Différences entre les pages « Filtration de l'eau » et « S'initier aux sciences participatives en ville »

 
 
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{{Tuto Details
 
{{Tuto Details
|Main_Picture=Filtration_de_l_eau_Filtration_en_cours-red.jpg
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|Main_Picture=S_initier_aux_sciences_participatives_en_ville_crack-on-asphalt-PublicDomain-recadred.jpg
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
 
|Licences=Attribution (CC-BY)
|Description=Cette expérience permet d'observer simplement le principe de filtration de l'eau par différents matériaux et de faire le lien avec la filtration naturelle de l'eau par le sols et les zones humides.
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|Description=Une activité pour découvrir et s'entraîner aux sciences participatives, basée sur le programme "Sauvages de ma rue" (Tela Botanica / MNHN), consacré aux plantes qui se développent en milieu urbain.
|Disciplines scientifiques=Earth Sciences
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|Disciplines scientifiques=Life Sciences
|Difficulty=Easy
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|Difficulty=Technical
|Duration=20
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|Duration=1
|Duration-type=minute(s)
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|Duration-type=hour(s)
|Tags=Eau, Pollution, Sols, Filtration
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|Tags=Biodiversité, Botanique, Sciences participatives
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{{Introduction
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|Introduction=Peut-on aider les scientifiques à étudier la biodiversité, sans forcément être un.e spécialiste ? Oui ! Grâce aux sciences participatives ! Cette fiche propose une initiation aux sciences participatives adaptée du programme «Sauvages de ma rue», consacré aux plantes sauvages poussant dans les villes, porté par l’association Tela Botanica et par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Cette activité, proposée en version simplifiée, constitue un bon entraînement avant de participer à ce projet, ou à tout autre projet de sciences participatives.
 
}}
 
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{{Introduction}}
 
 
{{Materials
 
{{Materials
|ItemList={{ItemList
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|Tuto_Attachments={{Tuto Attachments
|Item=Bouteille plastique
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|Item=Cuillère à soupe
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|Item=Ciseaux
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|Item=Colorant
 
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|Item=Vinaigre blanc
 
 
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 +
|ExternalAttachmentsLinks={{ExternalAttachmentsLinks}}
 
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}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
 
|Step_Title=Réunir le matériel
 
|Step_Title=Réunir le matériel
|Step_Content=*3 bouteilles en plastique transparent et au bouchon peu épais, comme des bouteilles d'eau
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|Step_Content=<br />
*un grand bocal ou autre récipient
+
 
*une grande cuillère
+
*Une rue
*une paire de ciseaux
+
*La fiche de terrain du programme « Sauvages de ma rue », à télécharger [[S initier aux sciences participatives en ville SDMR-fiche terrain-2019.pdf|ici]]
*une vis ou une vrille
+
*Les fiches d’aide à l’identification de plantes créées par l’association Jardin de Flore et le Jardin de la source, à télécharger ici : [[S initier aux sciences participatives en ville FicheMemo-ObsPlantes-JdF-Jd|fiche mémo]] avec les points clé et le vocabulaire, [[S initier aux sciences participatives en ville FicheObservationPlantes-JdF-|fiche d’observation]] des feuilles et des fleurs.
*de l'eau
+
*des feuilles de papier
*du gravier
+
*des crayons
*du sable fin
+
*Option : un appareil photo
*de la terre
+
*Option : un guide d’identification de la flore (livre ou application internet)
*des brindilles ou de l'herbe
+
*Option : le livret "[[S initier aux sciences participatives en ville SDMR-vne livretsauvages.|Sauvages de ma rue]]", et le dossier « [[S initier aux sciences participatives en ville dossier-reconnaitre-les-plantes-JdF|Reconnaître les plantes]] »
*de tous petits cailloux ou des perles
 
