<br />
|Step_Picture_00=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_20200422_161215.jpg
 
|Step_Picture_01=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_20200422_161807.jpg
 
|Step_Picture_02=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_20200422_162123.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Réaliser la manipulation (partie 1 - chaînes alimentaires simples)
+
|Step_Title=Insère les tuyaux dans les trous du couvercle
|Step_Content='''Parmi les espèces suivantes, qui mange qui ? '''Reconstitue à l’aide des vignettes 6 petites chaînes alimentaires des récifs coralliens de l’île de la Réunion :
+
|Step_Content=Fixe chaque tuyau à un trou du couvercle.
  
# krill, baleine à bosse, phytoplancton
+
Ils doivent dépasser de quelques centimètres à l'intérieur du bocal.
# triton conque, oursin, algues
+
 
# phytoplancton, anémone, krill
+
Tu peux ajuster la taille des trous avec le bâton (ou le tournevis).
# oursin, coraux, triton conque
 
# zooplancton, mérou, phytoplancton, poisson-clown
 
# coraux, requin, poisson-papillon, mérou, zooplancton
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Réaliser la manipulation (partie 2 - réseau trophique)
+
|Step_Title=Bouche l'espace en trop avec la pâte à modeler
|Step_Content=- Maintenant que tu as découvert qui mange qui, ouvre l’annexe “[https://cloud.debrouillonet.org/s/AedYY7dD4dYpLBJ Réseau trophique - à compléter]”.
+
|Step_Content=Pour que ton aspiration soit assez puissante pour attraper des insectes, il faut que tu colmates le trou autour du tuyau avec la pâte à modeler.
 
 
- '''Recopie puis complète''' le réseau trophique des récifs coralliens de l'île de la Réunion en utilisant les 13 cartes à ta disposition. Pour l’instant, tu n’as pas besoin des cartes suivantes : “Humain”, “Lamproie” et “Rémora rayé”.
 
|Step_Picture_00=Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_R_seau_trophique_compl_ter.png
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Réaliser la manipulation (partie 3 - autres types d’interactions)
+
|Step_Title=Fixe le tissus ou le grillage sur le plus petit tuyau
|Step_Content=- Place sur le réseau trophique le rémora rayé sous le requin, et la lamproie sous la baleine à bosse et vérifie que tu as mis côte à côte l’anémone et le clown. Vérifie en cliquant [https://cloud.debrouillonet.org/s/LeXGAr5KLxnaKkK ici] que tu as placé les espèces au bon endroit.
+
|Step_Content=Pour éviter d'avaler un insecte, fixe avec l’élastique le morceau de tissu ou de grillage sur le bout du plus petit tuyau, à l'intérieur du bocal.
 
 
- Puis identifie les autres types d'interactions qui peuvent exister entre ces espèces. Sont-elles positives, négatives ou neutres ?
 
 
 
 
 
<u>Quelques définitions pour t’aider</u> :
 
 
 
'''Le commensalisme''' (+/0) est une relation dans laquelle une espèce tire profit de l’association des deux espèces (concernant la nourriture, l’abri, le transport...), alors que l’autre n’y trouve ni avantage ni inconvénient. (ex. mousse sur les troncs d’arbres).
 
 
 
'''Le parasitisme''' (+/-) est une relation dans laquelle un organisme (le parasite) tire profit d’un ou plusieurs hôtes, parfois entraînant leur mort (ex : ''Plasmodium falciparum'', parasite qui cause le paludisme chez l’Homme via le moustique).
 
 
 
'''Le mutualisme''' (+/+) est une association à bénéfices réciproques entre deux espèces qui peuvent néanmoins mener une vie indépendante (ex : les pollinisateurs et plantes à fleurs associées).
 
 
 
'''La symbiose''' (+/+) est une association le plus souvent à bénéfices réciproques entre deux espèces indissociables (ex : certaines bactéries dans les intestins des animaux).
 
 
 
<br />
 
 
 
#Le rémora rayé se nourrit des déchets non mangés par le requin. Il parcourt également de grandes distances sur son ventre et se protège ainsi contre ses prédateurs, ce qui ne dérange pas le requin. '''Quel est ce type d’interaction ?'''
 
