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G
Le disque étant gravé, le fait de placer l'aiguille sur le disque qui tourne crée une vibration dans l'aiguille ce qui fait que des ondes sonores se propagent (en l'occurrence de la musique). Le cône permet d'amplifier les ondes sonores, on peut ainsi les entendre. Il n'est pas possible de reproduire cette expérience sur les compact disc (CD) bien que de la musique soit gravée dessus. Il est nécessaire d'utiliser un lecteur optique et non un lecteur avec une aiguille comme tête de lecture.  +
Les illusions décrites plus haut sont des illusions d'optiques. Pour compléter les informations nous pouvons regarder : http://fr.wikipedia.org/wiki/Illusions_d%27optique  +
H
La mise en pratique de ces règles est encore une fois une question de compromis. Par exemple, il existe au moins un immeuble passif dont toutes les fenêtres saont au Nord. Il faut prendre en considération : - la pente du terrain et son orientation - les masques solaires environnants (montagnes, immeubles, arbres, ...) - le cas échéant les jolies vues (pas forcément plein Sud) - les sources de nuisances sonores (phoniquement aussi les murs isolent mieux que les vitrages) - les usages des habitants (le matin, on peut préférer avoir le soleil dans la cuisine ou dans la chambre) La compacité des constructions va souvent de pair avec des économies (plans plus simples, moins de matériaux) et est donc souvent acceptée en maison individuelle quand la configuration du terrain le permet. Pour des plus grandes constructions, il faut trouver l'équilibre entre la compacité et l'ensoleillement de la façade Sud.  +
Pour s'initier un peu plus au monde passionnant de l'optique et de la réfraction, n'hésitez pas à suivre le lien suivant : https://www.superprof.fr/ressources/scolaire/physique-chimie/seconde/optique/loi-de-la-refraction.html  +
I
Pour développer son territoire et l'adapter à l'évolution des besoins et des priorités, en particulier face à l'augmentation des évènements liés au changement climatique global (pollution, pluies plus intenses et inondations, pics de chaleur...), il est essentiel de travailler collectivement, en recueillant l'avis et les propositions des experts comme des citoyens et en définissant des priorités : l'environnement, la santé, l'emploi... La gestion durable d'une ville consiste mettre en place des mesures qui permettent de répondre aux besoins et aux attentes des habitants, mais aussi d'assurer des revenus économiques (tourisme, emploi...) sans dégrader l'environnement ou le cadre de vie, ni épuiser les ressources naturelles (eau, terres cultivables...). Tous les experts et les citoyens ne sont pas toujours du même avis et n'ont pas les mêmes priorités, et une commune n'a pas toujours le budget ou les équipements, ou l'espace disponible pour mettre en place les solutions les plus efficaces. Il est donc souvent compliqué voire impossible de satisfaire tout le monde, et il faut parfois faire des compromis !  +
Pour développer son territoire et l'adapter à l'évolution des besoins et des priorités, en particulier face à l'augmentation des évènements liés au changement climatique global (pollution, pluies plus intenses et inondations, pics de chaleur...), il est essentiel de travailler collectivement, en recueillant l'avis et les propositions des experts comme des citoyens et en définissant des priorités : l'environnement, la santé, l'emploi... La gestion durable d'une ville consiste mettre en place des mesures qui permettent de répondre aux besoins et aux attentes des habitants, mais aussi d'assurer des revenus économiques (tourisme, emploi...) sans dégrader l'environnement ou le cadre de vie, ni épuiser les ressources naturelles (eau, terres cultivables...). Tous les experts et les citoyens ne sont pas toujours du même avis et n'ont pas les mêmes priorités, et une commune n'a pas toujours le budget ou les équipements, ou l'espace disponible pour mettre en place les solutions les plus efficaces. Il est donc souvent compliqué voire impossible de satisfaire tout le monde, et il faut parfois faire des compromis !  +
