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|Step_Content=- Maintenant que tu as découvert qui mange qui, ouvre l’annexe “Réseau trophique - à compléter”. | |Step_Content=- Maintenant que tu as découvert qui mange qui, ouvre l’annexe “Réseau trophique - à compléter”. | ||
− | ''' | + | - '''Recopie puis complète''' le réseau trophique des récifs coralliens de l'île de la Réunion en utilisant les 13 cartes à ta disposition. Pour l’instant, tu n’as pas besoin des cartes suivantes : “Humain”, “Lamproie” et “Rémora rayé”. |
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− | # Un milieu devenu trop acide fragilise le phytoplancton et les coraux. Si tu enlèves ces 2 cartes de ton réseau trophique, que se passe-t-il pour les autres espèces en interactions ? | + | #Un milieu devenu trop acide fragilise le phytoplancton et les coraux. Si tu enlèves ces 2 cartes de ton réseau trophique, que se passe-t-il pour les autres espèces en interactions ? |
− | # Selon toi, quelles interactions l’humain peut-il avoir avec ces différentes espèces ? | + | #Selon toi, quelles interactions l’humain peut-il avoir avec ces différentes espèces ? |
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+ | {{Notes | ||
+ | |Observations=# Les espèces forment un réseau, elles sont toutes liées entre elles, soit par des relations alimentaires (proie/prédateur) soit par d’autres types d’interactions (symbiose/mutualisme, parasitisme, commensalisme). Si une espèce du réseau trophique est fragilisée, c’est le réseau entier qui peut être impacté. | ||
+ | # L’humain joue ici un rôle important, pouvant apparaître comme un prédateur (pêche, collection, …), comme un perturbateur (changement climatique, surconsommation des ressources…) mais aussi comme un protecteur du milieu (mise en place de réserves naturelles marines, protection des espèces…). | ||
+ | |Explanations=On observe que lorsqu'une espèce fragilisée est enlevée (coraux, plancton), une grande partie du réseau trophique est fragilisée elle aussi. En effet, la proximité des espèces dans un réseau trophique et la complexité des interactions entre les organismes vivants impliquent que la fragilisation ou la disparition d'une espèce peut avoir d'importants impacts en cascade sur l'ensemble du réseau. | ||
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+ | L'acidification des océans fragilise des espèces à squelette calcaire comme le plancton et le corail qui sont à la base d'écosystèmes fondamentaux dont dépend une grande partie de la biodiversité marine et dont on dépend également. Ainsi, premier maillon des réseaux trophiques marins, le plancton est à la base de la vie dans les océans. Quant aux récifs coralliens, ils ne recouvrent que 0,5% des fonds marins, mais environ un tiers des espèces marines s'y nourrit, s'y abrite ou s'y reproduit. | ||
+ | |Applications=Le réseau trophique est indispensable à toute vie, dans les océans et sur Terre. Bien le connaître permet de comprendre comment fonctionne la vie sur Terre. C'est à partir de ce réseau que s'établissent les interactions entre les espèces animales, végétales et leur environnement, mais pas seulement. Il existe de nombreux types d'interactions dans le monde vivant - autres que la prédation - bénéfiques ou non pour les espèces concernées. C'est le cas du mutualisme (bénéfices réciproques entre deux espèces), de la symbiose (bénéfices réciproques et liens vitaux entre deux espèces), du commensalisme (bénéfices non réciproques, mais non nuisibles) et du parasitisme (bénéfices non réciproques et nuisibles). | ||
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+ | La fragilisation des organismes marins à squelette calcaire pourrait modifier les écosystèmes marins et la disponibilité en ressource de poissons et de coquillages. Or aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes à travers le monde trouvent leur première source de protéines dans les espèces marines dont ils se nourrissent, tout comme différentes espèces terrestres (oiseaux...). De plus, de nombreux emplois et économies locales sont liés à la pêche et aux coquillages. L'acidification des océans pourrait donc toucher bien plus que les organismes marins. Sans parler du rôle fondamental du plancton comme principal fournisseur d'oxygène pour la planète et les êtres humains, mais aussi comme puits à carbone indispensable pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ! | ||
+ | |Related=[[Liquide qui change de couleur]] | ||
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+ | [[Gonfler un ballon sans souffler]] | ||
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+ | [[Oeuf qui ramolit|Oeuf qui ramollit]] | ||
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Auteur Audrey Guerois | Dernière modification 22/05/2020 par Bolido
océan, mer, interactions, espèces marines, réseau trophique, chaîne alimentaire, biodiversité Concurrents_ou_associ_s_dans_le_milieu_marin_pr_sentation.png
Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience.