#La lamproie s'attaque à la baleine en utilisant sa ventouse buccale pour se coller à sa peau. Ses dents peuvent râper la peau et pénétrer dans la chair pour se nourrir. '''De quel type d'interaction s’agit-il ?'''
 
#Le poisson-clown trouve dans l'anémone une protection contre les prédateurs et un lieu de ponte. Il nettoie les tentacules de l'anémone et la défend contre les attaques du poisson-papillon qui veut la dévorer. Il peut même servir d’appât pour attirer des proies vers l'anémone.  '''De quel type d'interaction s’agit-il ?'''
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Réaliser la manipulation (partie 4 - perturbation du réseau trophique)
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|Step_Title=Ferme le couvercle et part en chasse!
|Step_Content=Vérifie grâce au document “[https://cloud.debrouillonet.org/s/mR5RKLAafCENfeH Réseau trophique - réponse]” si tu as placé les espèces au bon endroit et bien défini leurs types d’interactions (identifiées en rouge sur le schéma).
+
|Step_Content=Pour aspirer une bestiole, il suffit ensuite de la viser d'assez près avec le tuyau le plus long, tout en aspirant avec la bouche par l'autre tuyau !
 
 
<br />
 
 
 
#Un milieu devenu trop acide fragilise le phytoplancton et les coraux. Si tu enlèves ces 2 cartes de ton réseau trophique, que se passe-t-il pour les autres espèces en interactions ?
 
#Selon toi, quelles interactions l’humain peut-il avoir avec ces différentes espèces ?
 
 
}}
 
}}
 
{{Notes
 
{{Notes
|Observations=#Les espèces forment un réseau, elles sont toutes liées entre elles, soit par des relations alimentaires (proie/prédateur) soit par d’autres types d’interactions (symbiose/mutualisme, parasitisme, commensalisme). Si une espèce du réseau trophique est fragilisée, c’est le réseau entier qui peut être impacté.
+
|Observations=C'est parti, on peut maintenant aspirer tout un tas de bestioles et les observer !
#L’humain joue ici un rôle important, pouvant apparaître comme un prédateur (pêche, collection…), comme un perturbateur (changement climatique, surconsommation des ressources…) mais aussi comme un protecteur du milieu (mise en place de réserves naturelles marines, protection des espèces…)
 
|Explanations=On observe que lorsqu'une espèce fragilisée est enlevée (coraux, plancton), une grande partie du réseau trophique est fragilisée elle aussi. En effet, la proximité des espèces dans un réseau trophique et la complexité des interactions entre les organismes vivants impliquent que la fragilisation ou la disparition d'une espèce peut avoir d'importants impacts en cascade sur l'ensemble du réseau.
 
  
 +
Tu peux te munir d'une loupe pour mieux en voir les détails et essayer de les identifier en cherchant sur Internet ou dans des livres. Hé oui, parmi ces petites bestioles, il n'y a pas que des insectes !
  
L'acidification des océans fragilise des espèces à squelette calcaire comme le plancton et le corail qui sont à la base d'écosystèmes fondamentaux dont dépend une grande partie de la biodiversité marine et dont on dépend également. Ainsi, premier maillon des réseaux trophiques marins, le plancton est à la base de la vie dans les océans. Quant aux récifs coralliens, ils ne recouvrent que 0,5% des fonds marins, mais environ un tiers des espèces marines s'y nourrit, s'y abrite ou s'y reproduit.
+
Penses bien à regarder le nombre de patte, si elle possède des antennes, des ailes...
|Applications=Le réseau trophique est indispensable à toute vie, dans les océans et sur Terre. Bien le connaître permet de comprendre comment fonctionne la vie sur Terre. C'est à partir de ce réseau que s'établissent les interactions entre les espèces animales, végétales et leur environnement, mais pas seulement. Il existe de nombreux types d'interactions dans le monde vivant - autres que la prédation - bénéfiques ou non pour les espèces concernées. C'est le cas du mutualisme (bénéfices réciproques entre deux espèces), de la symbiose (bénéfices réciproques et liens vitaux entre deux espèces), du commensalisme (bénéfices non réciproques, mais non nuisibles) et du parasitisme (bénéfices non réciproques et nuisibles).
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|Explanations=L'aspiration qu'on provoque avec sa bouche à travers le tuyau et le bocal est suffisamment puissante pour capturer de petits animaux dans le milieu naturel. Ils atterrissent dans le bocal sans être blessés, on peut alors les observer facilement à l’œil nu ou avec une loupe.  
  