Pour développer son territoire et l'adapter à l'évolution des besoins et des priorités, en particulier face à l'augmentation des évènements liés au changement climatique global (pollution, pluies plus intenses et inondations, pics de chaleur...), il est essentiel de travailler collectivement, en recueillant l'avis et les propositions des experts comme des citoyens et en définissant des priorités : l'environnement, la santé, l'emploi... La gestion durable d'une ville consiste mettre en place des mesures qui permettent de répondre aux besoins et aux attentes des habitants, mais aussi d'assurer des revenus économiques (tourisme, emploi...) sans dégrader l'environnement ou le cadre de vie, ni épuiser les ressources naturelles (eau, terres cultivables...). Tous les experts et les citoyens ne sont pas toujours du même avis et n'ont pas les mêmes priorités, et une commune n'a pas toujours le budget ou les équipements, ou l'espace disponible pour mettre en place les solutions les plus efficaces. Il est donc souvent compliqué voire impossible de satisfaire tout le monde, et il faut parfois faire des compromis !  +
C’est en se basant sur ce constat que les scientifiques ont bâti des indices biologiques. Ils répondent à des normes (cahier des charges précis) et permettent de comparer les résultats en minimisant au maximum les effets liés à la personne qui réalise l’observation, à l’hydroécorégion, etc. Les différents indices permettent d’appréhender le « bon état écologique » des eaux de surface<sup>4</sup>. Ces indices ne permettent toutefois que de faire un diagnostic de l’état de dégradation de la biodiversité des milieux aquatiques, en mesurant les effets à relativement long terme de pressions chroniques. Ils permettent, par l’ampleur des effets sur l’abondance et la richesse, de quantifier l’intensité de cette pression. Par le maillage territorial, ils permettent d’identifier approximativement la localisation de cette pression. Cependant, d’autres outils sont nécessaires pour parvenir à anticiper, ou tout du moins à agir précocement, dès que les premiers effets d’une perturbation sont mesurables. Pour cela, des indicateurs à l’échelle moléculaire (expression des gènes) ou physiologique (modification de la reproduction par exemple) sont en cours de développement. Les différents groupes utilisés sont les suivants<sup>5</sup> : *Les diatomées (algues qui présentent une enveloppe externe en silice (sable), avec l’indice IBD2007<sup>6</sup> ; *Les macrophytes (plantes aquatiques visibles à l’œil nue), avec l’indice IBMR<sup>7</sup> ; *Les poissons, avec l’indice IPR+<sup>8</sup> ; *Les macro-invertébrés, avec l’indice I<sub>2</sub>M<sub>2</sub><sup>9</sup>. Ces différents indices servent en routine et sont utilisés dans toutes l’Europe.  +
'''Conclusion''' Pour finir, ce jeu peut également servir à faire émerger des stratégies face à la machine, comme prendre des risques qui paraîtraient illogiques contre un humain, afin d'explorer des scénarios dans lesquels l'IA n'a pas encore appris. On peut également s'interroger sur la méthode pédagogique ou d'apprentissage à adopter, puisqu’au lieu de « punir » en enlevant la perle indésirable, on pourrait aussi bien « récompenser » en ajoutant par exemple une perle de même couleur à chaque coup gagnant de l'IA. Ce procédé a d’ailleurs un avantage puisque s’il permet d’améliorer les performances de l’IA d’un point de vue statistique, il laisse toujours une opportunité au joueur humain de gagner.  +
