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Auteur Maud Milliet | Dernière modification 21/11/2021 par Maud M.
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Climat, Réchauffement climatique, Urbanisme, Aménagement, Habitat, Albédo, Réflexion et absorption de la lumière
Remarque : l'expérience peut être poursuivie plus longtemps, en contrôlant régulièrement la température, les résultats seront encore plus nets. On peut aussi tester d'autres matériaux, comme la terre, la pierre, le tissu, le carton, le bois, le plastique et d'autres matériaux, et différentes couleurs claires ou sombres.
Après plusieurs minutes d’exposition aux rayons lumineux, les différentes bandes de papier et d’aluminium n’ont pas la même température. L’aluminium est devenu plus chaud que le papier, et les bandes coloriées en noir sont plus chaudes que celles de couleur claire.
Cette expérience ne peut pas fonctionner avec des lumières dites « froides », comme les lampes à LED ou les néons, dont la lumière ne dégage que très peu de chaleur.
Les couleurs sombres absorbent plus la lumière, elles chauffent donc plus rapidement que les couleurs claires. Certains matériaux capturent et conservent mieux la chaleur que d’autres. Le métal, comme ici l’aluminium, absorbe mieux la chaleur que le papier, il chauffe donc plus vite et reste chaud plus longtemps lorsqu’il est placé au soleil.
Lorsqu’une surface est exposée à la lumière du soleil ou à autre une source lumineuse chaude, sa température augmente car elle absorbe une partie de la chaleur contenue dans les rayons lumineux, et en renvoie une partie. On dit qu’elle réfléchit une partie de la lumière. Cette augmentation de température sera plus ou moins importante selon la couleur et la matière de la surface éclairée. Les surfaces de couleur claire réfléchissent plus la lumière, et donc accumulent moins vite la chaleur que les surfaces sombres. Ce phénomène est appelé « albédo ».
Certains matériaux, comme le métal, la pierre ou le bitume qui recouvre les routes, absorbent et conservent plus longtemps la chaleur que d’autres matériaux comme le papier, le tissu ou le bois.
Les bâtiments et les toitures de couleur sombre emmagasinent plus de chaleur que ceux de couleur claire. C’est pour cette raison que les habitations sont souvent de couleur claire dans les régions très exposées au soleil et à la canicule, comme c’est le cas en Grèce par exemple.
Au contraire, on utilisera plutôt des couleurs sombres et des matériaux qui accumulent mieux la chaleur dans les équipements qui utilisent l’énergie solaire pour produire de la chaleur, tels que les chauffe-eau solaires et les fours solaires.
Dans les villes, les grandes étendues de béton ou de goudron, comme les routes, les parkings, certaines cours d’école, les grandes places et les grands ensembles d’immeubles, deviennent des îlots de chaleur urbains (ICU). Ces zones forment des « bulles de chaleur », où il peut être très pénible de vivre, car la nuit elles libèrent la chaleur accumulée durant la journée, et ne se rafraîchissent pas suffisamment. Ce phénomène devient de plus en plus problématique avec l’augmentation des températures causée par le réchauffement climatique. *
Pour limiter les îlots de chaleur dans les villes, il existe différentes techniques. Le plus efficace est de conserver ou de créer des points d’eau et des zones boisées ou végétalisées (pelouses, toitures végétales), de favoriser une bonne circulation naturelle de l’air, et d’utiliser pour les constructions des matériaux qui réfléchissent beaucoup les rayons du soleil.
Il est intéressant de proposer cette expérience dans le cadre d’animations consacrées au réchauffement climatique et à ses enjeux, à l’écoconstruction, aux énergies renouvelables ou encore à l’aménagement des villes.
L’expérience peut servir d’introduction à un défi-climat, où les participants devront formuler des propositions pour limiter l’augmentation de température dans un environnement urbain.
Dernière modification 21/11/2021 par user:Maud M..
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