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{{Dont|Attention à ne pas laisser longtemps les animaux capturés hors de leur habitat, et veiller à les relâcher à l'endroit où on les a trouvé !}}
  
La fragilisation des organismes marins à squelette calcaire pourrait modifier les écosystèmes marins et la disponibilité en ressource de poissons et de coquillages. Or aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes à travers le monde trouvent leur première source de protéines dans les espèces marines dont ils se nourrissent, tout comme différentes espèces terrestres (oiseaux...). De plus, de nombreux emplois et économies locales sont liés à la pêche et aux coquillages. L'acidification des océans pourrait donc toucher bien plus que les organismes marins. Sans parler du rôle fondamental du plancton comme principal fournisseur d'oxygène pour la planète et les êtres humains, mais aussi comme puits à carbone indispensable pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère !
 
|Related=[[Liquide qui change de couleur]]
 
  
[[Gonfler un ballon sans souffler]]
 
  
[[Oeuf qui ramollit]]
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|Deepen=Partir chercher et observer les bestioles de l'appartement ou les bestioles de la rue est passionnant ! C'est en capturant des êtres vivants que les scientifiques peuvent le mieux les étudier.
[[La planète bleue]]
 
 
 
[[Continent plastique]]
 
|Objectives=Découvrir les interactions entre différentes espèces marines, c'est-à-dire les relations de prédation, de coopération, de parasitisme... qui existent entre les espèces
 
 
 
Découvrir comment l'acidification des océans peut avoir un impact sur l'ensemble des organismes marins
 
|Animation=Jeu de rôle : mettre en place une chaîne alimentaire des récifs coralliens de l'île de la Réunion, puis identifier les autres types d'interactions qui existent entre espèces, en plus de celles de proie/prédateur. Pour cela, distribuer une photo d'espèce à chaque participant.
 
 
 
 
 
Chacun doit trouver sa place dans la chaîne alimentaire en se plaçant par rapport aux autres espèces :
 
 
 
- soit en lien avec son régime alimentaire (relation proie/prédateur) : mettre sa main sur l'épaule de l'espèce qui le mange ;
 
 
 
- soit en lien avec d'autres types d'interactions (symbiose/mutualisme, parasitisme, commensalisme) : reconstituer les couples en s'enlaçant par le coude
 
 
 
- Option : rajouter l'humain dans le réseau. Où intervient-il et comment ?
 
 
 
 
 
Faire ensuite s'asseoir le phytoplancton et les coraux pour simuler leur fragilisation dans un milieu devenu trop acide, tout en maintenant les participants liés les uns aux autres par les épaules et le coude. Observer alors ce qui se passe pour les autres espèces en interactions.
 
|Notes=Jeu “Qui mange qui ?” MNHN <u>https://www.jardindesplantesdeparis.fr/sites/jardindesplantes.fr/files/multimedia/qui_mange_qui/index.html</u>
 
 
 
AFPD - MNHN. Mallette "Biodiversité, comprendre pour mieux agir". Activité "Ça gaze trop fort dans l'océan"  <u>http://www.lespetitsdebrouillards.org/Media/prods/prod_2/</u>
 
 
 
NOAA. PMEL Carbon Program. What is Ocean Acidification ? <u>http://www.pmel.noaa.gov/co2/story/What+is+Ocean+Acidification%3F</u>
 
  
Vie Océane. Les poisson coralliens de La Réunion. <u>http://vieoceane.free.fr/index.html</u>
+
Pour bien comprendre le monde vivant, les scientifiques ont classé les êtres vivants. La classification la plus moderne et la plus juste d'un point de vue scientifique est la classification qui s'appelle "Classification Phylogénétique". C'est une classification qui classe les formes de vie selon ces règles :
  
