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Auteur Maud Milliet | Dernière modification 9/02/2021 par Maud M.
biodiversité, sciences participatives, pollinisateurs, Environnement S_initier_aux_sciences_participatives___la_campagne_pollinating-bee-1494518889O0p-DomainePublic.jpg
Chaque équipe
En fin d'activité, faire le bilan de chaque groupe et comparer les observations :
- Combien de groupes ou d’espèces différentes de pollinisateurs ont été observés ?
- Combien d’individus au total sont venus dans chaque zone d’observation pendant les 10 minutes ?
- Y-a t’il des points communs, des différences, ou des observations originales entre les différentes zones d’observation (quelles plantes présentes, une zone attire-t-elle plus de pollinisateurs que les autres, les espèces observées sont-elles les mêmes etc) ?
Il est difficile d'observer des pollinisateurs en hiver, ou lorsque le temps est pluvieux ou qu'il y a beaucoup de vent. Privilégier le printemps ou l'été et une météo clémente pour réaliser cette activité.
Les observations mettent en évidence les zones et les plantes qui attirent de nombreux pollinisateurs, les groupes ou espèces de pollinisateurs qui viennent le plus souvent se nourrir dans la zone étudiée, et lesquels sont les plus nombreux.
Les programmes de sciences participatives aident les scientifiques et les associations de protection de la biodiversité à collecter un grand nombre d’informations qui leur permettent d’étudier les espèces vivantes et leurs relations avec leur milieu : les écosystèmes.
Par exemple, ce type d’observations permet d’évaluer la diversité spécifique des pollinisateurs sur une petite zone, c’est à dire le nombre d’espèces de pollinisateurs différentes que l’on peut trouver en moyenne par mètre carré sur ce secteur. Lorsque la diversité spécifique est élevée, cela signifie que les plantes présentes dans ce carré fournissent suffisamment de nourriture pour accueillir des pollinisateurs nombreux et différents. Le comptage du nombre d’animaux de chaque espèce observée s’appelle l’abondance. On peut parfois observer un faible nombre d’espèces mais de nombreux individus d’une même espèce dans un secteur d’étude. Cela peut s’expliquer par exemple par la présence d’une plante qui attire surtout une espèce en particulier. La destruction de cette plante, sa protection ou sa multiplication, seront alors susceptibles alors d’avoir des conséquences très importantes sur les populations de cette espèce dans ce secteur.
N.B : Si des photos de pollinisateurs ont été prises, essayer d'identifier les espèces observées grâce aux fiches d'identification ou sur internet sur le site www.spipoll.org
Les organismes vivants sont souvent difficiles à étudier pour les scientifiques et les associations de protection et d’étude de la nature, car ils ne peuvent pas être partout !
Grâce aux programmes de sciences participatives, tous les citoyens peuvent aider à étudier et suivre la biodiversité, même si l’on n’est pas un spécialiste. Ces programmes proposent d’observer, parfois de compter, quelques espèces d’animaux ou de plantes et de communiquer ses observations aux personnes qui étudient la biodiversité.
Les informations collectées grâce à ces programmes aident à comprendre comment les animaux ou les plantes vivent, si certaines espèces ont tendance à devenir moins abondantes (exemple des abeilles et autres pollinisateurs en déclin), et de comprendre pourquoi (pollution, réchauffement, activités humaines qui perturbent parfois les espèces), ou si au contraire la biodiversité revient dans un endroit qui a été aménagé pour la faire revenir.
Cette activité est inspirée du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle. Elle permet de s’exercer à pratiquer les sciences participatives en développant sa capacité d’observation, sa concentration, sa rigueur scientifique, et de s’organiser pour travailler en petites équipes. Il sera alors plus facile aux participants de participer à un programme de sciences participatives.
Il est intéressant de proposer cette expérience dans le cadre d’une animation sur le thème de la biodiversité. Des expériences, des observations et des jeux sur la pollinisation pourront permettre d’approfondir l’exploration et de mieux comprendre le rôle des pollinisateurs dans les écosystèmes.On pourra aussi se pencher sur les différentes menaces qui pèsent sur les pollinisateurs en France : réchauffement climatique, espèces introduites (telles que le frelon asiatique), pollution, en particulier par les pesticides, et les conséquences de la raréfaction des pollinisateurs sur l’agriculture ou la diversité des espèces.
Cette activité a été adaptée du programme Spipoll, elle est particulièrement utile pour s’exercer avant de participer à un véritable programme de sciences participatives. Cette activité ne nécessite pas de matériel numérique ou complexe, et peut être réalisée dans un espace vert en ville ou à la campagne.
Après s’être initiés aux techniques de sciences participatives, il est intéressant de proposer au groupe de participer à Spipoll en suivant le protocole exact du programme, dont il existe une version spécialement conçue pour le jeune public et les scolaires. Pour cela il suffira d’équiper les participants d’appareils photos pour photographier les pollinisateurs sur une plante étudiée, et d’organiser après les observations de terrain un temps de travail sur ordinateur, pour que les équipes se connectent au site Spipoll et identifient les insectes photographiés sur le formulaire en ligne puis saisissent leurs données de comptage par espèce.
Consulter le site du programme de sciences participatives Spipoll, développé par le Museum National d’Histoire Naturelle : https://www.spipoll.org/
Dernière modification 9/02/2021 par user:Maud M..
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