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Certaines réalisations peuvent empêcher les pots d'être renversés ou inondés, d'autres permettent de maintenir le sable en place malgré la montée du niveau de l'eau. Combien et quelles quantités de matériaux ont nécessité ces aménagements pour être efficaces ? | Certaines réalisations peuvent empêcher les pots d'être renversés ou inondés, d'autres permettent de maintenir le sable en place malgré la montée du niveau de l'eau. Combien et quelles quantités de matériaux ont nécessité ces aménagements pour être efficaces ? | ||
− | |Avertissement=Le résultat peut être difficile à observer si l'on réalise l'expérience dans des bassines trop petites, ou si l'eau est versée | + | |Avertissement=Le résultat peut être difficile à observer, ou le défi peut s'avérer compliqué à réussir si l'on réalise l'expérience dans des bassines trop petites, ou si l'eau n'est pas versée suffisamment progressivement, ou encore trop près du sable. |
− | Ne pas hésiter à rajouter de l'eau jusqu'à observer des résultats | + | Ne pas hésiter à rajouter de l'eau jusqu'à observer des résultats nettement visibles. |
|Explanations=Comparer les stratégies mises en place par les différentes équipes avant l'ajout de l'eau. | |Explanations=Comparer les stratégies mises en place par les différentes équipes avant l'ajout de l'eau. | ||
− | Il existe un très grand nombre de constructions et de stratégies possibles avec le matériel proposé | + | |
+ | Il existe un très grand nombre de constructions et de stratégies possibles avec le matériel proposé. On peut par exemple installer une "barrière" pour retenir le sable et bloquer l'eau à l'aide de graviers, de plaques de carton, de barrages de bâtons... Une autre stratégie possible constiste à surélever les constructionsen les installant sur un support bâti sur pilotis (les bâtons plantés dans le sable) pour qu'elle ne touchent pas l'eau, ou sur des fondations renforcées et hautes qui résisteront ou freiineront l'infiltration de l'eau (graviers, cartons...). Il est également possible de construire des habitations flottantes en installant les pots sur des radeaux ou des pontons (bouchons de liège attachés par de la ficelle ou autre matériaux flottants). Certaines équipes ont pu décider de retirer les pots de yaourt du sable afin qu'ils ne soient ni renversés ni mouillés par la montée des eaux. Cela permet aussi de gagner le défi ! | ||
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+ | Il est interéssant dans ce défi de comparer non seulement l'efficacité des solutions choisies, mais aussi le coût et la complexité de leur mise en place : faut-il utiliser beaucoup de matériaux, construire de nombreux équipements, modifier peu ou beaucoup le paysage d'origine ? | ||
+ | |Deepen=Comme dans ce défi, il existe des stratégies nombreuses pour faire face à la montée du niveau des mers et à l'augmentation des épisodes d'inondation, de submersion et d'érosion des zones côtières. Chaque stratégie possède des avantages et des inconvénients, qui ne seront pas forcément les mêmes que ceux observés dans cette expérience. | ||
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+ | La stratégie consistant à installer une barrière physique entre les côtes et l'eau peut être comparée dans la vie réelle à la construction d'enrochements, de digues et de barrages. Les enrochements permettent de protéger en partie les côtes de la violence des vagues lors des tempêtes. Ils sont surtout mis en place au niveau des plages de sable, mais leur efficacité reste limitée, leur coût économique et leur impact écologique ne sont pas négligeables. L'installation de digues et de barrages isole totalement les terres en créant une barrière étanche contre la mer, dont le niveau peut alors monter au dessus de celui des terres. On désigne ces terres plus basses que la mer voisine sous le nom de polders. | ||
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+ | Les polders représentent une surface très impotante dans plusieurs régions du monde, ils constituent près d'un quart de la surface des Pays-Bas. | ||
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Auteur Maud Milliet | Dernière modification 23/11/2022 par Maud M.
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Littoral, climat, eau, inondations, mer, gestion durable, Habitat, Aménagement
Sous l'effet du réchauffement global de la planète, le niveau des mers et des océans monte de plusieurs centimètres par an, les pluies et les tempêtes sont plus fréquentes et plus violentes sur les régions côtières. Les bords de mers subissent de plus en plus d'épisodes de submersions et d'inondations, qui agravent le phénomène d'érosion et font reculer les côtes dans de nombreuses régions du monde.