*du colorant ou de l'encre
 
*en option : du charbon actif
 
*en option : un liquide odorant, comme de la fleur d'oranger, ou du vinaigre
 
|Step_Picture_00=Filtration_de_l_eau_Materiel_expe_filtration-red2.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
 
|Step_Title=Préparer le matériel
 
|Step_Title=Préparer le matériel
|Step_Content=*Préparer une eau "sale" dans le grand bocal en y ajoutant de l'eau, de la terre (environ une cuillère à soupe par litre d'eau), des brindilles ou  de l'herbe, de petits gravillons et/ou des perles. Ajouter quelques gouttes de colorant ou d'encre et quelques gouttes d'un produit odorant comme la fleur d'oranger. Mélanger.
+
|Step_Content=*Imprimer la fiche de terrain du programme « Sauvages de ma rue »
*Couper en deux les bouteilles, conserver les deux parties.
+
*Imprimer les fiches d’aide à l’identification des plantes du Jardin de Flore et du Jardin de la source  : fiche mémo plastifier si possible), fiche d’observation des feuilles et fiche d’observation des fleurs
*Percer les bouchons de ces trois demi-bouteilles avec plusieurs grands trous à l'aide de la vis, on obtient des entonnoirs.
+
*Pour bien préparer ses observations et ses relevés de terrain, il est conseillé de consulter le livret « Sauvages de ma rue », qui permet de s’initier à l’utilisation d’une clé de détermination. Ce livret est conçu pour être utilisé avec le guide de détermination « Sauvages de ma rue et le dossier « Reconnaître les plantes » créé par le Jardin de Flore et le Jardin de la source avant de se rendre sur le terrain.
*Poser chaque entonnoir, bouchon vers le bas, sur l'autre moitié restante de chaque bouteille (celle avec le culot)
 
*Remplir à moitié le premier entonnoir de gravier
 
*Remplir à moitié le deuxième entonnoir de sable fin
 
*Remplir à moitié le troisième entonnoir de charbon actif
 
|Step_Picture_00=Filtration_de_l_eau_Eau_sale-red.jpg
 
|Step_Picture_01=Filtration_de_l_eau_Percement_bouchons-red.jpg
 
|Step_Picture_02=Filtration_de_l_eau_3_filtres-red.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Step
 
{{Tuto Step
|Step_Title=Lancer l'expérience
+
|Step_Title=Réaliser l'étude de terrain
|Step_Content=*Verser la même quantité d'eau "sale" dans les trois entonnoirs et observer.
+
|Step_Content=* Répartir les participants en groupes de 2 ou 3, distribuer une fiche de terrain « Sauvages de ma rue », une fiche mémo pour aider à l’observation des plantes et 5 ou 6 fiches d’aide à l’observation des plantes par groupe
 
+
* Choisir une rue, noter son nom sur les fiches, puis attribuer chaque portion de rue à un groupe qui sera chargé d’y réaliser les observations.
*Après avoir attendu que l'eau s'écoule, comparer le résultat pour chaque entonnoir, en regardant l'eau obtenue à la lumière, et en sentant le contenu du fond de bouteille. Vider le fond de bouteille situé sous l'entonnoir de charbon actif s'il est très rempli.
+
* Pour chaque groupe, inscrire sur la fiche de terrain et sur les fiches d’observation le nom des participants, le nom de la rue et de la ville, et les limites de la portion de rue étudiée, par exemple avec les numéros des maisons ou à l’aide de repères précis (panneaux, etc...)
*Prendre l'entonnoir contenant le sable pour le fixer au dessus de l'entonnoir de charbon actif, puis fixer l'entonnoir contenant le gravier par dessus les deux premiers
+
* Chaque groupe doit ensuite examiner dans sa portion de rue les différentes espèces de plantes observées. Pour chaque plante, remplir la fiche de terrain en commençant par inscrire un numéro par plante, puis cocher le type d’emplacement où elle pousse (mur, fissure dans le bitume, etc). Puis reporter le numéro de la plante sur la fiche d’observation des feuilles et des fleurs et cocher les cases qui correspondent à la forme et à la couleur de la feuille, à la disposition des fleurs etc. Idéalement, terminer l’observation en prenant une photo de la plante (penser à poser à côté un papier avec son numéro), ou en faire un dessin ou un schéma simple.
*Verser de l'eau "sale" dans l'entonnoir d'en haut et observer
+
* Si l’on est équipé d’un smartphone avec accès à internet, on peut également essayer d’identifier les plantes observées grâce à l’application « Sauvages de ma rue-Mobile », ou utiliser eFlore, la flore électronique du réseau Tela Botanica. Il existe aussi de nombreuses applications d’identification de plantes à partir des photos prises avec son smartphone. Inscrire alors, sur la fiche de terrain, à côté du numéro, le nom de l’espèce que l’on pense avoir identifiée pour chaque plante.
|Step_Picture_00=Filtration_de_l_eau_Filtration_en_cours-red.jpg
+
* Si l’on n’a pas accès à internet, les informations collectées grâce aux fiches d’observation et aux dessins permettront, si on le souhaite, d’entrer plus tard ses observations sur internet pour participer au programme « Sauvages de ma rue ». Mais cette étape n’est pas obligatoire : l’activité peut s’arrêter à la collecte des informations, car elle permet dans un premier temps de se former et de s’entraîner à l’observation et au recueil de données botaniques. Après cette séance de préparation, il sera plus facile de participer à un projet de sciences participatives comme « Sauvages de ma rue » en suivant le protocole jusqu’à l’enregistrement des données en ligne.
|Step_Picture_01=Filtration_de_l_eau_Resultats_filtration-red.jpg
 
