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Auteur Mylène | Dernière modification 7/09/2020 par Manue APD
animaux, biodiversité, observation, sol, faune du sol Pi_ger_la_faune_du_sol_centipede-5006363_1920.jpg
ATTENTION : l'activité se déroule en deux étapes :
Pour commencer, rassemble le matériel nécessaire à l'expérience :
Dans un premier temps :
Dans un second temps :
Si tu as, tu peux utiliser aussi :
Pour la mise en place du piège :
Pour la fabrication du toit (optionnel, pour protéger le piège en cas de pluie ou de fort soleil) :
Remarque : il est possible de poser plusieurs pièges Barber éthiques : pour cela réalise à nouveau toutes les étapes de mise en place de l’expérience, en utilisant des gobelets identiques.
- A-t-il un corps principalement « mou » ou « solide » avec exosquelette (coquille, carapace) ?
- A-t-il une taille supérieure ou inférieure à 2 mm ?
- A-t-il des antennes ?
- Combien a-t-il de pattes ?
- A-t-il des ailes (ou des élytres = ailes durcies) ?
- A-t-il un corps en une, deux parties ou 3 parties ?
- S'il a de nombreuses pattes : a-t-il un corps ovale étalé ou allongé ?
- A-t-il une ou deux paires de pattes par segment ? …
Si tu le souhaites, tu peux faire le protocole plusieurs fois dans la journée, pendant plusieurs jours ! Dans ce cas, nous te proposons quelques astuces pour que le piégeage se passe au mieux :
1. Tout d'abord, pour faciliter la continuité du piégeage, tu peux mettre deux gobelets empilés l’un dans l’autre. De cette manière, tu pourras venir enlever le premier gobelet, le vider et faire tes observations. Une fois fais, remets le gobelet avec le second resté dans le sol. En procédant ainsi, tu pourras faire durer l’expérimentation plusieurs jours en vidant tes gobelets au minimum 2 fois par jour (une fois le matin, et une seconde fois dans l’après-midi).
2. Ensuite, comme les animaux vont rester plus longtemps dans le gobelet, ils peuvent être soumis à une forte prédation, notamment des oiseaux. Pour l’éviter, tu peux découper la partie supérieure d’une bouteille en plastique et la mettre par-dessus tes gobelets, le goulot (la partie la plus étroite) vers le bas, de manière à faire un entonnoir qui évitera la prédation, mais qui empêchera également que des petits mammifères tombent dans le piège.
3. Enfin, il te faudra contacter Apolline Auclerc, qui travaille sur le programme Jardibiodiv, à cette adresse : apolline.auclerc@univ-lorraine.fr. Elle va te transmettre un code qui te permettra d’accéder à un formulaire plus complet que le précédent où tu vas devoir préciser le lieu, la date d’échantillonnage, les animaux identifiés et compter le nombre d’individus trouvés pour chaque espèce. Garde ton appareil photo avec toi pour prendre des photos du piège et du lieu où tu l’as posé. Puis, prends également des photos des organismes que tu as piégés ainsi que du sol observé. Tu devras remplir le formulaire avec toutes les informations évoquées et le transmettre avec les photos que tu auras prises.
Grâce aux pièges Barber, on peut observer :
Attention à la météo lorsque tu feras cette expérience. S’il pleut beaucoup, ou si au contraire la terre est trop sèche, tu risques de ne pas attraper beaucoup d’animaux.
Cette expérience est basée sur l’observation d’animaux vivants, il se peut donc qu’il n’y ait peu ou pas d’animaux du sol capturés pendant la période de test. Dans ce cas, tu ne pourras pas les observer mais ne pas avoir capturé d’organismes est un résultat intéressant que tu pourras quand même transmettre aux chercheurs ! En effet, n’avoir aucun animal capturé peut donner un indice sur la qualité du sol et du milieu où tu as posé ton piège.
N’hésite pas à varier les lieux où poser votre piège ou à recommencer l’expérience pendant plusieurs jours.
Il est important de surveiller et de vider régulièrement le piège pour éviter que les animaux qui tombent dans le piège ne se sauvent ou ne se mangent entre eux !
Le piège fabriqué s’appelle un « piège Barber éthique ». Il permet d’observer facilement la petite faune du sol, c’est-à-dire les animaux qui vivent dans et sur le sol. Ces animaux se déplacent silencieusement, de nuit comme de jour et peuvent ainsi passer inaperçus à nos yeux. Ce piège nous donne une occasion de les découvrir.
Une fois les petits animaux du sol récupérés et les différents groupes d’organismes vivant sur le sol identifiés, tu peux t'intéresser à leur abondance (= nombre d’individus d’une même espèce trouvés). Plus il y a d’individus différents, plus ton sol peut être considéré comme équilibré, en bonne santé. Les collemboles, par exemple, servent de bio-indicateurs de la qualité des sols (pollution, disponibilité en eau et en matière organique). S’ils sont présents en grande quantité, c’est un bon signe pour la santé du sol étudié !
Si tu n’as pas récolté des individus de tous les groupes présents sur la clé de détermination, c’est normal. Tous ne vivent peut-être pas dans ton jardin, ne circulent pas durant les mêmes heures, ou ne s’attrapent pas de la même façon ! Cette expérience permet simplement d’identifier la présence et l’absence d’une petite partie des organismes qui vivent sur ton sol. Plus tu poseras de pièges, plus ta réponse sera complète ! Tu peux aussi diversifier les types de pièges utilisés (aspirateurs à insectes, piège à moutarde pour les vers de terre, bloc de terre, berlese…)
Chaque espèce est importante car chacune joue un rôle dans le fonctionnement du sol. Certaines espèces décomposent la matière organique (=les végétaux et les animaux morts), d’autres servent à aérer le sol en y creusant des galeries par exemple, d’autres encore peuvent aider à la dissémination des graines... Chaque animal a un rôle très important, même les araignées et les limaces !
Pour reprendre l’exemple des collemboles, ils ne servent pas que d’indicateurs pour la santé du sol, ils servent aussi à la décomposition des végétaux. Les cloportes, tout comme les bactéries, les champignons, les vers de terre et bien d’autres décomposent également les végétaux en mangeant leurs débris. C’est ce qui permet la fabrication de l’humus, la couche supérieure du sol.
D’autres animaux en aérant le sol, permettent à l’eau de s’infiltrer dedans, comme les fourmis qui y creusent leur fourmilière ou les vers de terre avec leurs galeries.
Les petites bêtes, comme on les nomme familièrement, sont aussi la base alimentaire de nombreux autres animaux, comme certains mammifères ou les oiseaux (les insectes sont très importants pour la bonne croissance de beaucoup d'oisillons !).
Biodiversité - Diversité des espèces et des milieux
Décomposition d'une feuille au sol
Faire découvrir la biodiversité du sol
Observer la petite faune du sol
Classeur pédagogique “Jardibiodiv - la biodiversité du sol”, Les Petits Débrouillards et Apolline Auclerc.
Apolline Auclerc, Laboratoire Sols et Environnement INRA/Université de Lorraine
Jardibiodiv, observatoire participatif de la biodiversité des sols : http://ephytia.inra.fr/fr/P/165/jardibiodiv
Présentation du programme jardiBiodiv : https://www.youtube.com/watch?v=CBwhVJJAyEI
Observatoire participatif des vers de terre (OPVT) : https://ecobiosoil.univ-rennes1.fr/OPVT_accueil.php
Dernière modification 7/09/2020 par user:Manue APD.
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