OceanSemble. La chaîne alimentaire. <u>http://oceansemble.free.fr/index.php/content/view/69/75/</u>
+
*On range les espèces dans des "boîtes", les clades. Par exemple : les coléoptères forment un clade qui est inclus dans le clade des insectes.
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*On décrit une espèce par rapport à ce qu'elle possède (nombre de pattes, ailes, os...) et surtout pas par rapport à ce qu'elle n'a pas ni par rapport à ce qu'elle fait (il n'est donc pas correct de parler d'invertébrés par exemple, puisque tous les organismes "ne possédant pas de vertèbres" occupent en réalité des clades très variés de la classification).
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*La classification reflète l'évolution des espèces, c'est-à-dire qu'elle raconte les liens de parenté et de descendance entre les espèces vivantes et fossiles.
 
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{{Tuto Status
 
{{Tuto Status
 
|Complete=Draft
 
|Complete=Draft
 
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Version du 10 juillet 2020 à 19:25

Auteur avatarJoseph Combis | Dernière modification 7/09/2020 par Manue APD

Aspirateur bestioles carabe c Jardibiodiv.jpg
Qui sont les petits animaux du sol ? L’aspirateur à insectes permet d’observer de petits animaux qui vivent sur le sol, sans les blesser ! C’est un des protocoles scientifiques utilisés par le programme de sciences participatives JardiBiodiv. Créé en 2017, JardiBiodiv est un observatoire participatif de la biodiversité du sol, dont l’objectif est de faire avancer la science tout en sensibilisant les participant.e.s sur la petite faune du sol, largement méconnue. La participation active des citoyens et citoyennes de tout âge permet de récolter des données qui sont récupérées et traitées par des chercheurs. Ils peuvent ainsi évaluer les pressions sur la biodiversité de nos sols et mieux comprendre l’état de cette biodiversité des sols qui joue un rôle fondamental pour le fonctionnement et la vie des sols et des jardins.
Licence : Attribution (CC-BY)

Introduction

Facile à mettre en place, la chasse à vue par aspirateur à insectes est un protocole facile à mettre en place pour te permettre de capturer, sans les tuer, quelques petits animaux qui vivent à la surface de ton sol. Tu pourras ensuite les compter pour les étudier et savoir à quels groupes d’organismes ils appartiennent, avant de les relâcher ! Il ne te restera plus qu’à transmettre aux chercheurs tes données pour qu’ils puissent mieux connaître la biodiversité du sol en France. C’est donc une expérience qui va t’enrichir et qui va aussi aider les chercheurs ! Voici comment réaliser un aspirateur à insectes efficace et sans danger pour la biodiversité !
  • Fichiers

Étape 1 - Réunir le matériel

Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience :

  • un tuyau PVC souple, d’aquarium ou de robinetterie (diamètre interne < 10 mm)
  • un petit bocal de 100 à 180 ml (en plastique) à bouchon à vis (plus le contenant est petit, plus il sera facile d’aspirer la quantité d’air pour aspirer assez fort pour récupérer les organismes)
  • de la gaze (compresse)
  • un élastique (ou du ruban adhésif)
  • de la pâte à modeler (ou pâte à fixer)
  • une paire de ciseaux (ou un cutter ou un couteau)
  • un clou et un marteau
  • une pince à épiler pour récupérer les animaux
  • plusieurs boîtes transparentes pour séparer les animaux et les observer
  • un appareil photo
  • une loupe
  • annexe “Clés d’identification de la petite faune du sol”
  • annexe « Tableau de capture »
  • annexe « Formulaire Jardibiodiv et les Petits deb »
  • la connexion au site Jardibiodiv

Si tu as, tu peux utiliser aussi :

  • une loupe binoculaire ou un microscope USB
  • une boite loupe
  • une imprimante

Étape 2 - Mettre en place l'expérience

Fabrique ton aspirateur à insectes :