|Step_Picture_02=Filtration_de_l_eau_Filtres_superposes-red.jpg
 
|Step_Picture_03=Filtration_de_l_eau_Resultat_filtres_superposes-red.jpg
 
 
}}
 
}}
 
{{Notes
 
{{Notes
|Observations=Les débris les plus grossiers comme les brindilles et les plus gros cailloux sont bloqués par le filtre à gravier, le filtre à sable et le charbon actif.
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|Observations=En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe :  
 
 
Le filtre à gravier laisse par contre passer la terre, le colorant et les odeurs.
 
 
 
Le filtre à sable piège aussi en grande partie la terre, on voit que l'eau qui en sort est plus limpide.
 
 
 
Quand au charbon actif, il ne piège pas la terre mais élimine une partie du colorant et des odeurs, même si c'est un peu plus difficile à distinguer.
 
 
 
Lorsque l'on superpose les filtres, les graviers en haut, puis le sable, puis le charbon actif, on élimine mieux les différents types de "polluants".
 
 
 
 
 
''N.B : vérifier que certains éléments ne se retrouvent pas bloqués au niveau des bouchons percés. Dans ce cas il faut considérer qu'ils n'ont pas été arrêtés par le matériau filtrant testé, mais simplement que les trous pratiqués dans le bouchons auraient dû être un peu plus gros (sans pour autant laisser passer les matériaux qui constituent le filtre !).''
 
|Avertissement=Ne pas mettre trop de "polluants" dans l'eau de départ, il faut pouvoir observer la différence de son degré de transparence entre les filtres. De même, si l'on met trop de colorant ou de produit odorant, on risque de saturer le mélange et de dépasser la capacité de nos "filtres" artisanaux.
 
|Explanations=Les graviers offrent un obstacle limité au passage de l'eau car il reste de grands espaces entre eux, où l'eau et une grande partie de ses éléments polluants peuvent passer. Ils retiennent donc les plus gros débris. Le sable, constitué de grains très fins, offre des espaces libres beaucoup plus petits pour le passage de l'eau, les débris les plus petits seront donc bloqués par la couche de sable. L'efficacité du charbon actif ne tient pas dans la taille des espaces entre ses grains mais dans sa capacité à piéger certaines substances chimiques, comme les polluants organiques qui dégradent la couleur et l'odeur de l'eau.
 