Avec ce défi simple et ludique , les participants pourront imaginer et tester des solutions pour s'adapter ou limiter les dégâts de la montée des eaux, des inondations et des tempêtes sur les constructions côtières. Ce défi permet aussi de réfléchir et débattre ensemble sur les avantages et inconvénients de différentes stratégies de gestion des aménagements des côtes dans la vie réelle.La bassine est un accessoire ménager très prisé dans les pays en voie de développement, où elle trouve de multiples usages, principalement alimentaire et pour le linge. Elle sert ainsi de récipient pour collecter et nettoyer de la nourriture (coquillages, légumes, etc.) ; elle permet de transporter le linge sale entre le domicile et le lavoir, avant de le ramener pour le faire sécher.
Le principal lieu de production des bassines est l'Asie du sud-est.Prévoir suffisamment de matériel pour regrouper les participants en équipes de 2 à 4, chacune recevra le même matériel.
N.B. : Le matériel et le nombre d'éléments utilisés peut varier selon ce qui est disponible... et l'imagination. Il est conseillé d'utiliser en priorité des matériaux naturels, gratuits et compostables, qui pourront être réutilisé ou remis dans le milieu naturel après l'expérience, et/ou des objets et matériaux de récupération, de préférence réutilisables ou recyclables.
Répartir les participants en équipes de 2 à 4, et distribuer le matériel. Les encadrant.es conservent une bassine (ou à défaut une bouteille) et la réserve d'eau.
Donner les consignes pour que chaque équipe installe son décor de départ, illustrant des constructions en zone côtière :
- faire des boules le papier et en remplir les pots de yaourt à ras-bord,
- créer une "plage" en déposant et en tassant plusieurs poignées de sable d'un côté de la bassine, en formant une pente de quelques centimètres de haut descendant vers l'intérieur.
Pour que les équipes démarrent le défi dans des conditions identiques, la hauteur de sable et la largeur de la "plage" doivent être à peu près les mêmes dans chaque bassine. (On peut définir d'avance le nombre de cuillérées de sable à installer par chaque équipe) Mesurer si besoin la hauteur de sable à l'aide de la règle.
- retourner les pots de yaourt, ouverture vers le bas, et les "planter" légèrement sur la plage, au même niveau dans toutes les bassines.
Expliquer les consignes aux participants :
Les pots de yaourt représentent des constructions sur la côte, illustrée par le sable. A cause du réchauffement climatique, le niveau de la mer va monter d'année en année !
Le défi consiste, pour chaque équipe, à imaginer et mettre en place, à l'aide du matériel mis à disposition, une stratégie pour que les constructions ne soient ni détruites ni inondées, et pour protéger la côte (le sable) du mieux possible, car de l'eau va être ajoutée pour faire monter de plus en plus "la mer" dans les bassines.
Pour cela, les équipes disposeront d'un temps limité, 10 ou 15 minutes par exemple. Pendant ce temps, les équipes sont autorisées à ajouter des élements, à déplacer les pots si elles le souhaitent, mais pas à enlever le sable de la bassine, ni à ajouter de l'eau.
Une fois le temps de construction/modification des côtes écoulé, demander aux équipes de placer leurs bassines côté à côte (avec précautions !). Ajouter ensuite lentement de l'eau dans les bassines, du côté opposé au sable, pour faire monter le niveau. Observer et comparer l'impact de la montée de l'eau dans les bassines à 1cm de hauteur d'eau, puis ajouter de l'eau pour atteindre 2cm, observer, comparer, 3cm...
Si l'on est particulièrement joueurs, en fin d'expérience on peut également tester l'effet des tempêtes ajouté à celui de la montée des eaux, en créant des vagues à l'aide de la cuillère. Observer et comparer le résultats dans les différentes bassines.
L'équipe qui gagne le défi est celle dont les pots de yaourt restent en place et dont le papier qu'ils contiennent reste sec le plus longtemps. On peut ajouter d'autres critères d'évaluation, notamment pour départager des équipes ex aequo : la plage la mieux protégée, ou encore les constructions qui dénaturent le moins le paysage d'origine...
Remarque : Certaines équipes peuvent avoir mis en place une stratégie originale (bien qu'autorisée, selon les consignes !) en retirant les pots avant la montée de l'eau, parfois sans effectuer d'autre opération.
