Les insectes pollinisateurs permettent aux humains d’accéder à une grande diversité de fruits et de légumes dans notre alimentation quotidienne, et la pollinisation nous rend d’immenses services économiques. '''La production de 84% des espèces cultivées en Europe (incluant la grande diversité de légumes et d'arbres fruitiers) dépend directement de la pollinisation par les insectes'''. À l’échelle de la planète, des études estiment que le service "pollinisation" offert par le monde animal à l’agriculture vaudrait environ 153 milliards d'euros/an !
'''Il faut toutefois être très vigilant lorsqu’on aborde les services écologiques''', afin de ne pas réduire la biodiversité à une vision purement économique et fonctionnelle, qui fournirait des services aux humains. Car cette vision justifierait de donner une valeur à la nature en fonction des bénéfices que nous en retirons et d’accepter qu’il y ait donc une biodiversité utile, et une autre dont on pourrait se passer... +
L’ADN (acide désoxyribonucléique) est constitué de petites séquences appelées gènes. Les recherches concernant les mécanismes, les maladies ou les manipulations impliquant l’ADN constituent une discipline scientifique : la génétique.
L'ADN a trois fonctions :
* Stocker l'information génétique qui permet de décrire le fonctionnement, le développement et le futur de la cellule qui le contient.
* Transmettre l'information génétique, ce qui explique l'hérédité.
* Permettre l'évolution. Comme l'ADN caractérise notre physique, lorsque notre ADN est modifié, notre physique se modifie également d’une génération à une autre.
Aujourd'hui on entend beaucoup parler de l'ADN, par exemple dans les enquêtes criminelles ou en ce qui concerne le clonage. C'est aussi lui qui permet la création des OGM (organismes génétiquement modifiés). En l'analysant, il est également possible de découvrir des choses sur un organisme vivant, comme de connaitre son sexe, ou encore de mettre en évidence des maladies génétiques. +
Le verrillon est un instrument composé d'un ensemble de verre en cristal.
Il est qualifié d'instrument « idiophone », car le son est produit par le matériau de l'instrument lui-même, comme les tambours ou le xylophone.
Le musicien en joue par friction sur le bord des verres avec des doigts humidifiés ou couverts de résine pour faire vibrer le verre et former la note.
Il proviendrait d'Asie et aurait fait sensation au XVIIIIeme siècle en Europe.
Aujourd'hui un peu oublié, c'est pourtant le seul instrument accessible à tous, à condition d'avoir des verres et de l'eau. Il est de plus totalement modulable : on peut, selon le remplissage des verres, créer son propre ensemble de notes qui se suivent ou non dans la gamme musicale. +
Le phénomène d'acidification des océans est étudié par de nombreux scientifiques depuis plusieurs années. C'est une autre conséquence, dramatique pour l'environnement, de l'excès de CO<sub>2</sub> dans l'atmosphère, qui est aussi en partie responsable du réchauffement climatique (avec d'autres gaz à effet de serre).
Un échange permanent existe entre l'atmosphère et les océans (mais aussi les lacs et les rivières), qui absorbent une partie du CO<sub>2</sub> atmosphérique. L’augmentation de la concentration de CO<sub>2</sub> dans l'atmosphère due à la pollution rompt un équilibre et augmente la quantité de CO<sub>2</sub> qui se dissout dans l'eau.
L’absorption par l’eau de ce CO<sub>2</sub> en excès a deux conséquences majeures sur les mers et les océans :
- leur pH diminue (c’est l’acidification proprement dite, même si le pH de l’eau reste, et restera toujours, supérieur à 7),
- leur concentration en carbonates (CO<sub>3</sub><sup>2-</sup>) diminue également.
Les organismes calcifiants, c'est-à-dire ceux qui sont protégés par une coquille, une carapace ou un squelette en calcaire (aussi appelé carbonate de calcium), comme par exemple les coquillages, les crustacés, mais aussi certaines algues, sont les plus menacés par l’acidification. Ces organismes utilisent les ions carbonate et du calcium pour former leurs protections de calcaire : c'est la calcification (Ca<sup>2+</sup> + CO<sub>3</sub><sup>2-</sup> -> CaCO<sub>3</sub>). Lorsque les organismes calcifiants se trouvent dans un milieu appauvri en ions carbonate (à cause de l'augmentation de la quantité de CO<sub>2</sub>), leurs coquilles deviennent plus fragiles, ils mettent plus de temps à les construire, et les larves souffrent plus souvent de malformations. Les organismes non calcifiants peuvent aussi être perturbés par la diminution du pH, qui peut affecter leur comportement, leur croissance ou encore leur reproduction.
L'acidification des océans a entraîné une diminution du pH de l'eau de mer, qui est en moyenne 30 % plus acide (ou plutôt devrait-on dire « moins basique ») aujourd'hui que dans les années 1800. On observe déjà un impact sur les organismes calcifiants : disposant de moins d'ions carbonates, certains ont plus de difficultés à fabriquer leurs structures calcaires. On a par exemple constaté un ralentissement de la croissance des huîtres ou des moules, ce qui affecte aussi les élevages. Dans certaines régions du globe, l'eau de mer est même devenue corrosive pour de petits organismes calcifiés du plancton, comme les ptéropodes, qui représentent la base des chaînes alimentaires, et qui se raréfient.