  • Perce le couvercle du bocal : sous la surveillance d'un adulte, à l'aide du marteau et du clou, perce 2 trous dans le couvercle. Il faut que les trous soient assez grands pour permettre d'y faire passer le tuyau, mais pas trop gros pour assurer l’étanchéité du dispositif
  • Coupe deux morceaux de tuyau avec les ciseaux : le premier d'environ 30 cm et le second d'environ 50 cm
  • Fixe un petit morceau de gaze avec l’élastique ou du ruban adhésif sur une extrémité du petit tuyau, pour éviter d'avaler un insecte
  • Enfile chaque tuyau dans un trou, en positionnant l’extrémité avec la gaze à l’intérieur du pot. Ils doivent dépasser de quelques centimètres à l'intérieur du bocal. Si les tuyaux n’adhèrent pas complètement au couvercle, utilise de la pâte à modeler comme joint pour rendre le système hermétique. Cela permettra que ton aspiration soit assez puissante pour attraper des insectes.
  • Referme le pot avec le couvercle équipé des 2 tuyaux.


  • Imprime les annexes « Tableau de capture » et « Formulaire Jardibiodiv et les Petits deb ». (facultatif)


Étape 3 - Insère les tuyaux dans les trous du couvercle

Fixe chaque tuyau à un trou du couvercle.

Ils doivent dépasser de quelques centimètres à l'intérieur du bocal.

Tu peux ajuster la taille des trous avec le bâton (ou le tournevis).

Étape 4 - Bouche l'espace en trop avec la pâte à modeler

Pour que ton aspiration soit assez puissante pour attraper des insectes, il faut que tu colmates le trou autour du tuyau avec la pâte à modeler.

Étape 5 - Fixe le tissus ou le grillage sur le plus petit tuyau

Pour éviter d'avaler un insecte, fixe avec l’élastique le morceau de tissu ou de grillage sur le bout du plus petit tuyau, à l'intérieur du bocal.

Étape 6 - Ferme le couvercle et part en chasse!

Pour aspirer une bestiole, il suffit ensuite de la viser d'assez près avec le tuyau le plus long, tout en aspirant avec la bouche par l'autre tuyau !

Comment ça marche ?

Observations : que voit-on ?

C'est parti, on peut maintenant aspirer tout un tas de bestioles et les observer !

Tu peux te munir d'une loupe pour mieux en voir les détails et essayer de les identifier en cherchant sur Internet ou dans des livres. Hé oui, parmi ces petites bestioles, il n'y a pas que des insectes !

Penses bien à regarder le nombre de patte, si elle possède des antennes, des ailes...

Explications

L'aspiration qu'on provoque avec sa bouche à travers le tuyau et le bocal est suffisamment puissante pour capturer de petits animaux dans le milieu naturel. Ils atterrissent dans le bocal sans être blessés, on peut alors les observer facilement à l’œil nu ou avec une loupe.

Attention à ne pas laisser longtemps les animaux capturés hors de leur habitat, et veiller à les relâcher à l'endroit où on les a trouvé !



Plus d'explications

Partir chercher et observer les bestioles de l'appartement ou les bestioles de la rue est passionnant ! C'est en capturant des êtres vivants que les scientifiques peuvent le mieux les étudier.

Pour bien comprendre le monde vivant, les scientifiques ont classé les êtres vivants. La classification la plus moderne et la plus juste d'un point de vue scientifique est la classification qui s'appelle "Classification Phylogénétique". C'est une classification qui classe les formes de vie selon ces règles :

  • On range les espèces dans des "boîtes", les clades. Par exemple : les coléoptères forment un clade qui est inclus dans le clade des insectes.
  • On décrit une espèce par rapport à ce qu'elle possède (nombre de pattes, ailes, os...) et surtout pas par rapport à ce qu'elle n'a pas ni par rapport à ce qu'elle fait (il n'est donc pas correct de parler d'invertébrés par exemple, puisque tous les organismes "ne possédant pas de vertèbres" occupent en réalité des clades très variés de la classification).
  • La classification reflète l'évolution des espèces, c'est-à-dire qu'elle raconte les liens de parenté et de descendance entre les espèces vivantes et fossiles.


Dernière modification 7/09/2020 par user:Manue APD.

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