Si d'autres équipes effectuent des constructions/ modifications, ne pas intervenir, car c'est une stratégie comme une autre ! En revanche si toutes les équipes décident de retirer les pots, cela diminue l'intérêt de la comparaison.
Dans ce cas, proposer de dédier une seule bassine "collective" au test de cette stratégie, qui sera évaluée à la fin du défi, et de tester dans les autres des aménagements/constructions au choix de chaque équipe.
Il est possible de jouer ce défi en plusieurs manches, les équipes pourront ainsi changer de stratégie ou améliorer leurs constructions. Il est également possible d'attribuer un coût aux différents matériaux et de faire gagner l'équipe qui aura mieux réussi le défi tout en limitant le coût de modification du paysage.
Dans les différentes bassines, selon les aménagements et modifications réalisées et selon la hauteur d'eau, le sable peut être mouillé, voire emporté, ou au contraire rester sec. La "plage" peut en partie s'écrouler ou reculer. Les constructions (pots de yaourts) peuvent progressivement présenter des infiltrations : l'eau pénètre dans les pots par le bas, l'eau mouille le papier). Les pots peuvent aussi pencher puis se renverser sous l'effet de la montée du niveau d'eau.
Certaines réalisations peuvent empêcher les pots d'être renversés ou inondés, d'autres permettent de maintenir le sable en place malgré la montée du niveau de l'eau. Combien et quelles quantités de matériaux ont nécessité ces aménagements pour être efficaces ?
Le résultat peut être difficile à observer, ou le défi peut s'avérer compliqué à réussir si l'on réalise l'expérience dans des bassines trop petites, ou si l'eau n'est pas versée suffisamment progressivement, ou encore trop près du sable.
Ne pas hésiter à rajouter de l'eau jusqu'à observer des résultats nettement visibles.
Comparer les stratégies mises en place par les différentes équipes avant l'ajout de l'eau.
Il existe un très grand nombre de constructions et de stratégies possibles avec le matériel proposé. On peut par exemple installer une "barrière" pour retenir le sable et bloquer l'eau à l'aide de graviers, de plaques de carton, de barrages de bâtons... Une autre stratégie possible constiste à surélever les constructionsen les installant sur un support bâti sur pilotis (les bâtons plantés dans le sable) pour qu'elle ne touchent pas l'eau, ou sur des fondations renforcées et hautes qui résisteront ou freiineront l'infiltration de l'eau (graviers, cartons...). Il est également possible de construire des habitations flottantes en installant les pots sur des radeaux ou des pontons (bouchons de liège attachés par de la ficelle ou autre matériaux flottants). Certaines équipes ont pu décider de retirer les pots de yaourt du sable afin qu'ils ne soient ni renversés ni mouillés par la montée des eaux. Cela permet aussi de gagner le défi !
Il est interéssant dans ce défi de comparer non seulement l'efficacité des solutions choisies, mais aussi le coût et la complexité de leur mise en place : faut-il utiliser beaucoup de matériaux, construire de nombreux équipements, modifier peu ou beaucoup le paysage d'origine ?
Comme dans ce défi, il existe des stratégies nombreuses pour faire face à la montée du niveau des mers et à l'augmentation des épisodes d'inondation, de submersion et d'érosion des zones côtières. Chaque stratégie possède des avantages et des inconvénients, qui ne seront pas forcément les mêmes que ceux observés dans cette expérience.
La stratégie consistant à installer une barrière physique entre les côtes et l'eau peut être comparée dans la vie réelle à la construction d'enrochements, de digues et de barrages. Les enrochements permettent de protéger en partie les côtes de la violence des vagues lors des tempêtes. Ils sont surtout mis en place au niveau des plages de sable, mais leur efficacité reste limitée, leur coût économique et leur impact écologique ne sont pas négligeables. L'installation de digues et de barrages isole totalement les terres en créant une barrière étanche contre la mer, dont le niveau peut alors monter au dessus de celui des terres. On désigne ces terres plus basses que la mer voisine sous le nom de polders.
Les polders représentent une surface très impotante dans plusieurs régions du monde, ils constituent près d'un quart de la surface des Pays-Bas.
Dernière modification 23/11/2022 par user:Maud M..
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