J
Les espèces vivantes ne choisissent pas de changer en fonction des changements de leur environnement. Elles évoluent et donc changent en permanence sous l'effet de mutations génétiques, qui sont des modifications aléatoires et involontaires, pouvant entrainer des modifications de l'apparence, du comportement, de la taille des individus. La hasard fait que certaines de ces modifications peuvent parfois avantager les individus qui en sont porteurs, comme ici en les rendant plus difficiles à distinguer pour leurs prédateurs. Les individus porteurs de cette modifications auront alors plus de chances de survivre et/ou de se reproduire et donc de transmettre cette modification à leur descendance, ce qui la rendra plus fréquente chez cette espèce. Au contraire, l'absence de mutation ou des mutations peuvent parfois représenter un désavantage pour les individus qui en sont porteurs, qui auront tendance à décliner voire à disparaitre chez l'espèce concernée. Sur une plus longue échelle, ces mécanismes de sélection naturelle sont aussi à l'origine de l'apparition de nouvelles espèces.  +
K
Lorsque l'on entend un son il se passe la chose inverse: le son produit qui fait vibrer l'air se propage dans l'espace environnant, arrive jusqu'à notre tympan de notre oreille. Notre tympan, qui est lui aussi une membrane, se met à vibrer et grâce à d'autres organes présents dans notre oreille, cette vibration est interprétée comme un son.  +
L
On remarque que les éponges, même si elles sont bien essorées, contiennent encore de l’eau ? C’est la même chose pour le sol. Il a une capacité à retenir de l’eau. Pour un sol, la quantité d’eau qu’il peut absorber entre le moment où il est sec et le moment où il sature (il ne peut pas contenir plus d’eau) est appelée « réserve utile ». C’est la quantité d’eau qui peut en être facilement extraite, par les racines des plantes par exemple. Celle-ci est mesurée en millimètres de hauteur d’eau, comme la pluie. Elle varie principalement selon le type de sol (graviers, sable, terre argileuse). Si un sol est privé d'eau pendant une longue période, il peut perdre ses réserves d'eau. C'était le cas de l'éponge toute sèche. Les pores qui retenaient l'eau se rétractent et sa structure se modifie. On observe parfois des fissures qui témoigne de son assèchement. Lorsque c'est le cas, l'eau a du mal à se frayer un chemin, le coefficient de ruissellement augmente alors fortement. Lorsqu’une éponge est gorgée d’eau (dès le début ou après quelques instants d’arrosage) elle n’est plus capable d’en absorber. Son coefficient de ruissellement monte alors jusqu’à 100% (toute l’eau ruisselle) ! C'est la même chose pour le sol, si la pluie est trop intense ou dure trop longtemps, il finira par saturer. Nos éponges ont des coefficients de ruissellement très différents selon leur état. De la même façon, l’inclinaison ou le relief du sol peut influer fortement sur le ruissellement. Il est possible de tester cela facilement chez soi : l’eau s'écoule très rapidement sur les surfaces qui ne sont pas horizontales. Un sol en pente a un coefficient de ruissellement bien supérieur à celui d'un sol horizontal de même surface . Au contraire, si un sol comporte des bosses et des creux, ceux-ci vont ralentir l’écoulement de l’eau et l’aider à s’infiltrer.  +
