Auteur Maud Milliet | Dernière modification 30/09/2020 par Maud M.
Environnement, Climat, Réchauffement climatique, Albédo, Lumière, Chaleur, Fonte des glaces Glace__alb_do_et_r_chauffement_climatique_1280px-Arctic_ice_melt-NOAA-PublicDomain.jpg
En chimie, les groupement d'atomes dont l'absorption lumineuse cause la couleur s'appelle un chromophore. Un colorant soluble se désigne comme teinture, sinon c'est un pigment.
Dans les techniques d'application, comme la pharmacie ou la cuisine, un colorant peut contenir une combinaison de molécules solubles et de particules insolubles. En biologie, on parle de pigments plus que de colorants, dans tous les cas.
Après plusieurs minutes d’exposition aux rayons lumineux, l’eau contenue dans la barquette recouverte d’un morceau de polystyrène blanc a nettement moins chauffé que celle directement exposée à la lumière.
Cette expérience ne peut pas fonctionner avec des lumières dites « froides », comme les lampes à LED ou les néons, dont la lumière ne dégage que très peu de chaleur.
Les couleurs sombres absorbent plus la lumière, elles chauffent donc plus rapidement que les couleurs claires. L’eau recouverte d’une surface blanche n’a pas reçu autant de lumière, et donc de chaleur, que l’eau laissée sans protection, car la surface blanche a renvoyé une partie des rayons lumineux avant qu’ils touchent l’eau placée dessous. Le polystyrène a aussi joué un rôle d’isolant, plus ou moins important selon son épaisseur.
Lorsqu’une surface est exposée à la lumière du soleil ou à autre une source lumineuse chaude, sa température augmente car elle absorbe une partie de la chaleur contenue dans les rayons lumineux, et en renvoie une partie. On dit qu’elle réfléchit une partie de la lumière. Cette augmentation de température sera plus ou moins importante selon la couleur et la matière de la surface éclairée. Les surfaces de couleur claire réfléchissent plus la lumière, et donc accumulent moins vite la chaleur que les surfaces sombres. Le pouvoir réfléchissant d'une surface est appelé « albédo ».
La banquise sur l’eau de mer, comme les glaciers et la neige sur la terre, agissent comme une barrière : de couleur claire, ils renvoient vers l’espace une part importante de la chaleur des rayons du soleil qu’ils reçoivent. Au contraire, la mer, les roches ou la terre, de couleur plus sombre, captent et conservent mieux la chaleur du soleil. Une surface non recouverte par de la neige ou de la glace aura donc tendance à accélérer le phénomène de réchauffement.
Contrairement à une idée reçue, la disparition de la banquise ne fait pas monter le niveau des océans (voir expérience « Fonte des glaces » ), mais elle accélère le réchauffement climatique. La banquise agit comme une barrière de protection par dessus la mer : elle réfléchit une grande partie des rayons du soleil et forme une barrière isolante entre la mer et l’air ambiant, plus chaud. A cause de la fonte des glaces, les eaux de l’Arctique, de moins en moins recouvertes par la banquise, captent de plus en plus de rayons du soleil et se réchauffent plus rapidement.
Le même phénomène est observé dans les montagnes : sous l’effet du réchauffement climatique, les glaciers et la neige situés en altitude fondent. Ces grandes surfaces initialement blanches deviennent sombres, une fois les roches et la terre mises à nu, ce qui augmente la capture de chaleur par le sol et donc accélère encore le réchauffement de la planète. Dans certaines régions, les populations ont décidé de réagir en recouvrant de grandes étendues de montagne avec des panneaux blancs. Cela limite effectivement le réchauffement en réfléchissant une part plus importante des rayons du soleil, mais cette action ne concerne que des zones très limitées.
Il est intéressant de proposer cette expérience dans le cadre d’animations consacrées au réchauffement climatique, à ses mécanismes et à ses enjeux
L’expérience peut être complétée par d’autres expériences en lien avec le phénomène d’albédo et une exploration des thèmes de l’isolation thermique et de l’aménagement urbain, abordant notamment la notion d’îlots de chaleur.
Article sur Futura Sciences :
Article sur Natura Sciences :
https://www.natura-sciences.com/environnement/fonte-banquise-arctique527.html
Dernière modification 30/09/2020 par user:Maud M..
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