En cas de crue ou de forte pluie, les rivières débordent parfois, un petit peu ou beaucoup. Il est important d’enregistrer l’amplitude de ces débordements : ces données sont prises en compte dans l’aménagement du territoire.
Cette fiche fait partie d’une série autour de «l’eau, de la terre à la mer», financée par l’Agence de l’eau Loire Bretagne.
Elle s’insère dans le parcours 4 : Physiologie d’un cours d’eau.
Mettre une première quantité d’eau de façon à remplir la zone la plus creusée de la maquette.
Disposer sur la maquette différentes figurines et discuter de l’organisation possible de la vie autour du cours d’eau : maisons, champs, promeneur, agriculture, animaux, pêcheur, bateau.
Étape 2 - Débordement du cours d'eau dans le lit majeur
Ajouter une grande quantité d’eau supplémentaire sous forme de pluie (arrosoir) ou crues. Observer ce qu’il se passe.
Discuter sur la manière dont le débordement impacte la vie imaginée à l’étape précédente.
Étape 3 - Activité complémentaire (option) : Définir les différentes parties d'un cours d'eau
N.B. : Si le vocabulaire lié au bassuin versant n'a pas été abordé lors d'une précédente activité, il est conseillé de réaliser cette étape.
À l’aide des définitions suivantes, replacer chacun des mots en gras sur un point de la maquette :
Le lit du cours d’eau est l’espace occupé de manière permanente ou ponctuelle par l’écoulement de l’eau. On distingue le lit mineur, ou lit naturel, où l’eau s’écoulera de façon permanente, du lit majeur qui est l’espace occupé par l’eau en période de crue ou d’inondation.
Lors de son cheminement, le cours d’eau crée parfois des méandres. Ces courbes très prononcées se produisent naturellement lorsque l’érosion naturelle des berges est détournée par la présence de matériaux plus solides.
Les berges délimitent le lit mineur. Elles sont maintenues par de la végétation composée d’arbres (par exemple d’aulnes, de saules, de frênes), d’arbustes et d’herbacées. L’ensemble des végétaux présents sur les berges et dans le lit majeur d’une rivière est appelé la ripisylve.
Les annexes hydrauliques, telles que les bras morts ou les mares, sont reliées au cours d’eau en période de débordement du lit mineur sur le lit majeur.
Le cours d’eau s’écoule de l’amont, où il prend sa source, souvent en montagne, vers l’aval en direction de la vallée, jusqu’à l’embouchure dans un autre cours d’eau plus grand, en lac ou en mer.