Pour définir l'isolation d'un matériau on utilise plusieurs grandeurs : - la conductivité thermique ''lambda'' (W/m.°C) caractérise la capacité d'un matériau à transmettre la chaleur par conduction. Plus lambda est petit, plus le matériau est isolant. (les laines isolantes ont typiquement un lambda autour de 0,04 W/m.°C, la mousse PU allant jusqu'à 0,02) - la résistance thermique ''R'' (en m<sup>2</sup>.°C/W) donne la capacité d'une paroi d'une certaine épaisseur à résister au transfert de chaleur ''R=e/lambda''. Ainsi, plus un mur est épais, plus il est isolant. Ou, pur une épaisseur donnée, plus le matériau utilisé a un lambda petit, plus le mur est isolant. - le coéfficient de transmission calorifique ''U'' (en W/m<sup>2</sup>.°C) est l'inverse de ''R'' et représente la capacité d'une paroi d'une épaisseur donnée à laisser passer la chaleur. Plus ''U'' est petit, plus la paroi est isolante. Par exemple un mur en ossature bois et bottes de paille peut avoir un U=0,18 W/m<sup>2</sup>.°C soir un R=0,45 m<sup>2</sup>.°C/W Un mur en pierre de 60 cm d'épaisseur (cela dépend de la pierre) a un U=3 W/m<sup>2</sup>.°C soit un R=0,45 m<sup>2</sup>.°C/W Un double vitrage 4-16-4 à gaz argon a un U autour de 1,3 W/m<sup>2</sup>.°C  +
Plongé dans l'eau, l’œuf subit deux forces, le poids et la poussée d’Archimède. Dans l'eau douce, l’œuf coule, cela signifie qu'il est plus dense que l'eau mais aussi que son poids est supérieur à la poussée d’Archimède.<br /> '''La poussée d'Archimède est une force qui s'oppose au poids. Elle s'applique sur les objets placés dans un fluide, comme l'eau.'''<br />Lorsque l’on rajoute de l’eau saturée en sel, la densité de la solution eau-sel devient plus forte. L'eau devient alors plus dense que l’œuf, et l’œuf se met à flotter.<br /><br />Présentation et schéma des trois cas :<br /><br />* Premier cas : l’œuf coule dans le liquide qui est l’eau :<br /><div class="annotatedImageDiv" typeof="Image" data-resource="Fichier:Loeuf qui flotte Archimede coule.jpg" data-sourceimage="https://www.wikidebrouillard.org/images/2/2b/Loeuf_qui_flotte_Archimede_coule.jpg"><span ><div class="center"><div class="floatnone"><a href="/wiki/Fichier:Loeuf_qui_flotte_Archimede_coule.jpg" class="image"><img alt="Loeuf qui flotte Archimede coule.jpg" src="/images/2/2b/Loeuf_qui_flotte_Archimede_coule.jpg" width="488" height="400" data-file-width="488" data-file-height="400" /></a></div></div></span></div><br /><br /><br />L’œuf coule dans le liquide, cela signifie que le poids est supérieur à la poussée d’Archimède.<br /><br />* Deuxième cas : on rajoute du sel dans l’eau, l’œuf flotte.<br /><div class="annotatedImageDiv" typeof="Image" data-resource="Fichier:Loeuf qui flotte Archimede flotte.jpg" data-sourceimage="https://www.wikidebrouillard.org/images/7/7b/Loeuf_qui_flotte_Archimede_flotte.jpg"><span ><div class="center"><div class="floatnone"><a href="/wiki/Fichier:Loeuf_qui_flotte_Archimede_flotte.jpg" class="image"><img alt="Loeuf qui flotte Archimede flotte.jpg" src="/images/7/7b/Loeuf_qui_flotte_Archimede_flotte.jpg" width="398" height="354" data-file-width="398" data-file-height="354" /></a></div></div></span></div><br /><br /><br />L’œuf est au fond du bocal, on rajoute maintenant du sel dans le bocal. Lorsque le sel est rajouté dans l’eau, il se dissout et le mélange eau-sel donne une solution dont la masse volumique varie en fonction de la quantité de sel. La densité de l’œuf est inférieure à la densité de l'eau salée dans le cas présent.<br /><br />* Troisième cas : l’œuf reste en sustentation (il reste entre deux eaux) dans la solution :<br /><div class="annotatedImageDiv" typeof="Image" data-resource="Fichier:L oeuf qui flotte en sustentation.jpg" data-sourceimage="https://www.wikidebrouillard.org/images/a/a1/L_oeuf_qui_flotte_en_sustentation.jpg"><span ><div class="center"><div class="floatnone"><a href="/wiki/Fichier:L_oeuf_qui_flotte_en_sustentation.jpg" class="image"><img alt="L oeuf qui flotte en sustentation.jpg" src="/images/a/a1/L_oeuf_qui_flotte_en_sustentation.jpg" width="435" height="332" data-file-width="435" data-file-height="332" /></a></div></div></span></div><br /><br /><br />La densité de l’œuf est égale à la densité de l'eau salée dans le cas présent.  
