Dans le premier groupe, le nombre d’espèces est important. À chaque fois, quatre espèces différentes possèdent le même régime alimentaire. Lorsqu’une perturbation se produit dans l’écosystème, certaines espèces vont disparaître, mais comme d’autres partagent le même régime alimentaire, il y a peu de risques que celles-ci disparaissent de l’écosystème.
Dans le deuxième groupe, le nombre d’espèces est faible. Ici seules deux espèces possèdent le même régime alimentaire. Lorsqu’une perturbation se produit dans le milieu, il y a un risque important qu’un des régimes alimentaires ne soit plus représenté dans le milieu.
À plus forte raison lorsque deux perturbations adviennent. +
En frottant le ballon on l’a « électrisé » c’est à dire qu’on lui a donné des électrons. L’accumulation d’électrons représente une charge négative (-). Les gouttes d’eau sont chargées négativement et positivement. Les pôles opposés s’attirent : le trop plein d’électrons (-) du ballon attire le pôle + des gouttes d’eau. +
Verre 1 : les glaçons sont déjà présents dans le verre avant que l'on verse l'eau et occupent donc un certain volume dans celui-ci. L’eau sous forme de glace occupe sensiblement la même place que lorsqu’elle est liquide. La fonte des trois glaçons ne fait pas augmenter le niveau de l'eau.
Verre 2 : Au début de l’expérience, le verre 2 est rempli d'eau à ras-bord. Au fur et à mesure de l’expérience, le glaçon sur la règle fond et ajoute de l’eau à ce verre déjà plein. A la fin de l’expérience, celui-ci déborde.
Sur terre, la glace se forme soit sur la terre soit directement à la surface de l'eau. Selon l'endroit où ces glaces se forment, leur impact sur la montée des eaux ne sera pas le même. +
Dans le premier pot, les glaçons ne rajoutent pas d'eau en fondant, puisque l'eau se trouvait déjà dans le pot, sous forme de liquide ou de glace.
Dans le deuxième pot, les glaçons qui fondent dans l’entonnoir rajoutent de l'eau à celle déjà présente. Comme le pot est déjà plein à ras bord, l'eau qui s'y ajoute le fait déborder. +
Le premier verre, les glaçons fondus s'ajoutent à la quantité d'eau, ce pourquoi le niveu d'eau augmente.
Dans le deuxième verre, les glaçons sont déjà compris dans le volume d'eau, donc leur fonte ne va pas entraîner une augmentation du niveau d'eau.
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Les balles de ping - pong correspondent à un grain de sable.
Cette adhésion est due à la présence des nombreux ponts d'eau (ponts capillaires) entre les grains de sable adjacents, qui agissent comme "une colle" entre chaques grains. C'est ce qui permet au chateau de sable de tenir. Sans eau, il est impossible de modeler le sable. +
L'ajout de l'eau dans le sable renforce le sable. Les molécule d'eau agissent entre sur les grains de sables comme une colle. Elles sont des liens.
Le fait de tasser le sable chasse les molécules d'air, ce qui rapproche les grains de sables les uns contre les autres., offrant davantage de résistance.
Le tassement renforcé couche par couche évacue davantage les molécule d'air. +
*L'eau en bouillant se transforme en vapeur. La vapeur tenant de plus en plus de place dans la cocotte, est de plus en plus compressée et va chercher par tous les moyens à s'échapper. En ouvrant la soupape du couvercle, on libère la vapeur qui, dans son élan, va pousser les pales de l'hélice.
*L'hélice poussée par la vapeur va tourner et entrainer l'arbre moteur, qui va a créer de l'électricité pour allumer l'ampoule.
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Dans un premier temps, le but en soufflant une première fois dans la bouteille en bouchant le trou fait au compas avec son doigt est d'augmenter la pression à l'intérieur de la bouteille, et qui est se faisant supérieure à celle qui l'entoure. Ensuite, éloigner son doigt de la bouteille en gardant simultanément sa bouche sur le goulot permet à la pression crée de s'échapper.
Dans un second temps, le but est de simuler un courant « d'air » en aspirant l'air de la bouteille et en enlevant son doigt : la pression à l'intérieur de la bouteille diminue, et l'air se renouvelle quand on enlève son doigt. On est en présence d'une « dépression ». +
Ces informations sont liées à notre culture, à notre environnement (ex. capacité de reconnaître l'odeur de la fleur d'oranger en pensant à un gâteau de notre maman...). Elles nous permettent également de regrouper différents objets ensemble (groupe des animaux, des fruits, des jouets...).