- annexe “16 cartes organismes marins”
- du papier
- un crayon
- des ciseaux
Si tu as, tu peux utiliser aussi :
- une imprimante couleur
- Découpe 16 rectangles dans du papier (tu peux plier une feuille en 4 pour avoir les 16 rectangles)
- Ouvre l’annexe “16 cartes organismes marins” et pour chaque rectangle découpé, écris le nom d’un des organismes marins de l’annexe
- Si tu ne connais pas certaines espèces, découvre-les plus en détail dans l’annexe “Présentation des organismes marins”
(Facultatif : si tu as une imprimante couleur, tu peux directement imprimer les cartes de l’annexe)
Parmi les espèces suivantes, qui mange qui ? Reconstitue à l’aide des vignettes 6 petites chaînes alimentaires des récifs coralliens de l’île de la Réunion :
- Maintenant que tu as découvert qui mange qui, ouvre l’annexe “Réseau trophique - à compléter”.
- Recopie puis complète le réseau trophique des récifs coralliens de l'île de la Réunion en utilisant les 13 cartes à ta disposition. Pour l’instant, tu n’as pas besoin des cartes suivantes : “Humain”, “Lamproie” et “Rémora rayé”.
- Place sur le réseau trophique le rémora rayé sous le requin, et la lamproie sous la baleine à bosse et vérifie qu tu as mis côte à côte l’anémone et le clown. Vérifie en cliquant ici que tu as placé les espèces au bon endroit.
- Puis identifie les autres types d'interactions qui peuvent exister entre les espèces. Sont-elles positives, négatives ou neutres ?
Quelques définitions pour t’aider :
Le commensalisme (+/0) est une relation dans laquelle une espèce tire profit de l’association des deux espèces (concernant la nourriture, l’abris, le transport...), alors que l’autre n’y trouve ni avantage ni inconvénient. (ex. mousse sur les troncs d’arbres).
Le parasitisme (+/-) est une relation dans laquelle un organisme (le parasite) tire profit d’un ou plusieurs hôtes, parfois entraînant leur mort (ex : Plasmodium falciparum, parasite qui cause le paludisme chez l’Homme via le moustique).
Le mutualisme (+/+) est une association à bénéfices réciproques entre deux espèces qui peuvent néanmoins mener une vie indépendante (ex. pollinisateurs et plantes à fleurs associées).
La symbiose (+/+) est une association le plus souvent à bénéfices réciproques entre deux espèces indissociables (ex. certaines bactéries dans les intestins des animaux).
Vérifie grâce à l'annexe “Réseau trophique - réponse” si tu as placé les espèces au bon endroit et bien défini leurs types d’interactions (identifiées en rouge sur le schéma).
On observe que lorsqu'une espèce fragilisée est enlevée (coraux, plancton), une grande partie du réseau trophique est fragilisée elle aussi. En effet, la proximité des espèces dans un réseau trophique et la complexité des interactions entre les organismes vivants impliquent que la fragilisation ou la disparition d'une espèce peut avoir d'importants impacts en cascade sur l'ensemble du réseau.
L'acidification des océans fragilise des espèces à squelette calcaire comme le plancton et le corail qui sont à la base d'écosystèmes fondamentaux dont dépend une grande partie de la biodiversité marine et dont on dépend également. Ainsi, premier maillon des réseaux trophiques marins, le plancton est à la base de la vie dans les océans. Quant aux récifs coralliens, ils ne recouvrent que 0,5% des fonds marins, mais environ un tiers des espèces marines s'y nourrit, s'y abrite ou s'y reproduit.
Le réseau trophique est indispensable à toute vie, dans les océans et sur Terre. Bien le connaître permet de comprendre comment fonctionne la vie sur Terre. C'est à partir de ce réseau que s'établissent les interactions entre les espèces animales, végétales et leur environnement, mais pas seulement. Il existe de nombreux types d'interactions dans le monde vivant - autres que la prédation - bénéfiques ou non pour les espèces concernées. C'est le cas du mutualisme (bénéfices réciproques entre deux espèces), de la symbiose (bénéfices réciproques et liens vitaux entre deux espèces), du commensalisme (bénéfices non réciproques, mais non nuisibles) et du parasitisme (bénéfices non réciproques et nuisibles).
La fragilisation des organismes marins à squelette calcaire pourrait modifier les écosystèmes marins et la disponibilité en ressource de poissons et de coquillages. Or aujourd'hui, plus d'un milliard de personnes à travers le monde trouvent leur première source de protéines dans les espèces marines dont ils se nourrissent, tout comme différentes espèces terrestres (oiseaux...). De plus, de nombreux emplois et économies locales sont liés à la pêche et aux coquillages. L'acidification des océans pourrait donc toucher bien plus que les organismes marins. Sans parler du rôle fondamental du plancton comme principal fournisseur d'oxygène pour la planète et les êtres humains, mais aussi comme puits à carbone indispensable pour atténuer nos émissions de gaz à effet de serre dans l'atmosphère !
Gonfler un ballon sans souffler
Dernière modification 22/05/2020 par user:Bolido.
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