L'énergie de départ est le vent. On souffle sur l'hélice. L'hélice tourne et fait tourner l'axe du générateur, l'énergie du vent est alors transformée en énergie mécanique. Le moteur est utilisé comme une dynamo : il transforme cette énergie mécanique en énergie électrique en générant un courant qui traverse les fils électriques reliés à la diode. Celle-ci peut alors s'allumer si elle est connectée dans le bon sens du courant. <br/>  +
Pour évaporer l'eau, on la porte à ébullition. C'est la température à partir de laquelle l'eau passe sous sa forme gazeuse. Pourtant dans la nature l'eau atteint rarement les 100°C et on constate de l'évaporation ! En réalité, le vent facilite grandement ce phénomène, notamment quand l'air est sec. [1] Dans le cas où un composé peut s'évaporer et se retrouver dans l'atmosphère, on dit qu’il est volatil. Les polluants volatils peuvent être très compliqués à traiter car selon la météo, ils peuvent s'échapper et apparaitre à d'autres endroit. Lorsque les polluants ne peuvent pas s'évaporer, leur concentration va augmenter. Le simulateur suivant permet de s'amuser avec les concentrations pour comprendre le phénomène : https://www.phychiers.fr/concentrations/  +
L'eau est un élément chimique dit : ''thermodynamique''. C'est à dire qu'il est soumis au changement lorsque qu'il subit un changement de température. L'eau est connue sous 3 différents états : la glace, le liquide, la vapeur. Lors du passage de l'un à l'autre de ces états, les molécules qui composent l'eau vont s'agiter, s'agglomérer... à cause du changement de température. La dilatation de l'eau ne s'effectue pas uniquement à cause de la chaleur. Elle s'effectue également lorsque l'eau passe de l'état liquide à l'état solide (glace). En effet, l'eau à l'état solide prend également plus de place que dans un état liquide. <br/>  +
Dans les écosystèmes, les espèces peuvent être regroupées par traits fonctionnels. Par exemple, pour des plantes, on peut regrouper l’ensemble des espèces ayant le même type racinaire au sein d’un premier trait, puis regrouper les espèces ayant des surfaces de feuilles équivalentes au sein d’un deuxième trait, etc. Pour les macro-invertébrés, un trait peut être le régime alimentaire, comme nous l’avons vu dans cette fiche. Un insecte (Plécoptère) et un crustacé (Gammare) peuvent être présents dans le même groupe (déchiqueteur par exemple) pour cette caractéristique. Un autre trait peut être l’habitat utilisé (végétaux, cailloux, sable…). Le plécoptère et le gammare peuvent différer de ce point de vue là, le premier vivant plutôt sur des cailloux, le second dans les végétaux. Ils mangent donc la même chose, mais pas au même endroit dans la rivière ! La même espèce peut être regroupée avec des espèces différentes dans des traits différents, en fonction de la caractéristique de celle-ci qui sera considérée. Une fois les traits renseignés pour les différentes espèces, il est possible d’avoir une image des différents processus ayant lieu dans un écosystème, comme la capacité à dégrader la litière (les feuilles mortes des arbres), la capacité d’une prairie à aller chercher les éléments nutritifs en profondeur, etc. Cette pratique scientifique se nomme l’écologie fonctionnelle. Ici, deux notions entrent en jeu : - La '''diversité spécifique''' représente le nombre d’espèces présentes dans un milieu donné ; - La '''diversité fonctionnelle''' peut être définie comme la diversité des traits fonctionnels, ces traits étant des composantes du phénotype des organismes qui influencent des processus écosystémiques. Dans un écosystème, les espèces vont assurer des fonctions qui sont similaires (par exemple plusieurs espèces dégradent la litière) mais chaque espèce va réaliser cette fonction de façon un peu différente. Plus la diversité spécifique est importante et plus la diversité fonctionnelle l’est aussi, plus les processus sont stables et pérennes. Lorsqu'advient une perturbation, certaines espèces seront capables d’y faire face et si certaines disparaissent, la redondance fonctionnelle fait que les processus vont pouvoir continuer à avoir lieu. Ce phénomène constitue donc aussi, entre autres, le moteur de la résilience des écosystèmes. Dans les écosystèmes peu diversifiés, la moindre perturbation peut avoir des conséquences importantes sur les processus écosystémiques.  