Ainsi, nous utilisons les connaissances acquises dans notre culture/environnement pour classer et ranger ensemble les informations que nous recevons par nos sens (vue, goût, toucher, ouïe, odorat) dans des catégories. '''Cela s'appelle la catégorisation'''.
Grâce aux catégories que nous fabriquons, nous pouvons reconnaître plus ou moins rapidement les objets, les situations, les personnes qui nous entourent au moyen de la perception. +
Cette expérience repose sur deux phénomènes physiques :
# '''La force d'adhésion :''' L’eau agit comme une colle liquide grâce à ses propriétés de tension de surface. Les molécules d’eau s’accrochent à la fois au papier et à la vitre, créant une force d’adhésion.
# '''La pression atmosphérique :''' L’air exerce une pression sur la pièce et le papier. Lorsque le papier est bien mouillé, il forme un joint étanche autour de la pièce. L’absence d’air entre la vitre et le papier crée une zone de basse pression, et la pression de l’air extérieur maintient la pièce collée. +
Nous avons vu précédemment que les plantes utilisent la photosynthèse pour transformer le gaz carbonique en oxygène. Pour se faire, la chlorophylle contenue dans les feuilles va capter la lumière du soleil pour déclencher le processus. Le gaz contenu dans le bocal est donc majoritairement composé d’oxygène que la plante a fabriqué.
Lorsque la plante est maintenue à l'abri de la lumière, il n’y a pas de production de gaz. La photosynthèse a obligatoirement besoin de la lumière pour se faire, elle en est un élément principal.
Privée de lumière, la chlorophylle ne peut plus fonctionner et la plante ne produit plus d’oxygène. +
Comme on l'a vu, les sources d'énergies peuvent être classées en catégories.
D'un côté, les énergies dites '''renouvelables''' et de l'autre, les '''non-renouvelables'''.
Les énergies non-renouvelables (exepté pour l'énergie atomique) sont issues de la décomposition des matières organiques (végétales, animales) sur plusieurs millions d'années.
On les appelles les '''énergies fossiles'''.
Les énergies non-renouvables sont donc présentes en quantité limitée sur notre planète. De plus, tous les pays du monde ne sont pas riches en énergies fossiles ou atomique.
Par exemple seulement quelques pays dans le monde possèdent des gisements d'uranium, utiles à l'énergie nucléaire.
Plus on consomme des énergies non-renouvelables en grands quantités, moins il y a de gisements disponibles dans le monde.
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Un matériau coule plus au moins vite selon sa densité, c’est-à-dire selon la masse qu’il occupe pour un volume donné.
Plus un matériau est lourd, plus il va couler rapidement. Donc plus sa densité est forte, plus il va se trouver un fond du bocal. +
Le lait est constitué en grande partie d'eau, de gras et de protéines.
Le liquide vaisselle est un produit qui permet de solubiliser, c'est à dire mélanger, deux entités qui ne se mélangent au départ.
A la surface du lait, les molécules d'eau forment une sorte de membrane tendue. Ce phénomène est dû à une force appelée tension superficielle.
Dans ce cas cette tension peut être considérée comme une force qui retient les éléments présents sur la surface : les molécules d'eau agissent comme une bâche sur laquelle reposent les gouttes d'encre.
En touchant la surface du lait avec du produit vaisselle, on affaiblit la tension superficielle et cela fixe les molécules d'eau et pousse les gouttes d'encre car le liquide ne réagit qu'avec l'eau ! Cet effet se propage et les gouttes d'encre se dispersent progressivement.
Le liquide vaisselle joue donc la fonction d'un agent de dispersion. +
Huile et vinaigre ne se mélangent pas. Quand on met de l'huile et du vinaigre dans un pot et qu'on secoue très fort, cela forme des goutelettes qui finissent par se rejoindre et reforment une couche de vinaigre qui flotte à la surface de l'huile. On dit que huile et vinaigre ne sont pas miscibles. L'huile flotte à la surface du vinaigre car l'huile est moins dense que le vinaigre. Moins dense signifie que si on pèse 1l d'huile et qu'on pèse ensuite 1l de vinaigre, le litre de vinaigre pèse plus lourd que le litre d'huile. La différence est assez faible donc il faut être très précis pour pouvoir vérifier cela.
Quand on dépose une goute de vinaigre à la surface de l'huile, le vinaigre coule car il est plus dense que l'huile.
Une fois au fond du bocal, le vinaigre rentre en contact avec le bicarbonate. Il se produit alors une réaction chimique. Cette réaction chimique libère un gaz (le CO2). Ce CO2 forme des petites bulles. Ces bulles restent collées au vinaigre et finissent par former une espèce de bouée pour la goutte.
Une fois que la "bouée" formée par les miniscules bulles de gaz est assez importante, la goutte de vinaigre remonte à la surface de l'huile.
