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#Il faut notamment retirer ou ajouter la biodiversité. | #Il faut notamment retirer ou ajouter la biodiversité. | ||
#Une tuile ''Érosion'' qui n'a pas été contrée est remplacée par des ''Méandres''. | #Une tuile ''Érosion'' qui n'a pas été contrée est remplacée par des ''Méandres''. | ||
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#*Pour chaque ''Ville'', il faut 2 sources d'électricité : un ''Barrage'' ou deux ''Éoliennes''. | #*Pour chaque ''Ville'', il faut 2 sources d'électricité : un ''Barrage'' ou deux ''Éoliennes''. | ||
#*Ceux-ci n'ont pas besoin d'être à côté de la ''Ville''. | #*Ceux-ci n'ont pas besoin d'être à côté de la ''Ville''. | ||
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Auteur Jules BUFFET | Dernière modification 9/10/2023 par UnAutreJules
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rivières, barrages, aménagement, biodiversité, inondations, érosion
Depuis très longtemps, les humains cherchent à contrôler les rivières pour répondre à leurs besoins. Or, celles-ci sont capricieuses ! Cette activité va nous permettre de découvrir comment une rivière répond aux aménagements qui y sont faits.
Il y a une suite d'objectifs à atteindre dans l'ordre. Lorsqu'elle a terminé ses aménagements, la partie se termine.
Ce n'est pas toujours évident d'anticiper l'impact qu'auront nos aménagements sur le cours d'eau. En pensant résoudre un problème, on finit souvent par en créer un autre. Contrôler une rivière peut-être compliqué, voir contre-productif.
On remarque qu'il est difficile de faire des choix. On ne peut pas laisser la rivière occuper tout l'espace avec ses méandres, mais on ne peut pas non plus tout canaliser.
Il n'y a pas de bonne réponse en terme d'aménagement. Il faut à chaque fois essayer de concilier les usages et les besoins de la rivière.
Certains aménagements peuvent avoir un gros impact sur le fonctionnement de notre cours d'eau. Un barrage, par exemple, implique d'inonder une partie du tronçon en amont et cause de l'érosion sur les tronçons en aval. Cependant, il permet aussi de prévenir les crues en aval et d'éviter que le cours d'eau ne se retrouve à sec lors des périodes les plus sèches.
Dans la réalité, c'est beaucoup plus compliqué ! Une rivière peut évoluer de nombreuses manières et il n'y a pas de « bonne solution » pour l'aménagement.
Une rivière est un milieu vivant et évolutif. Même si elle est laissée sans aménagement, son tracé évoluera au gré des crues [1].
En effet, lorsque le cours d'eau prend de la vitesse (parce que la quantité d'eau augmente ou qu'elle s'écoule tout droit sans obstacles), il va venir grignoter ses berges. C'est ce phénomène tout à fait naturel qu'on appelle érosion.
Au contraire, si un cours d'eau qui a pris de la vitesse doit ralentir brusquement, par exemple s'il arrive sur des méandres où l'eau s'écoule lentement, alors il va déborder. C'est ce qu'on appelle l'inondation.
Ici, les tuiles Biodiversité représentent les poissons migrateurs qui remontent les rivières pour se reproduire. C'est le cas des saumons, par exemple. Ceux-ci vivent leur vie en mer et remontent depuis l'embouchure jusqu'aux petits ruisseaux qui ont formé le fleuve pour se reproduire. Cependant de nombreux ouvrages comme des seuils ou des barrages hydro-électriques peuvent les empêcher de remonter jusqu'aux zones où l'eau est la plus pure pour y établir leur descendance [2].
On a vu qu'une rivière pouvait sortir de son lit lors des crues et causer des inondations. En réalité, la rivière s'écoule au quotidien dans ce qu'on appelle le lit mineur [1]. Lors des crues, elle va occuper son lit majeur, qui peut être bien plus vaste et recouvrir des prairies ou des zones humides qui sont situées sur les bords de la rivière.
En aménagement, on parle de zone inondable lorsque l'on se situe dans le lit majeur d'un cours d'eau.
La plupart des cours d'eau ne se contente pas de s'écouler à la même vitesse tout du long. Celle-ci va varier, notamment avec la profondeur. Lorsque la rivière est profonde, l'eau s'écoule lentement. On parle de zone de mouille. Au contraire, lorsque la profondeur est faible l'eau va avancer très vite, souvent en slalomant entre les rochers ou galets. On appelle cela un radier.
Sur une rivière qui n'a pas subit d'aménagement, on observe souvent une alternance de mouilles et de radiers le long du tracé. Dans les méandres, c'est l'extérieur du virage qui est le plus profond et l'intérieur qui accumule les galets.
Certains cours d'eau ont des tronçons qui ne semblent pas connectés au reste de la rivière ou qui ne s'écoulent pas. On parle alors de bras mort. Ceux-ci peuvent être un formidable refuge de biodiversité [3]. Les poissons et autres animaux peuvent venir s'y reposer à l'abri du courant.
Pour qu'une rivière soit en bonne santé et puisse accueillir de nombreuses espèces différentes, il est nécessaire qu'elle possède des habitats variés.
La plupart des villes sont construites à proximité d'une rivière ou d'un fleuve [4]. Historiquement, c'est la première source d'alimentation en eau potable.
Les cours d'eau en ville sont très souvent canalisés pour limiter les risques d'inondation [.
Dans la réalité, il existe une très grande diversité de rivières et de tronçons. Il est d'ailleurs difficile de différencier les portions de manière aussi catégorique. Par exemple, un tronçon droit ne sera jamais parfaitement rectiligne, sans pour autant former de longs méandres sinueux. Un méandre au contraire, est une succession de tronçons droits et de virages.
Il peut être tentant de placer les éléments problématiques tout en amont ou tout en aval de notre rivière. Cela revient à déplacer le problème ailleurs que sur notre commune ! Des aménagements sur une portion de rivière pour répondre à une problématique peuvent en créer d'autres en aval. Par exemple un canal pour limiter l'érosion en ville peut accélérer l'écoulement de l'eau et créer des inondations sur le lotissement qu'elle traverse, plusieurs kilomètres en aval.
C'est pour cette raison qu'aujourd'hui les communes se regroupent (en syndicat mixte par exemple) pour avoir une gestion du cours d'eau cohérente tout le long du tracé [5,6].
Dernière modification 9/10/2023 par user:UnAutreJules.
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