 
 
<br />
 
|Deepen=En plaçant les filtres les uns à la suite des autres, on fait passer l'eau dans des espaces de plus en plus fins pour effectuer une filtration mécanique et se débarrasser des débris des plus gros aux plus petits. Ce mécanisme de filtration mécanique peut être complété par une filtration chimique, basée sur le principe de l'adsorption : il s'agit de  la fixation de certains éléments chimiques à un matériau solide. Ici cette étape de filtration chimique est réalisée avec du charbon actif, qui capture certains polluants organiques : l'odeur du vinaigre et le colorant sont en partie fixés par la couche de charbon actif. Ajouter un matériau adsorbant permet d'améliorer la filtration  car on pourra éliminer plus d'éléments polluants qu'avec la seule filtration mécanique. Plus la couche filtrante est épaisse et plus l'eau mettra du temps à la traverser, donc plus le charbon actif pourra piéger de polluants, et donc mieux l'eau sera nettoyée.
 
 
 
<br />
 
|Applications=On utilise la filtration notamment dans les usines de production d'eau potable. Le passage de l'eau à travers des grilles puis à travers des filtres à sable aux grains de diamètre de plus en plus petit est une des étapes utilisées pour purifier l'eau et la rendre potable. Mais avant, on utilise des produits appelés coagulants et floculants pour agglomérer les particules contenues dans l'eau en « flocons » et les retenir plus facilement. La filtration n'élimine pas tous les polluants et les bactéries. On effectue donc ensuite une filtration sur membrane aux pores extrêmement petits (nanofiltration) pour éliminer les polluants organiques, par exemple ceux issus des engrais animaux. On procède aussi à une désinfection de l'eau par injection d'ozone ou passage sous des rayons UV, et en utilisant du chlore, pour éliminer les bactéries, qui passent à travers les filtres car elles sont microscopiques.
 
 
 
Ce traitement coûte cher, mais il permet d'avoir de l'eau potable directement au robinet chez nous, ce qui n'est pas le cas dans tous les pays. C'est pour cela, et aussi parce que nous la salissons et qu'il faudra la nettoyer après nos utilisations à la maison, que nous payons l'eau du robinet en fonction de la quantité que nous utilisons. La filtration constitue aussi une large part du traitement des eaux usées, dans les stations d'épuration.
 
 
 
 
 
Les filtres à sable sont également très utilisés dans les piscines, les fermes aquacoles à terre ou l'industrie des boissons, où l'on trouve également des filtres contenant des granulés de terre de diatomée calcinée, matière aux pores très petits, qui constitue donc un excellent matériau de filtration mécanique.
 
 
 
La filtration au charbon actif est très fréquente dans les fontaines à eau ou les carafes filtrantes, elle permet d'éliminer en grande partie les odeurs ou les goûts désagréables causés par certaines molécules parfois présentes dans l'eau (chlore, chloramines, ammoniac...), mais aussi certains composés chimiques toxiques, comme des métaux lourds, des pesticides ou des phénols. On utilise aussi le charbon actif pour filtrer l'air, comme dans les hottes installées dans les cuisines ou les litières pour chats.
 
 
 
  
Dans la nature, les sols et les zones humides agissent comme des filtres naturels sur les eaux de ruissellement, à la fois par filtration mécanique, chimique et biologique :
 
  
- ils retiennent les débris à travers les grains qui les constituent (filtration chimique),
+
- Combien d’espèces différentes de plantes ont été observées dans chaque portion de rue ? Quelles plantes ou quels types de plantes sont présents ?
  
- ils capturent un grand nombre de polluants dissous dans l'eau comme des pesticides, des engrais (nitrates, phosphates...), que certains types de sols tels que l'argile fixent très bien (adsorption : filtration chimique),
 
  
- les plantes et les bactéries qui se développent sur et dans les sols absorbent et transforment une partie de la matière organique et des polluants transportés par l'eau, comme les nitrates, les phosphates, les métaux lourds (filtration biologique).
+
- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes portions de rue étudiées ?
 +
|Related=* [[S'initier aux sciences participatives à la campagne|S'initier aux sciences participatives à la campagne]]
 +
* [[S'initier aux sciences participatives à la campagne|S'initier aux sciences participatives sur le littoral]]
  