Une fois à la surface de l'huile, les petites bulles à la surface du vinaigre explosent. Quand la "bouée" qui entoure le vinaigre devient trop petite, le vinaigre coule à nouveau et le cycle se reproduit.
La "lampe lave" dure jusqu'à ce que l'acidité du vinaigre ou le bicarbonate soit épuisé. Quand la réaction chimique s'arrête, il n'y a plus production de petites bulles de CO2 et la goutte colorée reste au fond. +
Dans la première manipulation l'eau sale remonte le long du papier absorbant en s'infiltrant dans les fibres de ce dernier. En effet, il est composé de multitudes de petits trous. Chaque petit trou définit un pore dans le papier par lequel le liquide peut monter. L'expérience met en évidence le phénomène de la '''capillarité''' : l''''eau''' remonte dans le '''papier''' essuie-tout. Elle retombe ensuite par gravité dans le verre vide qui, peu à peu, se remplit.
Dans la seconde, l'eau est nettoyée grâce à son passage à travers trois couches successives, des filtres de plus en plus fins : gravier > sable > coton et papier essuie-tout. Elle arrive donc en bas, grace à la gravité, en étant chaque fois un peu plus propre après chaque couche franchie. +
<nowiki>*Les inégalités se ressentent à échelle continentale, nationale mais aussi individuelle : deux individus d'une même région ne ressentiront pas forcément les effets du changement climatique à la même intensité. Cela dépend souvent du niveau de vie des personnes et des moyens dont elles disposent pour faire face aux aléas climatiques. Le '''capital environnemental''' (accès aux ressources naturelles) est inégalement distribué selon le niveau de richesse d'un pays ou d'un.e habitant.e. Par exemple, certains auront accès plus facilement à la ressource en eau pour irriguer leur champs que d'autres.<br />*On peut évoquer le '''racisme environnemental''' qui est un concept du mouvement pour la justice environnementale qui s'est développée aux États-Unis dans les années 1970-1980. C'est une notion qui s'est associée avec le mouvement des droits civiques pour dénoncer les injustices environnementales que peuvent subir les populations racisées.<br />*Les solutions d'adaptation sont très variables selon les pays, l'époque et les coutumes ex : en France, beaucoup de barrages hydrauliques ont été construits pour palier les risques inondation, or, aujourd'hui, on s'aperçoit que ce type de solution nécessite un entretien très important et peut mettre en danger les populations en cas de rupture de barrage. Au Pérou, certaines populations en montagne ont mis en place des filets permettant de piéger la rosée, car ils n'ont pas accès à l'eau à leur altitude. Au Nord de l'Inde, des communautés ont crée des stupas de glace (glaciers artificiels) permettant de stocker l'eau en été en amont des villages pour pouvoir irriguer leurs terres en été.<br />*Pour en savoir plus, consulter le kit simulation cop climat p.44-48 : https://www.afd.fr/fr/ressources/simulation-dune-negociation-climatique-kit-pedagogique</nowiki> +
Qu'est ce qu'une haie bocagère ?
Il s'agit d'un type de haies liées aux bocages, en milieu rural. Elle se définit par des essences d’arbre diversifiées et locales installées pour beaucoup en bordure de terrains agricoles. Beaucoup d'espèces qui les composent sont spontannées. Elles comportent plusieurs strates : la strate herbacée (au ras du sol), la strate arbustive (mi hauteur), la strate arborée (les grands arbres).
Elles sont indispensables à la faune pour survivre en zone agricole car elles servent de garde-manger, d’abri pour la nidification, de refuge et zone de repos ainsi que de voie de déplacement sûre entre bosquets et boisements.
Une grande partie de ces haies a disparu à partir des années 1960, dans le cadre du remembrement organisé par l'État français. Le remembrement visait à moderniser l’agriculture en regroupant les parcelles de façon à rendre possible la mécanisation (par exemple l'usage de tracteurs) qui était difficile dans un paysage composé d'une mosaïque de petites parcelles bordées de haies.
Cette transformation du paysage a entraîné une perte importante de la biodiversité en milieu rural. En contexte de changement climatique, la biodiversité sauvage, comme cultivée, souffre. Or les rendements agricoles sont dépendants des "services écosystémiques", c'est à dire les services rendus par la biodiversité sauvage. Par exemple les haies ralentissent le lessivage des sols par les intempéries, retiennent l'eau quand il y en a trop ce qui limite le risque inondation. C'est la petite faune du sol qui recycle les matières organiques et permettent aux sols de rester fertiles. Les rendements de nombreuses cultures sont dépendants (totalement ou partiellement) des pollinisateurs sauvages.<br/> +