Ce phénomène est appelé la polarité électrique : les pôles opposés s’attirent, les électrons (-) et protons (+) s’attirent entre eux.    +
Cette expérience permet d’expliquer la fonte des glaces sur la planète. As-tu déjà entendu parler de glaciers, de banquise et d’iceberg ? '''Le glacier''' se forme en général en haute montage ou au niveau des pôles grâce à l'accumulation de la neige. En se tassant sous son propre poids, la neige devient compacte : elle expulse progressivement l'air qu'elle renferme et se transforme en glace. Lorsqu’on parle de glaciers, on peut utiliser les mots calotte glaciaire et inlandsis : la calotte glaciaire est un très grand glacier, et l'inlandsis correspond à plus de 50 000 km² de glace terrestre (l’Arctique et l’Antarctique sont les deux seuls inlandsis qui existent à ce jour sur la planète). Parfois, un morceau de glacier, parfois très gros, se détache et tombe dans la mer où il dérive au gré des courants : c’est ce qu’on appelle un '''iceberg'''. '''La banquise''' se forme en mer, contrairement au glacier. Des cristaux de glace se forment lorsque l'eau atteint -1,8 °C. Ces cristaux se solidarisent et forment une couche de glace qui peut atteindre 3 à 4 mètres d'épaisseur. Que se passe-t-il lorsque la banquise ou les glaciers fondent ? L’expérience nous montre que de la fonte de la glace déjà présente dans l’eau (= banquise) ne fait pas monter le niveau de l’eau (verre 1). Par contre, lorsque la glace terrestre (= glaciers, chutes d'icebergs) fond, nous observons une augmentation du niveau de l'eau (verre 2). Le résultat observé dans le verre 1 s'explique par le rôle de la '''poussée d'Archimède'''. Celle-ci correspond à la force verticale, dirigée de bas en haut, que subit un corps plongé dans un fluide (liquide ou gaz), opposée au poids du volume de fluide déplacé. La poussée d'Archimède permet d'expliquer notamment pourquoi un bateau flotte ou une montgolfière peut s'élever dans les airs, ou comment un plongeur ou un sous-marin peuvent contrôler leur flottabilité en faisant varier la pression d'un gaz dans un réservoir. <div class="icon-instructions info-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-info-circle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">En réalité, l'eau sous forme de glace occupe un peu plus de place que l’eau liquide. Tu l'as peut-être déjà remarqué à la maison après avoir placé de l'eau ou un bac à glaçons au congélateur. Il arrive parfois aussi que le gel fasse éclater un tuyau d'eau mal protégé lorsque les températures sont très basses. Ce phénomène est particulier à l'eau et à quelques autres composés et est lié aux propriétés chimiques des liaisons atomiques. Cependant, comme tu l'as sans doute observé, les glaçons placés dans le verre 1 ne sont pas totalement immergés dans l'eau. Grâce à la poussée d'Archimède, on comprend ainsi que le volume de glace immergé correspond au volume d'eau nécessaire pour égaler le poids du glaçon (ou de l'iceberg !). Selon cette même loi, un glaçon produit en fondant le même volume d'eau que la glace solide occupait précédemment. Le niveau de l'eau reste donc le même.</div> </div> A présent que nous avons compris comment la fonte des glaces entraîne la montée du niveau des océans, il reste à expliquer '''pourquoi''' ce phénomène se produit à l'heure actuelle. En effet, depuis un siècle, le niveau des mers et des océans s'est élevé d'environ 20 à 30 cm. Au cours de la même période, la température moyenne sur la planète a augmenté d'environ 0,8 °C (à 0,2 °C près). L'atmosphère et les océans sont intimement liés : lorsque la température de l'atmosphère augmente, celle des océans augmente aussi. Le '''changement climatique''' est