Auteur Maud Gatel | Dernière modification 5/04/2025 par Maud 56
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Cet atelier se déroule en 3 phases, nécessitant des espaces favorisant l’intimité et un espace dégagé dans lequel les participant.es peuvent déambuler. Cela peut se faire facilement en installant des îlots de 2 ou 3 chaises répartis dans l’espace (sans table).
Rassembler l’ensemble du groupe et présenter les différentes phases :
- une première partie de 5 à 10 minutes en binômes ou trinômes
- une deuxième partie de 5 à 10 min en groupe entier,
- une 3eme partie de nouveau en binômes ou trinômes (les mêmes qu’au départ).
Donner la consigne de respecter la parole de chacun.e,d’avoir une attitude d’écoute bienveillante, sans jugement et de respecter la confidentialité
L ’animateur.rice aura un rôle de gardien.ne du temps, devra prévenirlorsqu’il ne reste plus que 2 minutes pour interrompre en douceur les moments d’échanges (passer voir chaque petits groupes pour les prévenir)
phase 1 : par 2 ou 3, discuter pendant 5 à 10 minutes sur ce qui vous met le plus en colère puis sur votre plus grosse angoisse liée à au climat.
Il est préférable de constituer des groupes avec des personnes ayant peu d’affinités
On peut laisser une des personnes du groupe parler pendant au moins 1 minute puis reformuler pour résumer et s’assurer que vous vous êtes bien comprises avant d’échanger les rôles
phase 2 : rassembler tout le groupe et demander aux personnes de se déplacer en marchant dans la salle, en suivant secrètement une personne, puis donner le signal à tout le monde de s’arrêter et de rester sur place.
La personne qui mène l'atelier demande à une personne de s’accroupir (par exemple en lui mettant une main sur l’épaule), le.s personne.s qui la suivaient secrètement s’accroupissent également et ainsi de suite, jusqu’à ce que tout le monde soit au sol….Si à un moment, aucune nouvelle personne ne s’abaisse, demander à une nouvelle personne de se baisser...c’est l’effondrement total… puis la personne qui mène l'atelier relève une personne, etcomme dans l'étape précédente les personnes qui la suivaient se redressent.
Conclure cette partie sur le fait que le collectif peut nous aider à reconstruire.
phase 3 : Les participants se remettent par binômes ou trinômes. La nouvelle consigne est de réfléchir à ce que l'on est prêt.e à faire à notre échelle individuelle et le partager aux autres. Il faut que ce soit une action concrète qu'on s'engage à réaliser.
Conclusion : suivant la taille du groupe, il est possible de faire une restitution des actions sur lesquelles les personnes souhaitent s’engager : à l’oral ou par écrit en réalisant un mur des actions par exemple.
Lors de la phase 1, nous prenons conscience de la diversité et des similitudes dans les émotions qui nous traversent lorsque nous évoquons le changement climatique.
Lors de la phase 2, nous constatons que nos comportements ont une influence sur les autres.
Lors de la phase 3, nous mettons en avant des solutions possibles à notre échelle individuelle, ce qui nous permet de passer à l’action.
Il est nécessaire d'avoir un effectif de personnes suffisant, afin que la phase 2 puisse bien fonctionner. Il est préférable de faire cette activité avec des jeunes adultes, et après avoir déjà vécu plusieurs animations sur ce sujet. Ceci afin d'être en capacité de proposer des solutions concrètes, réalisables.
Les changements climatiques ont des conséquences sur les sociétés humaines : que ce soit directement sur la survie des populations, sur la sécurité alimentaire mais aussi sur la santé mentale. Des pertubations violentes peuvent agir sur les individus : catastrophes naturelles, stress post-traumatiques, destruction de leurs environnements familiers.
Sans être nous-même concernés de manière directe par ce type de catastrophe, les médias peuvent présenter les évènements climatiques avec une approche sensationnelle, ce qui peut être très angoissant. Les projections, visant à présenter les conséquences possibles pour le futur, comportent différents degrés d’incertitudes, ce qui peut renforcer cette inquiétude.
On entend parfois le terme de solastologie. La solastologie est une forme de malaise environnemental également mais plutôt sous la forme d'une nostalgie d’un environnement que nous ne connaîtrons plus, et l’éco-anxiété évoque plutôt la crainte de l’avenir, dans ce contexte de prise de conscience du changement climatique et de l’érosion de la biodiversité.
Une étude menée dans différents pays sur des jeunes de 16 à 25 ans a mis en avant l’impact du changement climatique sur l’état d’esprit des jeunes générations : la grande majorité des jeunes interrogés ont exprimé des émotions négatives face au changement climatique, notamment les jeunes étant déjà confrontés à de forts évènement liés au climat. (Young People's Voices on Climate Anxiety, Government Betrayal and Moral Injury: A Global Phenomenon)
Pour résister à ce malaise, plusieurs stratégies psychologiques peuvent se mettre en place :
- minimiser le problème (déni du changement climatique ou diminution de son importance, refus d’en entendre parler)
- chercher à résoudre le problème (agir en adaptant son comportement quotidien)
- espérer des futurs possibles (confiance dans les institutions, les associations..)
Ces différentes stratégies ne génèrent pas la même intensité de stress et ne nous mettent pas en action de la même manière.
Objet-langage du changement climatique
Activité à destination d’un public adolescent et adultes, elle doit avoir lieu après des activités autour du dérèglement climatique, afin d’écarter les peurs liées à l’incompréhension du phénomène.
Une activité de météo d’humeur peut être proposée à des publics plus jeunes pour sonder leur état d’esprit face au changement climatique.
https://www.ademe.fr/les-futurs-en-transition/
https://presse.inserm.fr/canal-detox/leco-anxiete-une-maladie-mentale-vraiment/
Dernière modification 5/04/2025 par user:Maud 56.
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