Comme pour beaucoup de plantes, la croissa … Comme pour beaucoup de plantes, la croissance de l’arbre dépend de nombreux facteurs environnementaux : sa capacité à grandir, le lieu où il se trouve, la qualité du sol, la pente du terrain, l’exposition à la lumière, sécheresse etc...
L’arbre est soumis à d’autres facteurs impactant plus occasionnellement, tels que les animaux, les parasites et bien sûr l’activité humaine (incendie, abattage, élagage)
Chaque année, l’arbre possède une nouvelle cerne (cercle) annuelle permettant de découvrir son passé et sa manière dont il a grandi. A noter qu'il est imprécis d’affirmer que chaque années un cerne est formé. Si les conditions environnementales sont trop défavorables alors il n’y aura pas de cernes formés. De fait on ne peut qu’estimer l’âge réelle d’un arbre à partir de l’étude des cernes. En outre, plus la rondelle est faite loin du sol et moins il y a de cernes sur la rondelle, le premier cerne de cette rondelle ne se sera pas forcément formé à l’année 1 de vie de l’arbre.
Si les cernes sont irrégulières, cela peut-être dû à tous ces facteurs.
De plus, l’alternance des cercles clairs (bois de printemps) et des cercles foncés (bois d’été), exprime les différentes étapes de la croissance de l’arbre.
- Au printemps, la croissance est rapide. Elle se caractérise par une large bande de bois tendre, peu dense, de couleur claire et souvent ponctuée de gros vaisseaux.
- La croissance diminue en été. Le bois d’été (ou bois final) se caractérise par une bande de bois plus mince, dure, plus dense donc plus foncée.
- A l’automne et en hiver, la croissance de l’arbre s’arrête. Aucun bois ne se crée durant cette période.
A noter que cette description du bois de printemps et d’été n’est valable que pour les arbres en climat tempérés et plus précisément les feuillus de climats tempérés.
Le bois initial à des cellules plus courtes et déformables chez les résineux alors que chez les feuillus il est pourvu de nombreux vaisseaux conducteurs. Le bois final, au contraire, aura des cellules plus longues au parois épaisses ce qui le rend plus résistant chez des essences résineuses alors qu’il présente un nombre plus faible de vaisseaux pour des essences feuillus (Jourez 2010). Le côté clair ou foncé du bois de printemps et d’été n’est visible que chez les résineux, ce n’est pas forcément toujours le cas chez les feuillus.
Ce cycle de croissance annuelle explique le fait que chaque cerne soit constituée de deux parties distinctes. Suivant la proportion de ces « deux bois », la texture finale d’un bois s’en trouve modifiée.
Certaines essences sont donc dites hétérogènes. C’est le cas du chêne et du châtaignier par exemple qui ont une texture très marquée. Ainsi, des bois à texture forte (forte proportion de bois final) ont tendance à être plus durs et plus nerveux que des bois à textures faible, plus tendres et moins nerveux.res faible, plus tendres et moins nerveux.