 +
* <nowiki>https://www.wikidebrouillard.org/wiki/Un_coup_de_pouce_pour_la_biodiversit%C3%A9</nowiki>
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|Objectives=* découvrir les sciences participatives
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* s’exercer à respecter un protocole de sciences participatives
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* répartir les tâches dans une équipe
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* découvrir des espèces de plantes sauvages communes en ville
 +
* découvrir les points clés de l’identification d’une plante et quelques mots de vocabulaire botanique
 +
* s’initier à l’identification d’espèces de plantes à l’aide de fiches d’observation simplifiées, de clés d’identification simplifiées ou d’un guide d’identification
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|Notes=Consulter le site du programme de sciences participatives Sauvages de ma rue, développé par l’association Tela Botanica et le Muséum National d’Histoire Naturelle : http://www.vigienature.fr/fr/flore/sauvages-de-ma-rue
  
La capacité des sols à filtrer et stocker l'eau est très différente selon la composition des sols, c'est à dire les proportions des différents matériaux qui les composent (argile, calcaire, sables...), leur granulométrie (taille des grains), et leur épaisseur.
+
Découvrir les outils d’observation des plantes et de nombreuses informations utiles sur le site Le Jardin de la Source : [http://www.jardindelasource.net/ http://www.jardindelasource.net]
|Objectives=*comprendre le principe de la filtration mécanique
 
*observer que l'infiltration de l'eau dans le sol est différente selon la nature du sol, son épaisseur et sa granulométrie (taille des grains ou éléments qui composent le sol
 
*faire le lien entre la filtration de l'eau et sa dépollution, et aborder le rôle des plantes et des bactéries dans ce processus
 
*comprendre l'importance des sols, de la biodiversité et des zones humides dans le cycle naturel de l'eau et dans la qualité de l'eau
 
|Animation=Cette expérience peut être par exemple proposée dans une séance consacrée au thème de l'eau, que ce soit pour mieux comprendre le cycle naturel ou le cycle domestique de l'eau (pour les étapes de filtration). Elle peut également s'inscrire dans une animation consacrée aux sols, et/ou aux zones humides.
 
 
}}
 
}}
 
{{Tuto Status
 
{{Tuto Status
|Complete=Published
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|Complete=Draft
 
}}
 
}}

Version du 2 novembre 2020 à 15:08

Auteur avatarMaud Milliet | Dernière modification 10/02/2021 par PierreSersiron

S initier aux sciences participatives en ville crack-on-asphalt-PublicDomain-recadred.jpg
Une activité pour découvrir et s'entraîner aux sciences participatives, basée sur le programme "Sauvages de ma rue" (Tela Botanica / MNHN), consacré aux plantes qui se développent en milieu urbain.
Licence : Attribution (CC-BY)

Introduction

Peut-on aider les scientifiques à étudier la biodiversité, sans forcément être un.e spécialiste ? Oui ! Grâce aux sciences participatives ! Cette fiche propose une initiation aux sciences participatives adaptée du programme «Sauvages de ma rue», consacré aux plantes sauvages poussant dans les villes, porté par l’association Tela Botanica et par le Muséum National d’Histoire Naturelle. Cette activité, proposée en version simplifiée, constitue un bon entraînement avant de participer à ce projet, ou à tout autre projet de sciences participatives.

Étape 1 - Réunir le matériel


  • Une rue
  • La fiche de terrain du programme « Sauvages de ma rue », à télécharger ici
  • Les fiches d’aide à l’identification de plantes créées par l’association Jardin de Flore et le Jardin de la source, à télécharger ici : fiche mémo avec les points clé et le vocabulaire, fiche d’observation des feuilles et des fleurs.
  • des feuilles de papier
  • des crayons
  • Option : un appareil photo
  • Option : un guide d’identification de la flore (livre ou application internet)
  • Option : le livret "Sauvages de ma rue", et le dossier « Reconnaître les plantes »

Étape 2 - Préparer le matériel

  • Imprimer la fiche de terrain du programme « Sauvages de ma rue »
  • Imprimer les fiches d’aide à l’identification des plantes du Jardin de Flore et du Jardin de la source  : fiche mémo (à plastifier si possible), fiche d’observation des feuilles et fiche d’observation des fleurs
  • Pour bien préparer ses observations et ses relevés de terrain, il est conseillé de consulter le livret « Sauvages de ma rue », qui permet de s’initier à l’utilisation d’une clé de détermination. Ce livret est conçu pour être utilisé avec le guide de détermination « Sauvages de ma rue et le dossier « Reconnaître les plantes » créé par le Jardin de Flore et le Jardin de la source avant de se rendre sur le terrain.

