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* Si l’on utilise un appareil photo, essayer de photographier chaque espèce différente observée, sans oublier de noter sur sa feuille le numéro de chaque photo en face des lignes de comptage des animaux. Sans appareil photo, il est utile de dessiner les pollinisateurs observés, ou d’inscrire des informations importantes permettant de les identifier : quatre ailes, jaune à rayures noires, tête rouge, environ 3 centimètres de long… etc... | * Si l’on utilise un appareil photo, essayer de photographier chaque espèce différente observée, sans oublier de noter sur sa feuille le numéro de chaque photo en face des lignes de comptage des animaux. Sans appareil photo, il est utile de dessiner les pollinisateurs observés, ou d’inscrire des informations importantes permettant de les identifier : quatre ailes, jaune à rayures noires, tête rouge, environ 3 centimètres de long… etc... | ||
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+ | Par exemple, ce type d’observations permet d’évaluer la diversité spécifique des pollinisateurs sur une petite zone, c’est à dire le nombre d’espèces de pollinisateurs différentes que l’on peut trouver en moyenne par mètre carré sur ce secteur. Lorsque la diversité spécifique est élevée, cela signifie que les plantes présentes dans ce carré fournissent suffisamment de nourriture pour accueillir des pollinisateurs nombreux et différents. Le comptage du nombre d’animaux de chaque espèce observée s’appelle l’abondance. On peut parfois observer un faible nombre d’espèces mais de nombreux individus d’une même espèce dans un secteur d’étude. Cela peut s’expliquer par exemple par la présence d’une plante qui attire surtout une espèce en particulier. La destruction de cette plante, sa protection ou sa multiplication, seront alors susceptibles alors d’avoir des conséquences très importantes sur les populations de cette espèce dans ce secteur. | ||
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+ | N.B : Si des photos de pollinisateurs ont été prises, essayer d'identifier les espèces observées grâce aux fiches d'identification ou sur internet sur le site [[www.spipoll.org]] | ||
+ | |Applications=Les organismes vivants sont souvent difficiles à étudier pour les scientifiques et les associations de protection et d’étude de la nature, car ils ne peuvent pas être partout ! | ||
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+ | Grâce aux programmes de sciences participatives, tous les citoyens peuvent aider à étudier et suivre la biodiversité, même si l’on n’est pas un spécialiste. Ces programmes proposent d’observer, parfois de compter, quelques espèces d’animaux ou de plantes et de communiquer ses observations aux personnes qui étudient la biodiversité. | ||
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+ | Les informations collectées grâce à ces programmes aident à comprendre comment les animaux ou les plantes vivent, si certaines espèces ont tendance à devenir moins abondantes (exemple des abeilles et autres pollinisateurs en déclin), et de comprendre pourquoi (pollution, réchauffement, activités humaines qui perturbent parfois les espèces), ou si au contraire la biodiversité revient dans un endroit qui a été aménagé pour la faire revenir. | ||
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+ | Cette activité est inspirée du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle. Elle permet de s’exercer à pratiquer les sciences participatives en développant sa capacité d’observation, sa concentration, sa rigueur scientifique, et de s’organiser pour travailler en petites équipes. Il sera alors plus facile aux participants de participer à un programme de sciences participatives. | ||
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Auteur Maud Milliet | Dernière modification 9/02/2021 par Maud M.
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biodiversité, sciences participatives, pollinisateurs
En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe et comparer les observations :
- Combien de groupes ou d’espèces différentes de pollinisateurs ont été observés ?
- Combien d’individus au total sont venus dans chaque zone d’observation pendant les 10 minutes ?
- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes zones d’observation (quelles plantes présentes, une zone attire-t-elle plus de pollinisateurs que les autres, les espèces observées sont-elles les mêmes etc) ?
Les observations mettent en évidence les zones et les plantes qui attirent de nombreux pollinisateurs, les groupes ou espèces de pollinisateurs qui viennent le plus souvent se nourrir dans la zone étudiée, et lesquels sont les plus nombreux.
Les programmes de sciences participatives aident les scientifiques et les associations de protection de la biodiversité à collecter un grand nombre d’informations qui leur permettent d’étudier les espèces vivantes et leurs relations avec leur milieu : les écosystèmes.
Par exemple, ce type d’observations permet d’évaluer la diversité spécifique des pollinisateurs sur une petite zone, c’est à dire le nombre d’espèces de pollinisateurs différentes que l’on peut trouver en moyenne par mètre carré sur ce secteur. Lorsque la diversité spécifique est élevée, cela signifie que les plantes présentes dans ce carré fournissent suffisamment de nourriture pour accueillir des pollinisateurs nombreux et différents. Le comptage du nombre d’animaux de chaque espèce observée s’appelle l’abondance. On peut parfois observer un faible nombre d’espèces mais de nombreux individus d’une même espèce dans un secteur d’étude. Cela peut s’expliquer par exemple par la présence d’une plante qui attire surtout une espèce en particulier. La destruction de cette plante, sa protection ou sa multiplication, seront alors susceptibles alors d’avoir des conséquences très importantes sur les populations de cette espèce dans ce secteur.
N.B : Si des photos de pollinisateurs ont été prises, essayer d'identifier les espèces observées grâce aux fiches d'identification ou sur internet sur le site www.spipoll.org
Les organismes vivants sont souvent difficiles à étudier pour les scientifiques et les associations de protection et d’étude de la nature, car ils ne peuvent pas être partout !
Grâce aux programmes de sciences participatives, tous les citoyens peuvent aider à étudier et suivre la biodiversité, même si l’on n’est pas un spécialiste. Ces programmes proposent d’observer, parfois de compter, quelques espèces d’animaux ou de plantes et de communiquer ses observations aux personnes qui étudient la biodiversité.
Les informations collectées grâce à ces programmes aident à comprendre comment les animaux ou les plantes vivent, si certaines espèces ont tendance à devenir moins abondantes (exemple des abeilles et autres pollinisateurs en déclin), et de comprendre pourquoi (pollution, réchauffement, activités humaines qui perturbent parfois les espèces), ou si au contraire la biodiversité revient dans un endroit qui a été aménagé pour la faire revenir.
Cette activité est inspirée du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle. Elle permet de s’exercer à pratiquer les sciences participatives en développant sa capacité d’observation, sa concentration, sa rigueur scientifique, et de s’organiser pour travailler en petites équipes. Il sera alors plus facile aux participants de participer à un programme de sciences participatives.
Dernière modification 9/02/2021 par user:Maud M..
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