une des raisons principales de la montée des eaux. Cependant, contrairement à ce que l'on pourrait penser intuitivement, la fonte des glaces n'explique pas à elle seule cette montée des eaux. Un autre phénomène lié à la hausse des températures joue également un rôle très important, il s'agit de la '''dilatation thermique'''. L’eau est un corps qui se dilate sous l’effet d’une augmentation de température. La dilatation signifie l’augmentation du volume : lorsqu’un corps se dilate, il prend plus de place. Les molécules d’eau (les briques microscopiques qui composent l’eau) s’agitent lorsque la température augmente, et prennent donc plus de place. A titre d’exemple, imagine qu'une cinquantaine de personnes sont dans une grande salle : si les personnes restent immobiles ou bougent peu, elles tiennent facilement dans cet espace restreint. Par contre, si les personnes commencent à s’agiter, ou à danser, elles vont s’éloigner les unes des autres et prendre plus d’espace. C’est un peu pareil pour les molécules d’eau : quand la température augmente elles s’agitent, s’écartent les unes des autres, et le volume de l’eau augmente. <div class="icon-instructions info-icon"> <div class="icon-instructions-icon"><i class="fa fa-info-circle"></i></div> <div class="icon-instructions-text">Même si notre expérience ne mettait pas en évidence directement le rôle de la dilatation dans la montée du niveau de l'eau, celle-ci est toutefois bel et bien présente et il se pourrait d'ailleurs que son impact soit observable dans de bonnes conditions. En effet, dans l'expérience, nous avons utilisé de l'eau chaude pour faire fondre les glaçons plus vite. Une fois les glaçons fondus, ceux-ci ont fait légèrement baisser la température de l'eau contenue dans le verre 1 et ont donc provoqué une faible diminution de son volume. Cela pourrait donc avoir également contribué au résultat de l'expérience (le verre 1 ne déborde pas). Pour s'en assurer, on peut refaire l'expérience avec de l'eau froide et vérifier que nous obtenons bien les mêmes résultats. Dans ce cas, les conclusions de notre expérience resteraient toujours valables.</div> </div> La fonte des glaces et la dilatation thermique des eaux de surface des mers et océans, toutes deux liées au changement climatique, sont à l'origine de la hausse du niveau des océans (en réalité, de nombreux autres facteurs contribuent à la hausse observable, mais dans des proportions bien moindres). Les '''conséquences''' de cette montée des eaux risquent d'être dramatiques au cours des prochaines décennies. En effet, les modèles proposés par les chercheurs prédisent qu'à l'horizon 2100 l'élévation du niveau des eaux pourrait atteindre 50 cm, voire jusqu'à 3 m si on prend en compte les hypothèses les plus pessimistes ! Or, une grande part de la population mondiale vit aujourd'hui dans la zone littorale, et ce chiffre est en constante augmentation (634 millions de personnes vivraient ainsi à proximité des côtes et à une altitude inférieure à 10 m). Le retrait du trait de côte va donc provoquer des déplacements de ces populations et créer ce que l'on appelle des réfugiés climatiques. Les premiers territoires touchés seront d'une part les îles de faible altitude de l'Océan Pacifique (Tuvalu, Kiribati, etc.) et les pays où les densités de populations littorales sont les plus fortes, principalement en Asie (Chine, Inde, Bangladesh, Indonésie, Vietnam). Les humains ne seraient pas les seuls impactés, car les zones littorales sont aussi de grands réservoirs de biodiversité. Une montée des eaux pourrait entraîner la submersion et l'érosion de nombreux habitats, la salinisation des estuaires, l'accroissement des inondations, etc.