Ce phénomène d'acidification des océans se poursuit et s'accélère : les chercheurs estiment que d'ici l’année 2100, le pH de l'eau de mer devrait encore diminuer et atteindre un pH de 7,7 à 7,6. Cela équivaut à multiplier par trois l'acidité actuelle (car l’échelle du pH est logarithmique).
Pour enrayer ou du moins ralentir le phénomène, le plus efficace serait de s'attaquer directement à sa cause, en limitant la production de CO<sub>2</sub> généré par les activités humaines, ce qui permettrait également de freiner le réchauffement climatique. Or le CO<sub>2</sub> produit par l'homme est issu majoritairement de la combustion de sources d'énergie fossiles : pétrole, charbon et gaz. Le recours à des sources d'énergies ne produisant pas de CO<sub>2</sub> semble donc incontournable.
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Il se passe la même chose pour les êtres vivants.
Par exemple, les oreilles du renard polaire sont petites et rondes, pour perdre le moins possible de chaleur, et donc moins se refroidir.
En revanche, le renard des sables, le fennec, a de longues et larges oreilles pour perdre le plus de chaleur possible.
De même, les derniers arbres qu’on trouve en s’avançant vers le pôle sont des arbres à aiguilles (des conifères). Ces petites feuilles résistent mieux au froid que les grandes. +
Cette expérience explique comment volent les avions. De la même façon elle explique le fait de mettre des ailerons sur une voiture de course pour qu'elle colle bien à la route. +
La cloche de plongée fonctionne sur ce principe. En s’assurant, pendant toute la descente, que la cloche reste verticale, l’eau ne peut pas rentrer et on garde un stock d’air important à l’intérieur de la cloche. +
Dans la vie de tout les jours, nous pouvons nous balader avec le AirSafe accroché au vélo, à notre porte clé ou à notre pull. Et selon la zone dans laquelle nous marchons, les leds s'allumeront et nous préviendrons si il y a des risques ou non. +
On retrouve ce phénomène d'eau qui remonte dans les fibres par capillarité avec les meubles en bois qui gondolent et les portes en bois qui sont difficiles à ouvrir car elles gonflent dans les endroits humides.
C'est aussi le même principe qui fait que le papier essuie-tout se gorge d'eau au contact d'un liquide., ou si l'on trempe un morceau de sucre dans un liquide.
Nous pouvons retrouver également ce phénomène de capillarité dans la façon dont les plantes se nourrissent. La sève dans les végétaux se déplace par capillarité par exemple. +
Les flammes des briquets, des allumettes ou de la gazinière vont vers le haut.
C’est aussi le principe des montgolfières.
Normalement, les montgolfières (l’ensemble ballon et nacelle) sont plus lourdes que l’air, elles restent « clouées » au sol. Pour les faire décoller, on fait chauffer l’air à l’intérieur d’un ballon grâce à un brûleur. Quand on atteint une température assez haute, l’air chaud emprisonné dans le ballon compense le poids de la montgolfière et peut alors emporter le ballon avec la nacelle, la faisant décoller.
Notons, qu’il faut plusieurs dizaines de minutes pour que l’air à l’intérieur du ballon soit assez chaud pour permettre à la montgolfière de décoller. +
Cette arme peut être utilisée pour la chasse. Cependant, il est plus courant de croiser des arbalètes sous forme de jouets pour enfant sans grand danger. +
Cette expérience explique le phénomène de l'arc-en-ciel. Lorsqu'il pleut, alors qu’il y a du soleil, on peut parfois voir un arc-en-ciel à cause des gouttes de pluies en suspension dans l’air (si elles ont la bonne taille), qui décomposent la lumière et rendent visibles les couleurs qui la composent. +
Partir chercher et observer la petite faune du sol, celle de ton appartement ou dans ta rue est passionnant ! C'est en capturant des êtres vivants que les scientifiques peuvent le mieux les étudier.
Pour bien comprendre le monde vivant, les scientifiques ont classé les êtres vivants. La classification la plus moderne et la plus juste d'un point de vue scientifique est la "classification phylogénétique", qui classe les formes de vie selon ces règles :
*On range les espèces dans des "boîtes", les clades. Par exemple : les coléoptères forment un clade qui est inclus dans le clade des insectes.
*On décrit une espèce par rapport à ce qu'elle possède (nombre de pattes, ailes, os...) et surtout pas par rapport à ce qu'elle n'a pas ni par rapport à ce qu'elle fait (il n'est donc pas correct de parler d'invertébrés par exemple, puisque tous les organismes "ne possédant pas de vertèbres" occupent en réalité des clades très variés de la classification).La classification reflète l'évolution des espèces, c'est-à-dire qu'elle raconte les liens de parenté et de descendance entre les espèces vivantes et fossiles. +
Par exemple à La Roche-sur-Yon, dans la vallée de l’Yon, les abords de la rivière sont dédiés aux loisirs, à la promenade en période sèche. Chaque hiver, après plusieurs jours de grosses pluies, les espaces sont en grande partie inondés. +
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