Group:Puzzle de la mobilité

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Puzzle de la mobilité

Le puzzle de la mobilité permet d'engager une discussion sur les enjeux de la mobilité. Le Puzzle est constitué de 12 pièces de bois qu'il faut assembler par paires afin de reconstituer 6 phrases. Les phrases sont des faits marquants autour des enjeux de la mobilité. Ce jeu a été développé par les Petits Débrouillards Nouvelle-Aquitaine et co-conçu avec La Matière. Ce jeu peut être proposé sur un stand d'interpellation du public en événementiel. Le public pourra tenter d'assembler les phrases de manière autonome. L'animateur pourra ensuite proposer des informations complémentaires pour approfondir les enjeux soulevés par les phrases. Le présent livret propose des ressources pour pouvoir approfondir le sujet avec le public.

10 minutes

Déroulé

Les pièces du jeu doivent être disposées sur une table dans le désordre. L'animateur peut alors proposer aux participants de reformer les phrases en retrouvant les paires de pièces. Ainsi, mises 2 à 2 les pièces formeront des phrases.

L'animateur peut alors demander si certaines d'entre elles interpellent ou surprennent. Grâce aux informations disponibles dans ce livret une discussion peut être lancée.

Les solutions :

  • En moyenne une voiture / passe 95% de son temps immobile Dans les villes de France, les voitures sont immobiles 95% du temps. Ce chiffre assez incroyable provient des enquêtes ménages-déplacements (EMD) réalisées par le Cerema (centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement). Selon les enquêtes du Cerema, les voitures passent environ les trois quarts de leur temps en stationnement au domicile des automobilistes (dans un garage ou devant la maison) et 22% de leur temps en stationnement hors domicile. Dit autrement, une voiture ne sert à rien 95% du temps, sauf à occuper inutilement de l’espace public ou à nécessiter la construction spécifique de garages dans les habitations.
  • En semaine, les 3/4 des déplacements en voiture / sont réalisés sans passagers Et 1 trajet sur 5 se fait avec un seul passager. Les 33 millions de voitures qui circulent en France ne transportent donc en moyenne que 1,2 personne à la fois. Les rues se retrouvent alors remplies de véhicules en stationnement.
  • 80% des bruits émis dans l'environnement / proviennent des transports Le bruit est un phénomène acoustique produisant une sensation auditive considérée comme désagréable ou gênante. Les bruits causés par les activités humaines sont regroupés dans ce qu'on appelle la "pollution sonore". Cette pollution peut avoir des effets sur l'organisme humain (stress, insomnie, etc.) mais aussi sur les animaux. Le trafic routier est en tête du classement des transports les plus bruyants, suivi du trafic aérien et ferroviaire. En France, nous retrouvons 200 000 bâtiments exposés à un niveau sonore supérieur à 70 dB (très bruyant). Parmi eux, 55 000 sont appelés « point noir du bruit ». Ils sont tellement exposés aux bruits, de jour comme de nuit, que la gêne est intolérable pour les habitants notamment en termes de sommeil.
  • Notre empreinte carbone individuelle / devra être divisée par 5 pour rester sous les 2 degrés de réchauffement global Pour rendre compte de la quantité de gaz à effet de serre émis par l'activité de la population, un indicateur a été mis en place : l'empreinte carbone. Selon le mode de vie d'un individu son empreinte carbone est plus ou moins importante. Depuis les années 1900, la température moyenne sur Terre a augmenté de 1,2 degrés. Plusieurs scénarios sont proposés par les spécialistes, les plus pessimistes d'entre eux estiment que le réchauffement global atteindra +6°C en 2100. Les plus optimistes nous mettent en alerte pour passer à l'action dès maintenant et limiter cette augmentation à moins de 2°C.
  • L'agglomération rochelaise / a pour ambition d'atteindre la neutralité carbone La neutralité carbone c'est le fait de ne pas émètre plus de CO2 que ce que la Terre peut absorber naturellement. L'agglomération rochelaise a pour ambition de devenir le premier littoral français à obtenir un bilan "zéro carbone", et ce d'ici 2040. Une étude basée sur la méthode Bilan Carbone de l'ADEME montre que, sur l'agglomération rochelaise, 2 millions de tonnes d'équivalent CO2 sont émises chaque année. Les émissions sont liées pour 27% à la mobilité (déplacement de personnes et de marchandises), 41% aux intrants et à la consommation, 16% aux activités (industrie, tertiaire et agriculture) et 16% à l'habitat.
  • En 2020, le premier confinement / a permis pour la première fois de respecter les objectifs d'émission de CO2 Durant le confinement 38% de la population aurait pris conscience que les trajets du quotidien peuvent être réalisés autrement, grâce à des modes de transports plus doux : la marche ou le vélo. Au niveau du transport, en France, le télétravail a induit une réduction des déplacements ce qui a permis d’éviter de relâcher 3200 tonnes de CO2 par semaine. En effet, d'ordinaire un français se déplace 10h par semaine et parcourt environ 400km ce qui équivaut à un trajet Paris-Nantes chaque semaine !

Objectifs

Le but étant d'accompagner les participants dans leur réflexion sur les sujets évoqués.

Les pistes à donner :

  • Utiliser des voitures en auto-partage lorsque cela est nécessaire est un bon moyen de diminuer le nombre de véhicules à stationner et de limiter la consommation de matière première pour la construction des voitures.
  • L’autopartage, c'est-à-dire les véhicules en libre service, peut être une bonne solution pour soulager la voie publique en réduisant de 30% le nombre de véhicules de fonction ou de service d’une entreprise. Faire du covoiturage de manière plus systématique permettrait également de réduire l’émission de CO2 et de particules fines et de faire des économies !
  • Diminuer sa vitesse en ville permet de réduire les nuissances sonores.
  • Chaque individu doit diminuer son empreinte carbone en changeant quelques habitudes, comme le choix de son moyen de transport.
  • Notre empreinte carbone doit diminuer en changeant quelques habitudes, telles que nos moyens de transport au quotidien, mais aussi en absorbant mieux le carbone en circulation dans l'atmosphère grâce à ce que l'on appelle les "puits de carbone".
  • Lorsque le télétravail n'est pas appliqué, éviter de prendre la voiture et favoriser les transports en commun ou le covoiturage diminuerait cette quantité de gaz à effet de serre libérée dans l'atmosphère.

Expériences

Membres du groupe