Étape 3 - Réaliser l'étude de terrain

  • Répartir les participants en groupes de 2 ou 3, distribuer une fiche de terrain « Sauvages de ma rue », une fiche mémo pour aider à l’observation des plantes et 5 ou 6 fiches d’aide à l’observation des plantes par groupe
  • Choisir une rue, noter son nom sur les fiches, puis attribuer chaque portion de rue à un groupe qui sera chargé d’y réaliser les observations.
  • Pour chaque groupe, inscrire sur la fiche de terrain et sur les fiches d’observation le nom des participants, le nom de la rue et de la ville, et les limites de la portion de rue étudiée, par exemple avec les numéros des maisons ou à l’aide de repères précis (panneaux, etc...)
  • Chaque groupe doit ensuite examiner dans sa portion de rue les différentes espèces de plantes observées. Pour chaque plante, remplir la fiche de terrain en commençant par inscrire un numéro par plante, puis cocher le type d’emplacement où elle pousse (mur, fissure dans le bitume, etc). Puis reporter le numéro de la plante sur la fiche d’observation des feuilles et des fleurs et cocher les cases qui correspondent à la forme et à la couleur de la feuille, à la disposition des fleurs etc. Idéalement, terminer l’observation en prenant une photo de la plante (penser à poser à côté un papier avec son numéro), ou en faire un dessin ou un schéma simple.
  • Si l’on est équipé d’un smartphone avec accès à internet, on peut également essayer d’identifier les plantes observées grâce à l’application « Sauvages de ma rue-Mobile », ou utiliser eFlore, la flore électronique du réseau Tela Botanica. Il existe aussi de nombreuses applications d’identification de plantes à partir des photos prises avec son smartphone. Inscrire alors, sur la fiche de terrain, à côté du numéro, le nom de l’espèce que l’on pense avoir identifiée pour chaque plante.
  • Si l’on n’a pas accès à internet, les informations collectées grâce aux fiches d’observation et aux dessins permettront, si on le souhaite, d’entrer plus tard ses observations sur internet pour participer au programme « Sauvages de ma rue ». Mais cette étape n’est pas obligatoire : l’activité peut s’arrêter à la collecte des informations, car elle permet dans un premier temps de se former et de s’entraîner à l’observation et au recueil de données botaniques. Après cette séance de préparation, il sera plus facile de participer à un projet de sciences participatives comme « Sauvages de ma rue » en suivant le protocole jusqu’à l’enregistrement des données en ligne.

Comment ça marche ?

Observations : que voit-on ?

En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe :


- Combien d’espèces différentes de plantes ont été observées dans chaque portion de rue ? Quelles plantes ou quels types de plantes sont présents ?


- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes portions de rue étudiées ?



Vous aimerez aussi

  • https://www.wikidebrouillard.org/wiki/Un_coup_de_pouce_pour_la_biodiversit%C3%A9

Éléments pédagogiques

Objectifs pédagogiques

  • découvrir les sciences participatives
  • s’exercer à respecter un protocole de sciences participatives
  • répartir les tâches dans une équipe
  • découvrir des espèces de plantes sauvages communes en ville
  • découvrir les points clés de l’identification d’une plante et quelques mots de vocabulaire botanique
  • s’initier à l’identification d’espèces de plantes à l’aide de fiches d’observation simplifiées, de clés d’identification simplifiées ou d’un guide d’identification


Sources et ressources

Consulter le site du programme de sciences participatives Sauvages de ma rue, développé par l’association Tela Botanica et le Muséum National d’Histoire Naturelle : http://www.vigienature.fr/fr/flore/sauvages-de-ma-rue

Découvrir les outils d’observation des plantes et de nombreuses informations utiles sur le site Le Jardin de la Source : http://www.jardindelasource.net

Dernière modification 10/02/2021 par user:PierreSersiron.

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